Cédrika Provencher, 9 ans, de Trois-Rivières, a disparu depuis le mardi 31 juillet 2007
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Race : blanche
Taille : 1,52 m= 5pd
Poids : 31 kg =70Lbs
Cheveux : bruns roux longs et ondulés
Yeux : bruns
Megan Coleman, 21 ans, originaire de Durban est la nouvelle Miss Afrique du Sud. Elle représentera son pays au concours de beauté Miss Monde en 2007 et à celui de Miss univers de la même année.
Souhaitons un excellent parcours à Miss Coleman, à l’instar de ses compatriotes Penelope Anne Coelen (Miss Monde 1978), Margaret Gardiner (Miss Univers 1978) et Anja Buettgen (Reine du Monde 2004)
Mme Animan Philomène, l’une des pionnières de la conduite des autobus explique comment elle s’est retrouvée à la Sotra après avoir suivi une formation au lycée professionnel hôtelier d’Abidjan.
Comment êtes-vous devenue machiniste à la Sotra ?
J’ai participé au concours de recrutement de machiniste organisé par la Sotra. Heureusement, tout s’est bien passé et j’ai été retenue. Mais, bien avant, il faut préciser que j’ai été au lycée professionnel hôtelier d’Abidjan de 1997 à 2000. Après mes trois années de formation dans cet établissement, je suis restée au chômage jusqu’à ce que je sois admise au test de machiniste. C’est en 2002 que j’ai été embauchée après un stage. Je suis l’une des premières femmes machinistes. Nous étions sept femmes dans notre promotion. Mais, nous ne sommes restées que deux sur l’ensemble du réseau.
Est-ce que c’est facile d’être femme et conductrice de gros engins comme les autobus ?
Aujourd’hui rien ne s’obtient facilement. En tant que femmes, nous ne pouvons plus rester tout le temps à la maison et attendre tout de l’homme. J’avoue qu’au départ, je n’ai jamais imaginé un instant que je deviendrai conductrice d’un autobus. En réalité j’avais vraiment peur des voitures. Mais, pendant ma formation d’hôtelière, j’ai passé mon permis de conduire, toutes catégories, au cours d’un stage au lycée hôtelier de San Pedro. C’est après cela qu’une dame m’a informée que la Sotra recrutait des femmes machinistes.
Avez-vous eu peur lors de vos premiers exercices de conduite de bus ?
Tout début est difficile. Il faut préciser qu’en dehors de la formation reçue à l’auto-école, je n’avais jamais conduit d’autres véhicules avant de me retrouver à la Sotra. Donc, j’avais un peu la trouille. Mais les choses sont allées rapidement parce que la société a un institut de formation performant qui nous a permis d’assimiler les cours. C’est un enseignement qui nous donne tous les rudiments nécessaires pour conduire en toute sérénité un bus. Après cette formation, on ne devrait plus avoir peur logiquement. Comme tout débutant sur le réseau, je partais lentement, mais aujourd’hui, c’est devenu un jeu pour moi.
Quels types de véhicules vous conduisez-vous aujourd’hui ?
J’ai déjà conduit tous les véhicules que la société a mis en circulation. Il s’agit des S105, les anciens Renault, ensuite les Sc 10, la R 312, la PR 100, le Tata Express, le PR 180 (articulé) et la Mercedes Khodro de type iranien. Mais, parmi toutes ces marques, ce sont les véhicules Tata qui sont difficiles à conduire. Parce que quand on commençait, on a travaillé avec des véhicules à boîte automatique. Or les Tata ont des boîtes à vitesse mécanique. Tout est un peu dur : l’embrayage, le levier. Il faut assez d’énergie pour les actionner. Cela nous fatigue souvent.
Comment se sont passés les premiers jours avec les clients ?
Beaucoup de personnes étaient émues quand d’autres se posaient des questions. Donc certains clients sont curieux et ils veulent savoir ce que vous êtes capable de faire avec le bus. D’autres par contre ont peur. Mais, après mes premiers voyages, j’ai reçu de nombreux satisfécits. D’ailleurs, un jour, un automobiliste qui m’a vue au volant d’un bus, s’est arrêté pour venir me remettre de l’argent en m’encourageant. Des usagers qui m’ont remarquée, préfèrent maintenant emprunter le bus que je conduis. Aujourd’hui, nous sommes 18 sur le réseau et nous avons démystifié la conduite des bus. Avec les femmes, il y a plus de prudence. En 6 ans de métier, je n’ai eu que deux cas d’accrochage pour lesquels je n’étais pas en cause.
Cela fait 6 ans que vous conduisez les autobus. Comment réagit votre époux ?
Mon époux m’a toujours soutenue. Il sait que je suis une battante qui aime se défendre seule. Je suis heureuse dans ce métier parce que mon époux respecte ce que je fais et cela m’a facilité la tâche.
Justement est-ce qu’il s’est adapté à vos heures de travail quand on sait que vous commencez souvent à 5h du matin ?
Bien sûr qu’il s’est adapté à mon planning de travail. Avant même d’être à la Sotra, je menais quelques petites activités économiques qui faisaient que je sortais très tôt le matin. Aujourd’hui, je suis une femme épanouie. C’est vrai que je n’ai pas encore d’enfant avec mon époux. Nous sommes ensemble depuis 15 ans, mais nous nous sommes mariés en 2004. Le plus important, c’est qu’il me soutient dans mon travail qui n’est pas toujours facile pour une femme au foyer.
Quels sont vos rapports avec vos voisins de quartier ? Est-ce qu’ils vous trouvent différente ?
C’est avec enthousiasme et fierté que certains nous accueillent. Ils se demandent comment en tant que femme nous arrivons à supporter les nombreuses injures dans les bus. Pour moi, cela ne m’a jamais posé de problème. Quand on cherche à réaliser ses rêves, on feint de ne rien entendre et de ne pas comprendre certaines choses. Source : Nord Sud Media
Le titre est de ADI-DIN