Villes & Stades
Edmonton Le stade du Commonwealth, 59 500 places
Montréal : Le Stade olympique, capacité 55 000 places
Ottawa : Le stade Frank Clair de Lansdowne Park, 28 826 places
Toronto : National Soccer Stadium, 20 000 places
Vancouver : Le stade Swangard, capacité 10 000 places
Victoria : Le Royal Athletic Park, 10 000 places
Canada, un grand pays
FIFA - Canada 2007
Annuaire des Sports
Tous les Sports au canada
Association canadienne de soccer
Il y a un peu plus de deux ans, l’Italie remportait la Coupe du Monde de la FIFA à Berlin. Ce jour-là, ils sont nombreux à s’être juré de revenir en 2010 pour prendre la place de la Squadra Azzurra. Pourtant, alors que la campagne qualificative a débuté aux quatre coins de la planète, l’enthousiasme et la détermination entourant cet objectif ambitieux ont fait place à un certain scepticisme. Du Brésil à la France, en passant par l’Argentine, le Togo ou le Portugal, FIFA.com examine les dossiers de ces sélections plongées dans des crises à l’issue incertaine.
Les Bleus étaient sortis de cette mémorable finale de Berlin avec une sensation bizarre. Ils étaient bien sûr animés d’une immense tristesse, celle d’être passés à côté du bonheur suprême, mais également d’une grande fierté, celle d’être revenus de nulle part. Dans son malheur, l’équipe de France se sentait plus forte. Car après une phase de groupes compliquée, elle avait su faire parler sa classe dans les moments de vérité.
C’est précisément cette faculté à se sublimer dans la difficulté que doivent retrouver les vice-champions du monde pour se remettre de leurs débuts poussifs dans les qualifications européennes. En effet, leur défaite initiale en Autriche les a placés dans une situation peu confortable dans le Groupe 7. "L’avenir de Raymond Domenech sera étudié après le match en Roumanie", a prévenu Jean-Pierre Escalettes, Président de la FFF. Signalons que la France ne s’est pas inclinée en terre roumaine depuis 1972...
La France n’est pas la seule grande nation en difficulté. Le Brésil et l’Argentine, sept titres mondiaux à eux deux, ne sont pas au mieux dans les éliminatoires sud-américaines. Il n’y a certes pas le feu dans ces grandes maisons, puisque la Seleçao et l’Albiceleste partagent la deuxième place avec le Chili, mais le leader paraguayen possède déjà quatre longueurs d’avance. Plus grave, les récentes sorties ont déclenché une vague de mécontentement et d’inquiétude chez des publics très exigeants en termes de résultats et de jeu.
Ainsi, la torcida brésilienne n’a toujours pas digéré le nul vierge concédé à domicile face à une Bolivie réduite à dix. "Les gens sont mécontents, mais les plus tristes sont sûrement les joueurs. On a manqué d’idées. On n’arrivait pas à retrouver notre jeu. Ce match nous laisse un sentiment d’inquiétude", a reconnu Ronaldinho. Quant aux supporters argentins, ils n’ont pas vu les leurs s’imposer en éliminatoires depuis cinq matches. Dix mois se sont écoulés depuis le dernier succès, face au Venezuela. Jamais une sélection albiceleste n’avait connu tel passage à vide au cours d’une campagne qualificative. L’inquiétude engendrée par cette disette est accentuée par le programme des hommes d’Alfio Basile, qui doivent se déplacer à Quito, La Paz, Montevideo, Asunción et Santiago. Seuls trois points séparent les deux cadors de la CONMEBOL de la sixième place, celle qui ne rapporte rien...
La première sensation des éliminatoires sur le Vieux Continent a eu pour victime le Portugal, battu chez lui par le Danemark. Ce résultat inattendu place les protégés de Carlos Queiroz derrière les Albanais, les Danois et les Suédois dans le Groupe 1. Les Lusitaniens ne s’étaient pas inclinés sur leur terrain en éliminatoires depuis 20 matches. L’heure est aux doutes.
En Suisse, ce n’est pas la joie non plus. Avant leur improbable défaite face au Luxembourg, les Helvètes avaient concédé un modeste nul face à Israël. Suite à ce début de mandat catastrophique, Ottmar Hitzfield va devoir trouver le remède d’urgence pour redresser la barre dans le Groupe 2. En tout cas, ceux qui s’attendaient à un parcours sans embuche face à des adversaires au CV modeste come le Luxembourg, la Moldavie et la Lettonie se sont trompés dans les grandes largeurs.
En Afrique, le Ghana et le Togo traversent une période trouble qui menace leur participation à la première Coupe du Monde de la FIFA organisée sur leur continent. Les Blacks Stars ont déjà changé deux fois d’entraîneur depuis Allemagne 2006. Par dessus le marché, ils ont perdu leurs principaux cadres sur blessures. Les voilà désormais dans l’obligation de gagner leur dernier match du Groupe 5, contre le Lesotho, pour entretenir leur espoir d’accéder au prochain tour. En revanche, c’en sera fini de l’aventure togolaise si les Eperviers ne battent pas le Swaziland lors de la dernière journée du Groupe 11.
En CONCACAF, Trinité et Tobago se trouve au coude à coude avec le Guatemala pour une place dans le tournoi hexagonal final. Les Soca Warriors doivent négocier un premier rendez-vous décisif contre les Centraméricains en octobre prochain.
Ce n’est pas tout. A l’aube de la dernière phase qualificative en Asie, la lutte s’annonce acharnée pour deux mondialistes de 2006, l’Australie et la République de Corée. Quant à l’Equateur, à son avantage en Allemagne, il tente de rattraper son mauvais départ dans le marathon qualificatif de la Conmebol. De son côté, l’Angola cherche à composter définitivement son billet pour la compétition sud-africaine.
En tout cas, aucune de ces équipes n’a encore son sésame en poche. Auront-elles le temps de justifier leur statut et de tenir les promesses formulées en 2006 ? Rien n’est moins sûr. Pour certains, la réponse pourrait tomber très vite... Source : FIFA, 18 septembre 2008