Politique, en Côte d’Ivoire : Fernand Ahibo, 19 ans de protocole et quelques années, proche collaborateur du président Houphouët-Boigny, témoigne de la glorieuse épopée de la Côte d’Ivoire et répond à l’ancien directeur du Protocole d’État. La Côte d’Ivoire n’est plus la même mais nous l’aimons quand même.
Ses années Nanan Houphouët
Son vibrant appel à ses sœurs et frères Ivoiriens
Georges Ouégnin à la Une des médias :
Yes We Can
"I Got a Crush...On Obama" By Obama Girl
VIVA OBAMA 2008
Barack Obama on Ellen
The Audacity of Hope
Spanish Reggaeton
Yes Yes, We Can !
Obama Girl vs Giuliani Girl
One Voice
Hillary Clinton
Le Président Olusegun Obasanjo confirme son départ de la Présidence en 2007
Le Président Gabonais Bongo Ondimba éteint ses 71 bougies (30 décembre 1935 - 30 décembre 2007. Joyeux anniversaire, Monsieur le Président.
Afin de conférer un nouveau dynamisme à sa politique méditerranéenne, l’Union européenne a lancé dimanche un nouveau partenariat avec ses voisins du pourtour sud de la Méditerranée. Les Européens et les pays riverains du sud veulent améliorer les infrastructures et le développement économique, dans l’intérêt de tous, a indiqué la chancelière fédérale Angela Merkel lors du sommet de Paris pour la Méditerranée.
Le Proche-Orient et l’Afrique du Nord sont des régions d’importance stratégique pour l’Union européenne (UE). C’est pourquoi les Européens aspirent à un partenariat plus intense avec celles-ci : à un dialogue d’égal à égal, comme l’a souligné la chancelière. Une coopération plus étroite est dans l’intérêt des deux parties. Des courants de jeunes réfugiés affluent vers l’Europe en raison du manque de perspectives économiques en Afrique du Nord. C’est également pour cette raison que l’UE souhaite contribuer à renforcer le développement économique dans les pays du sud de la Méditerranée. Il s’agit d’une "aide à l’autoassistance", selon la chancelière. L’issue de ces efforts aura un impact décisif sur la suite du processus de mondialisation.
Union des projets L’UE souhaite poursuivre dans le sens de sa stratégie méditerranéenne (connue jusqu’ici sous le nom de "processus de Barcelone") afin de faire de la politique méditerranéenne un élément central de sa politique extérieure. Ce que l’on souhaite, c’est passer d’un partenariat informel des conférences à une "Union des projets", a déclaré le ministre fédéral des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier.
Sous la présidence des chefs d’État français et égyptien, Nicolas Sarkozy et Hosni Moubarak, a été créée une structure "qui nous force à produire des résultats", selon la chancelière fédérale. M. Sarkozy a affirmé pour sa part que "le rêve européen et le rêve méditerranéen sont inséparables".
Les premiers plans concrets ont été convenus dès la fondation : outre divers projets de routes et de voies navigables, un "plan solaire" a été adopté, visant à l’utilisation systématique de l’énergie solaire dans les pays du sud. En matière de gestion des catastrophes, les Européens souhaitent inclure davantage la région méditerranéenne dans leurs mécanismes de protection.
L’Union pour la Méditerranée est un projet qui concerne les 27 partenaires de l’UE, qu’ils soient ou non riverains de la Méditerranée. Le travail et les organes de la nouvelle institution seront étroitement liés à l’Union européenne. Désormais, les ministres des Affaires étrangères des 43 pays concernés se rencontreront annuellement et les chefs d’État ou de gouvernement, tous les deux ans. Le budget demeurera celui du processus de Barcelone, ce qui signifie que 16 milliards d’euros pourront être consacrés de 2007 à 2013 aux projets transméditerranéens. La chancelière n’y voit pas de problème : après tout, les fonds n’avaient jusqu’ici pas pu être entièrement utilisés faute de projets adaptés.
La paix et la stabilité : bases du développement économique Les deux parties associent au nouveau partenariat des espoirs de paix et de stabilité au Proche-Orient. De par leur situation géographique, les pays riverains de la Méditerranée sont depuis toujours des acteurs importants du processus de paix entre Israël et les Palestiniens.
À Paris se sont multipliés les signes indiquant que ces espoirs ne sont pas tout à fait infondés. Par exemple, le premier ministre israélien Ehoud Olmert a rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas en marge de la conférence. M. Olmert a désigné cette conférence, à laquelle participaient de nombreux pays ayant longtemps été des ennemis d’Israël, de rencontre hors du commun. "Nous n’avons jamais été si près de la paix qu’aujourd’hui", a-t-il déclaré.
Il est également apparu que la Syrie pourrait bientôt être prête à reconnaître l’indépendance du Liban. L’établissement de relations diplomatiques de la Syrie avec ses voisins constituerait également un pas important en vue de la paix dans la région, a indiqué Mme Merkel, ajoutant à l’intention de celle-ci qu’il faudrait que des actes succèdent aux paroles. En marge de la conférence, la chancelière fédérale s’était entretenue avec le président libanais Michel Sleimane ainsi qu’avec le président syrien Bachar Al Assad.
Angela Merkel se rend en Algérie Les choses bougent dans la région, et il semble bien que la nouvelle Union pour la Méditerranée pourrait donner des impulsions en vue d’une évolution positive. Déjà la semaine prochaine, la chancelière fédérale se rendra en Algérie, l’un des nouveaux partenaires du sud de la Méditerranée, où elle mènera des entretiens politiques en plus de travailler au renforcement des relations économiques. Elle sera accompagnée d’une délégation économique. Source : OOI, gouvernement fédéral, 14 juillet 2008