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Les dirigeants du G20, réunis vendredi 14 et samedi 15 novembre à Washington, se sont entendus sur une plus grande supervision de la finance mondiale et une meilleure coordination des politiques économiques pour éviter une nouvelle crise financière et relancer la croissance. "Nous sommes d’accord pour dire qu’une réponse politique élargie, fondée sur la coopération macro-économique, est nécessaire pour rétablir la croissance", indique, selon une source proche des négociations, le communiqué final.
Selon une autre source, la déclaration finale, de cinq pages, est d’ores et déjà "bouclée". Les leaders des grands pays industrialisés et émergents s’y engagent sur quatre principes, que les ministres des finances de ces Etats devront mettre en musique d’ici au 31 mars 2009 :
une relance coordonnée de l’économie mondiale par des mesures budgétaires de soutien de la demande, la politique monétaire et une aide accrue du Fonds monétaire international et des banques de développement en faveur des pays fragiles ; une amélioration de la régulation des marchés financiers pour éviter une nouvelle crise financière ; l’ouverture de la gouvernance économique mondiale aux pays émergents et en développement ; le refus du protectionnisme.
Outre cette déclaration, un plan d’action précis a été rédigé. L’ajout de ce texte, lui aussi de cinq pages, "donne l’assurance que des mesures concrètes vont sortir de ce processus", assure-t-on de source proche des négociations. Les ministres des finances du G20 devront faire des recommandations et un rapport sur l’application de ce plan d’action avant le 31 mars 2009. Leurs recommandations devront porter sur une série de têtes de chapitre :
la limitation des effets procycliques (aggravants) des règles en vigueur sur les marchés financiers ; l’alignement des normes comptables au niveau mondial, en particulier pour les produits financiers complexes ; l’amélioration de la transparence des marchés dérivés pour réduire les risques systémiques ; l’amélioration des pratiques de compensation ;
l’évaluation du mandat, du mode de gouvernance et des besoins en ressources des institutions financières internationales ; la définition du champ des institutions ayant une "importance systémique" - dont l’effondrement menacerait l’ensemble du système financier mondial et qui nécessiterait donc une action coordonnée pour éviter leur défaillance.
Dans la déclaration finale, le G20 estime notamment que les régulateurs des marchés financiers doivent faire en sorte d’éviter que leur activité et leurs arbitrages aient un "impact potentiellement négatif" sur d’autres pays. Ils s’engagent à étendre le champ de la régulation et de la surveillance à tous les marchés, produits et acteurs financiers. Ils s’engagent également à renforcer la lutte contre les places financières "non coopératives" – centres off shore et paradis fiscaux – et à renforcer l’échange d’informations sur ces places financières. Le G20 s’engage également à travailler sur la question des agences de notation.
La déclaration finale semble en revanche plus vague en ce qui concerne une action coordonnée en matière de relance économique. Les pays du G20 conviennent de la nécessité d’une politique "plus large, fondée sur une coopération macroéconomique plus étroite, pour restaurer la croissance, éviter des contagions négatives et soutenir les économies émergentes et en développement", dit-on de source proche de la négociation. Ils déclarent leur intention de recourir à des mesures fiscales et "reconnaissent l’importance d’une politique monétaire de soutien" en fonction de la situation de chaque pays. En clair, pas de plan de relance concerté au niveau mondial, comme le réclamaient des pays comme le Brésil, la Turquie ou l’Espagne.
Un nouveau sommet des chefs d’Etat et de gouvernement se réunira sur ces bases entre le 31 mars et le 30 avril, précise-t-on de même source. La France souhaiterait que ce deuxième sommet ait lieu à Londres, la Grande-Bretagne prenant le 1er janvier la présidence du G20, actuellement assurée par le Brésil. Source : Lemonde.fr avec AFP et Reuters, 15 novembre 2008