Politique, en Côte d’Ivoire : Fernand Ahibo, 19 ans de protocole et quelques années, proche collaborateur du président Houphouët-Boigny, témoigne de la glorieuse épopée de la Côte d’Ivoire et répond à l’ancien directeur du Protocole d’État. La Côte d’Ivoire n’est plus la même mais nous l’aimons quand même.
Ses années Nanan Houphouët
Son vibrant appel à ses sœurs et frères Ivoiriens
Georges Ouégnin à la Une des médias :
Yes We Can
"I Got a Crush...On Obama" By Obama Girl
VIVA OBAMA 2008
Barack Obama on Ellen
The Audacity of Hope
Spanish Reggaeton
Yes Yes, We Can !
Obama Girl vs Giuliani Girl
One Voice
Hillary Clinton
Le Président Olusegun Obasanjo confirme son départ de la Présidence en 2007
Le Président Gabonais Bongo Ondimba éteint ses 71 bougies (30 décembre 1935 - 30 décembre 2007. Joyeux anniversaire, Monsieur le Président.
La motion Royal obtient "autour de 29 %", soit quatre points d’avance sur les motions Delanoë et Aubry qui sont dans un mouchoir de poche, toutes deux "autour de 25 %". La motion de Benoît Hamon, candidat de l’aile gauche du parti, recueille "autour de 19 %", selon M. Le Foll.
Ce résultat est une défaite pour le maire de Paris et l’appareil du PS, puisque M. Delanoë, qui faisait figure de favori, notamment au vu des sondages, était soutenu par François Hollande, les présidents des groupes parlementaires et une majorité de "grands élus", notamment des grandes villes.
Les motions du "pôle écologique" et "d’Utopia" obtiennent "autour de 1,50 % à 2 %".
Manquaient encore en début de matinée les résultats du Cher, des Français de l’étranger et de plusieurs fédérations d’outre-mer : Guadeloupe, Martinique, Guyane, Wallis et Futuna. "Il y aura des discussions de validation de l’ensemble des résultats fédération par fédération", a précisé le directeur de cabinet de François Hollande, mais cela ne remettra pas en cause la position de numéro un de Ségolène Royal.
La participation a atteint 55,38 % (128 978 votants), conforme à l’estimation de la direction avant le scrutin. La "guerre des chefs" dans un parti qui a perdu les trois dernières élections présidentielles faisait craindre une désaffection des militants.
"NOTRE DÉTERMINATION RESTE TOTALE"
"Nous prenons acte de ce résultat", a déclaré à la presse l’eurodéputé Harlem Désir, lieutenant de M. Delanoë. "Notre détermination reste totale (...) Nous continuerons à défendre nos propositions d’une orientation qui est celle du réformisme assumé, européen, écologistes". Dans un court communiqué diffusé vers 3 h 30 du matin, Bertrand Delanoë a ensuite indiqué que le congrès de Reims devait servir à "rétablir la confiance entre les Français et les socialistes". "Efficacité de gauche", "justice sociale", "exigence écologique" et "engagement européen" doivent être les piliers du "grand Parti socialiste" qu’il appelle de ses voeux. Le maire de Paris exclut "toute perspective d’alliance avec un parti qui ne s’assumerait pas authentiquement de gauche".
De son côté, François Rebsamen, numéro deux du parti et soutien de Mme Royal, a déclaré à l’AFP que "les militants ont exprimé un choix en faveur du changement, de la transformation du parti". "Ségolène Royal a la responsabilité de rechercher avec nous la plus grande unité du PS", a toutefois ajouté le maire de Dijon.
Chez les partisans de Martine Aubry, on parlait, à l’instar du député Jean-Christophe Cambadélis, de "coup de tonnerre sur l’appareil du parti". "C’est du jamais vu", a-t-il dit. Le député de l’Essonne, François Lamy, lieutenant de la maire de Lille, soulignait pour sa part "une volonté d’émancipation des militants". Pour le secrétaire national aux élus, Christophe Borgel (pro-Aubry), "c’est l’immobilisme qui est sanctionné" avec la défaite de M. Delanoë.
Benoît Hamon s’est, pour sa part, félicité du score obtenu par sa motion, y voyant "la marque d’une volonté de changement, de réorienter le message des socialistes vers une gauche plus décomplexée, plus résolue". Le jeune eurodéputé reste candidat à la succession de M. Hollande, estimant avoir "une grande légitimité à diriger ce parti".
Le vote de jeudi constituait la première étape du congrès du PS (14-16 novembre). A Reims, la semaine prochaine, les courants internes tenteront de former une majorité. L’élection du nouveau premier secrétaire se déroulera le 20 novembre. La tradition au PS veut que la motion arrivée en tête mène les négociations.
Ségolène Royal, qui avait mis sa candidature au poste de premier secrétaire "au Frigidaire" en septembre, doit s’exprimer vendredi matin sur France Inter. Source : Lemonde.fr avec AFP et Reuters 7.11.08