Cédrika Provencher, 9 ans, de Trois-Rivières, a disparu depuis le mardi 31 juillet 2007
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Race : blanche
Taille : 1,52 m= 5pd
Poids : 31 kg =70Lbs
Cheveux : bruns roux longs et ondulés
Yeux : bruns
Megan Coleman, 21 ans, originaire de Durban est la nouvelle Miss Afrique du Sud. Elle représentera son pays au concours de beauté Miss Monde en 2007 et à celui de Miss univers de la même année.
Souhaitons un excellent parcours à Miss Coleman, à l’instar de ses compatriotes Penelope Anne Coelen (Miss Monde 1978), Margaret Gardiner (Miss Univers 1978) et Anja Buettgen (Reine du Monde 2004)
Des prisonniers et autres détenus de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) ont tenté de s’évader samedi. La mutinerie, commencée un peu après 10 h, au moment où s’effectuaient les visites aux pensionnaires, a été contrée par une vive réaction des forces de l’ordre déployées en grand nombre. Le maintien de l’ordre, qui s’est fait à coups de gaz lacrymogène et de tirs de dissuasion pendant plusieurs heures, a occasionné officiellement, six blessés du côté des prisonniers, évacués d’urgence par les sapeurs-pompiers au Chu de Treichville.
Sur les raisons de la mutinerie qui s’est muée en tentative d’évasion en masse, le régisseur Yao Patrice explique que les détenus se plaignent des jours de visite : mardi, jeudi et samedi. « Comme dans les périodes de fin d’année, nous nous attendions à ce genre de coups des pensionnaires. Mais, nous ne savions pas et comment cela allait arriver. », revèle le régisseur, qui reconnaît la surpopulation de son établissement. La Maca, construite pour recevoir 1500 pensionnaires, en abritait jusqu’au vendredi 12 décembre, 5375. Yao Patrice précise, par ailleurs, que cette mutinerie n’a aucun lien avec celle de Bouaké.
Cecos, Bae, Crs 1, Crs 2, Préfecture de police, District 3 de police de Yopougon, etc. C’est en nombre impressionnant que les éléments des services et unités des forces de l’ordre ont assiégé, ce samedi-là, la Maca. La situation qui y prévalait en valait la peine. Selon le régisseur de la prison, M. Yao Patrice, lors du point de presse, la mutinerie a commencé par un groupe de détenus du bâtiment A. puis, elle s’est rapidement étendue à ceux du bâtiment B avant de gagner les pensionnaires du bâtiment C celui des grands bandits.
Le régisseur explique que sortant d’une rencontre avec des personnes extérieures, son attention a été attirée par un attroupement de détenus du bâtiment A qui semblaient mijoter quelque chose dans la cour. « M’étant approché d’eux pour comprendre, j’ai vu qu’un autre groupe plus excité que celui-là, s’est formé de l’autre côté de la cour et a foncé sur les salles abritant les ateliers. Le mouvement s’est emparé par la suite de tous les détenus des bâtiments A et B qui ont voulu forcer le passage pour s’évader. ».
Acculés par la foule de détenus survoltés, les gardes pénitentiaires ont bénéficié de la prompte intervention des agents du Cecos en poste dans l’établissement. C’est donc ensemble, que dans les premières minutes, ils ont fait face aux pensionnaires qui ont réussi à faire ouvrir le tristement célèbre bâtiment C. Fort heureusement, vont arriver sur les lieux les renforts constitués de toutes les unités et autres services de police. Sous le commandement du chef de la planification et des opérations du Cecos, le commissaire Robé Gogo Joachim, les interventions vont s’intensifier pour amener les manifestants à se regrouper dans la cour, derrière les barbelés qu’ils avaient réussi à détruire.
Pendant qu’ils étaient regroupés dans la cour et tenus en respect par les forces de l’ordre qui veillaient à ce qu’ils n’aillent pas plus loin, il y a un mouvement subit de panique aux environs de 15 h. La raison, certains prisonniers, soupçonnés être proches d’un certain Synaly, l’un des responsables de l’établissement, ont été violemment pris à partie par d’autres. Une rixe qui a requis l’intervention des policiers confinés hors de la cour. Sur réquisition écrite du procureur Daléba, présent sur les lieux, les forces de l’ordre ont dû pénétrer dans la cour pour rétablir l’ordre. Mieux, tous les occupants des bâtiments les ont réintégrés.
Jusqu’aux environs de 20 h, au moment où nous quittions les lieux, des ouvriers encerclés par les agents en armes s’attelaient à réparer les portes et grilles démolies. Notons la présence sur les lieux des casques bleus de l’Onuci et des acteurs des droits humains. Un journaliste Alerte Info qui avait annoncé trois morts a été arrêté. Il sera entendu au parquet de Yopougon ce matin. Source : Fraternité Matin, 14 Dec 2008