A ceux qui craignent que l’écrasante majorité du parti au pouvoir n’instaure un système à la Chinoise en Angola, le Comité central du MPLA a écarté cette inquiétude. Il a déclaré que le peuple angolais lui a donné une lourde responsabilité : celle de poursuivre les travaux de reconstruction entrepris depuis la fin de la guerre civile en 2002.

Première priorité du nouveau Parlement : l’adoption d’une Constitution. Seule vedette sur la scène nationale lors de la campagne électorale, le MPLA, qui a totalement éclipsé ses 13 concurrents, notamment dans les médias publics, a réfuté les accusations d’intimidation et d’intolérance qu’il aurait exercées avant le scrutin.

Le mouvement a aussi écarté le reproche d’avoir puisé dans les caisses de l’Etat pour financer sa campagne électorale. Accusé régulièrement de gérer les énormes revenus du pétrole et du diamant au profit d’un petit groupe de personnes, le président José Eduardo Dos Santos a promis que son parti, au pouvoir depuis 33 ans, allait désormais s’atteler à améliorer le sort des populations, dont 70% vivent sous le seuil de pauvreté.

Quant à l’Unita, le grand perdant de ces élections, ses cadres devaient se réunir ce mercredi pour envisager l’avenir du parti. Source : RFI, 18 septembre 2008