Villes & Stades
Edmonton Le stade du Commonwealth, 59 500 places
Montréal : Le Stade olympique, capacité 55 000 places
Ottawa : Le stade Frank Clair de Lansdowne Park, 28 826 places
Toronto : National Soccer Stadium, 20 000 places
Vancouver : Le stade Swangard, capacité 10 000 places
Victoria : Le Royal Athletic Park, 10 000 places
Canada, un grand pays
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Programme officiel d’hospitalité 14 juin - 28 juin 2009
Avec la participation de six champions de six continents, celle de l’Italie, vainqueur de la Coupe du Monde FIFA 2006, ainsi que celle du pays hôte, l’Afrique du Sud, cette grande fête du football sera "l’échauffement" pour la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010. La liste des pays participants inclut l’Espagne, tenant du titre européen, ainsi que les États-Unis, l’Iraq, le Brésil, l’Égypte et le vainqueur de la Coupe des Nations de l’OFC, la Nouvelle-Zélande.
Une fantasia en ouverture
Sous les acclamations du public en liesse, un flot apparemment intarissable de jeunes gens s’engouffre dans l’Ellis Park accompagné par le battement assourdissant des tam-tam. Ovationnés par la foule, ils entament une danse, tandis qu’une voix retentit dans les tribunes et s’élève dans l’azur sud-africain pour souhaiter la bienvenue au monde entier - Absheni !, Sanibonani !, Bonjour ! Un petit groupe de jeunes surgit d’un "kraal" africain (hutte) et se met à jouer au football, entouré par le cercle des enfants qui les encouragent joyeusement. Le cri Laduma résonne en prélude à l’explosion d’un nuage de fumée multicolore, qui prend la forme de l’Afrique au son d’un embrasement musical étourdissant. Vêtus de costumes aux couleurs vives représentant les peuples d’Afrique de l’Est, de l’Ouest, du Nord et du Sud, les danseurs laissent éclater leur joie de partager la beauté de la culture africaine avec le monde entier. Les musiciens pénètrent sur la scène et avec eux entre l’histoire vivante de tout un continent.
Une déferlante d’enfants en chemise blanche arrive en dansant, puis forme les mots Ke Nako, du nom de la chanson jouée en arrière-plan. D’autres enfants s’avancent alors d’une démarche quasi-saccadée, s’emparent de pots de peinture et en un tournemain, éclaboussent leurs tee-shirts blancs d’une myriade de couleurs qui, comme par magie, dessinent le drapeau de l’Afrique du Sud. Un drap blanc en soie est tendu au-dessus des enfants, que l’on voit, filmés par une caméra, en train de rire et de peindre le tissu qui les surplombe. Bientôt, l’emblème de la Coupe des Confédérations de la FIFA prend forme. Des porteurs de drapeau entrent dans le stade pour placer les drapeaux des huit pays participants tout autour du logo du tournoi.
Le public applaudit à tout rompre dans une cacophonie tonitruante de cris, d’acclamations, de sifflets et de vuvuzelas. Une marée de drapeaux inonde les tribunes et le cœur des Sud-africains se gonfle de fierté lorsque le coup d’envoi officiel de la Coupe des Confédérations de la FIFA 2009 est donné. L’Afrique du Sud nous a offert une fantasia exubérante, débordante de fraîcheur et de vitalité, un hymne à l’Afrique qui a littéralement donné vie au slogan officiel du tournoi : Ke Nako [Il est temps].
696 écoliers de Gauteng ont pris part au spectacle, qui s’accompagnait d’une musique magnifique interprétée par des artistes de renommée mondiale, tels Yvonne Chaka Chaka, Hugh Masekela, Bhekumuzi Luthuli, Siphokazi et le groupe Kwela Tebza, un trio de frères joueurs de flûteau. L’équipe de production responsable du spectacle aux sonorités résolument africaines était pilotée par le VWV Consortium, qui se compose de deux grands noms, VWV Group et Till Dawn Entertainment. Cette dernière est dirigée par Lebo M, co-producteur primé de la comédie musicale "Le Roi Lion". L’agence de marketing britannique Jack Morton Worldwide leur a prêté main-forte en tant que productrice associée. Rappelons qu’elle était productrice des cérémonies d’Athènes 2004 et consultante pour Pékin 2008. Dimanche 14 juin 2009
Une note africaine pour finir
La cérémonie de clôture de la Coupe des Confédérations s’est terminée dimanche avec la formation d’une immense carte humaine représentant l’Afrique, juste avant le coup d’envoi de la finale entre le Brésil et les Etats-Unis à Johannesburg.
Le fils du footballeur camerounais Marc-Vivien Foé a également rendu hommage à son père, mort d’un arrêt cardiaque le 26 juin 2003 pendant un match de Coupe des Confédérations en France. "La vie n’a plus été la même sans papa (...) Je me sens fier et humble d’être devant vous aujourd’hui et mon père l’aurait été aussi", a déclaré devant des milliers de supporteurs, Marc Scott Foé, vêtu d’un maillot camerounais portant le numéro 17, celui de son père.
"Merci du fond du coeur de conserver l’héritage de mon papa", a conclu le jeune homme de 14 ans sous les applaudissements nourris du public.
Durant la cérémonie, à laquelle assistait le président sud-africain Jacob Zuma, environ 150 artistes ont formé sur le terrain les contours du continent africain et un immense ballon représentant le monde, avec des photos des supporteurs et des drapeaux des huit nations participants au tournoi, avait été placé au dessus du stade d’Ellis Park.
"La cérémonie de clôture était magnifique. Tout le monde formait une immense carte de l’Afrique qui était très bien faite. C’était impressionnant et très professionnel", a noté Leon Giese, un spectateur de 34 ans. "Nous sommes très fiers car c’est la fin du tournoi et tout s’est très bien passé", s’est réjouit ce jeune chef d’entreprise, qui a déjà réservé ses billets pour la Coupe du monde l’année prochaine en Afrique du Sud.
L’ambiance n’était cependant pas aussi "électrique" que mercredi soir à Pretoria lors de la demi-finale entre le Brésil et l’équipe nationale sud-africaine des Bafana Bafana, a reconnu M. Giese, qui est venu comme la plupart des supporteurs soutenir le Brésil.
Des fans, brandissant de drapeaux sud-africains et brésiliens, criaient "Les Brésiliens sont les champions", "Vive le Brésil", tout en essayant de danser la samba. "Les Brésiliens vont gagner, c’est la meilleure équipe du tournoi", a assuré James Chungu, enseignant à Nelspruit, à environ 330 km de Johannesburg.
"Cela aurait pu être un moment merveilleux si les Bafana avaient joué ce soir mais que peut-on dire ? Ils doivent améliorer leur technique d’ici la Coupe du monde l’année prochaine", a-t-il estimé. L’Espagne a remporté dimanche après-midi la troisième place de la Coupe des Confédérations contre l’Afrique du Sud (3-2 a.p.). (AFP) Dimanche 28 juin 2009
Le Brésil : trois buts en une mi-temps (2:3) Tout le monde s’en doutait, la finale d’Afrique du Sud 2009 entre les Etats-Unis et le Brésil n’aurait rien à voir avec le match du 18 juin dernier entre ces deux formations. Ce qui était moins prévisible, c’est que le début de rencontre serait le négatif du duel de Pretoria.
Felipe Melo avait marqué dès la septième minute, sur un centre venu de la droite ? Clint Dempsey déflorait ce soir le tableau d’affichage à la 10ème minute d’une jolie reprise au premier poteau sur un centre de Jonathan Spector, bien évidemment de la droite (1:0, 10’).
Le Brésil réagissait vite, Robinho enroulait une frappe dans la surface, Tim Howard veillait (12’). Kaká, pour une fois laissé tranquille par son chien de garde Dempsey, parvenait à glisser à Felipe Melo aux 18 mètres. La frappe du Florentin était repoussée des deux poings par le portier US (25’). Dans la foulée, le gardien d’Everton parfaisait son show en anéantissant un magnifique une-deux à droite Kaká-Maicon : il repoussait la frappe surpuissante du défenseur auriverde d’un réflexe miraculeux (27’).
Le jeu des Sud-Américains était un peu stéréotypé, très en largeur et pas assez dans la profondeur. Sur chacun des centres, les défenseurs américains se délectaient à écarter le danger à grand renfort de coups de boules ou de tacles façons hockeyeurs. Mieux, ils exploitaient toutes les situations de contre. Sur l’un d’entre eux, ils se vengaient du deuxième but qu’ils avaient pris par Robinho à Pretoria à la 20ème minute. Sur un corner brésilien, Landon Donovan récupérait, passait la cinquième, servait Charlie Davies à gauche, qui lui remettait plein axe. L’attaquant des LA Galaxy contrôlait et ajustait Julio Cesar (2:0, 27’). Stupeur à l’Ellis Park.
Howard ne pouvait pas tout Les Auriverdes avaient le mérite de ne pas abdiquer. Robinho décalait Kaká à gauche dans la surface, mais Howard était encore là (35’). Le gardien chauve finissait de dégouter l’attaquant de Manchester City d’une nouvelle claquette sur un tir en force (41’).
Pourtant, juste après la pause, le parallèle avec le match de poule s’arrêtait : Maicon servait Luis Fabiano à l’orée de la surface, le buteur sévillan réussissait une merveille de pivot, le Brésil revenait (2:1, 46’). Le danger se rapprochait sur un corner repris de la tête par Lucio et repoussé par l’inévitable dernier rempart yankee (58’). Et de nouveau sur une autre tête de Kaká, cette fois dégagée en catastrophe par le Toffee (60’).
Les hommes de Bob Bradley étaient très malmenés, mais avaient du répondant. Donovan (65’) puis Dempsey (66’) mettaient Cesar à contribution. La tension montait, Dani Alves, le héros brésilien de la demi-finale faisait son entrée. Luis Fabiano était bien lancé en profondeur, l’homme aux gants bouillants s’interposait encore (71’). Mais il ne pouvait pas tout faire. Kaká débordait à gauche, centrait fort et à deux mètres du but, Robinho trouvait la barre. Le rebond était pour Luis Fabiano qui, de la tête, mettait les deux équipes à égalité (2:2, 74’).
Les Blancs avaient de plus en plus de mal à contenir les assauts des Canarinhos. Et ce qui ressemblait de plus en plus à une évidence se produisait sur un corner : Elano déposait le cuir sur la tête de Lucio qui envoyait les siens au paradis (2:3, 84’). Les Américains allaient sans doute longtemps regretter d’avoir laissé passer ce qui aurait été leur premier titre majeur au plan international. Pour les Sud-Américains, ce n’est "que" la troisième Coupe des Confédérations de leur palmarès (1997, 2005 et 2009).
L’Espagne au bout du suspense (3:2)
Les champions d’Europe ont pris la troisième place d’Afrique du Sud 2009 en battant le pays hôte en prolongation ce dimanche 28 juin au Royal Bafokeng Stadium de Rustenburg.
Comme pour prouver leur intérêt pour cette rencontre, les deux formations avaient belle allure au coup d’envoi. La présence du duo d’attaque espagnol Fernando Torres - David Villa nous donnait notamment l’occasion d’assister à la lutte pour le Soulier d’Or adidas.
Le buteur du Valence CF était d’ailleurs le premier à se mettre en évidence sur une jolie frappe enroulée, détournée des poings par Itumeleng Khune (5’). Il fallait ensuite attendre la demi-heure de jeu pour voir les Bafana Bafana inquiéter Iker Casillas. Siphiwe Tshabalala envoyait des 25 mètres une superbe tentative, repoussée par le portier ibère, mais mal reprise en demi-volée par Matthew Booth (36’).
Sans doute bousculée par Vicente Del Bosque, l’Espagne revenait de la pause avec l’envie d’en finir rapidement. Sergio Busquets marquait même à la 48ème minute, un but refusé pour hors-jeu. Puis Albert Riera (62’) et Santi Cazorla (64’) tombaient à nouveau sur Khune, l’une des révélations de ce tournoi.
Une histoire de coups francs Joel Santana décidait alors de se priver de son meneur de jeu, Steven Pienaar, pour faire entrer un attaquant supplémentaire, Katlego Mphela (64’). Un choix tactique qui aurait pu tout changer…
Sur un énième centre de Tshabalala, l’ancien attaquant de Strasbourg manquait son contrôle du droit mais envoyait une fusée du gauche sous la barre de Casillas (0:1, 73’).
Les vuvuzuelas s’en donnaient alors à cœur joie, l’exploit était tout proche. Puis vint cette cruelle 88ème minute. Comme face au Brésil et Daniel Alves en demi-finale, l’Afrique du Sud allait alors céder face à Daniel Guiza (1:1, 88’). Pire, le remplaçant de Torres doublait la mise dans la minute suivante sur un centre-tir envoyé en pleine lucarne (2:1, 89’).
Anéantis, les supporters sud-africains décidaient de quitter le stade. C’était donc depuis le parking que certains d’entre eux allaient entendre le coup de tonnerre de cette fin d’après-midi. De près de 30 mètres, Mphela expédiait un coup franc direct titanesque dans le but espagnol (2:2, 90’+3). Voilà qui nous assurait encore trente minutes de spectacle.
Comme dans le temps réglementaire, il fallait attendre la deuxième mi-temps pour s’enflammer. Au changement de côtés, Xabi Alonso centrait sur coup franc pour… personne. Khune était surpris et battu pour la troisième fois du match (3:2, 107’). Une fois de trop pour des hôtes fatigués…
Afrique : Afrique du Sud, Egypte
Asie : Irak
Amérique Centrale, du Nord et Caraïbes : Etats-Unis d’Amérique
Amérique du Sud : Brésil
Europe : Espagne, Italie
Océanie : Nouvelle-Zélande
2005
Vainqueur : Brésil
Deuxième : Argentine
Troisième : Allemagne
Quatrième : Mexique
2003
Vainqueur : France
Deuxième : Cameroun
Troisième : Turquie
Quatrième : Colombie
2001
Vainqueur : France
Deuxième : Japon
Troisième : Australie
Quatrième : Brésil
1999
Vainqueur : Mexique
Deuxième : Brésil
Troisième : Etats-Unis d’Amérique
Quatrième : Arabie Saoudite
1997
Vainqueur : Brésil
Deuxième : Australie
Troisième : République tchèque
Quatrième : Uruguay
1995
Vainqueur : Danemark
Deuxième : Argentine
Troisième : Mexique
Quatrième : Nigeria
1992
Vainqueur : Argentine
Deuxième : Arabie Saoudite
Troisième : Etats-Unis d’Amérique
Quatrième : Côte d’Ivoire
Source : FIFA
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