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Après l’attaque meurtrière dont ont été victimes ses hommes, le capitaine de l’équipe de football du Togo, Emmanuel Adebayor, a déclaré vendredi soir que sa sélection pourrait se retirer de la Coupe d’Afrique des nations (CAN).
Le capitaine de l’équipe de football du Togo, Emmanuel Adebayor, a déclaré vendredi soir que sa sélection pourrait se retirer de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) après le mitraillage de son bus en Angola. Le chauffeur a été tué et neuf personnes ont été blessées, dont deux joueurs, dans l’attaque survenue alors que le bus entrait dans l’enclave angolaise de Cabinda. "En tant que capitaine de mon équipe nationale je peux dire que si la sécurité n’est pas assurée, alors peut-être que nous partirons demain (samedi)", a déclaré l’attaquant de Manchester City à BBC World Service. "Je vais parler avec mon équipe et nous allons prendre la décision qui sera la bonne pour nos carrières, nos vies et nos familles. Au bout du compte, il ne s’agit que de football", a-t-il dit. "De nombreux joueurs veulent partir. Ils ont vu la mort et veulent rentrer auprès de leurs familles." L’ancien joueur d’Arsenal, passé en France par le FC Metz et Monaco, a indiqué que l’attaque avait duré environ une demi-heure.
"Ils ont abattu notre chauffeur. Il n’y avait plus personne pour conduire le bus. (...) Tous les joueurs, tous les passagers, pleuraient, criaient, appelaient leurs mères, téléphonaient en prononçant leurs dernières paroles, car ils pensaient qu’ils allaient mourir." L’attaque a été revendiquée par le Front de libération de l’enclave de Cabinda (FLEC). La Coupe d’Afrique des nations doit commencer dimanche et la Coupe du Monde, organisée en Afrique du Sud, dans cinq mois. Source : REUTERS, 9 janvier 2010 - 18H50
Le bras armé des Forces de libération de l’État de Cabinda (FLEC) a revendiqué l’attaque contre la sélection nationale de football du Togo. Le chauffeur a été tué et neuf personnes ont été blessées. La CAN sera toutefois maintenue.
Neuf membres de la délégation du Togo ont été blessés et un chauffeur tué lors du mitraillage de leur bus qui franchissait la frontière entre le Congo-Brazzaville et l’Angola, où débute dans deux jours la Coupe d’Afrique (CAN-2010), jetant l’effroi sur la compétition. La Confédération africaine de football (CAF) a cependant confirmé vendredi soir que la compétition aurait bien lieu.
Le défenseur Serge Akakpo (Vaslui FC/ROM) et le gardien Kodjovi Obilalé (GSI Pontivy/FRA) ont été plus sérieusement touchés et opérés dans un hôpital à Cabinda, mais il n’y a "pas de risque de décès" dans la délégation togolaise et "tout se passe bien", selon Richmond Forson, défenseur du Togo interrogé par la chaîne sportive Infosport. L’attaque a été revendiquée par le Front de libération de l’enclave de Cabinda (FLEC). Cette enclave, province angolaise pétrolifère entre la République démocratique du Congo (RDC) et le Congo-Brazzaville, est déchirée, depuis l’indépendance de l’Angola en 1975, par un conflit séparatiste.
La description de l’attaque fait froid dans le dos. "On a été mitraillé à la sortie du Congo-Brazzaville, on a reçu des balles, on rentrait dans l’Angola, on a pris une rafale à l’avant du bus et on s’est tous couché", a expliqué Thomas Dossevi, joueur du Togo, à l’AFP, confirmant une information d’Infosport.
"Balle dans le dos, balle dans les reins"
Serge Akakpo "a pris une balle dans le dos", le gardien Kodjovi Obilalé en "a pris une dans les reins, a poursuivi Dossevi. L’entraîneur des gardiens et le docteur ont été touchés. (...) Ils sont dans un hôpital à Cabinda." La Fédération togolaise de football (FTF) parle d’un total de neuf blessés et d’un mort, le chauffeur d’un bus. Selon un joueur, ce dernier conduisait le bus des bagages. Il roulait en avant du convoi et semble avoir subi un feu nourri. "On avait rempli les formalités, avait précisé plus tôt Dossevi sur Infosport. On était encadré par la police. Tout était clean. Il y a eu un mitraillage puissant. La police a riposté." "On se serait cru à la guerre, avait-il confié. On est choqué. Quand on sort du bus, on se dit +pourquoi nous ?+. On n’a pas beaucoup envie de jouer la CAN. On pense aux copains, aux joueurs blessés." La CAN se jouera-t-elle ?
"Si on peut boycotter la CAN, autant le faire, a expliqué le milieu Alaixys Romao (Grenoble/FRA), interrogé par Infosport. Si on peut annuler tous les matches, pourquoi pas. On ne pense qu’à rentrer à la maison." Le Togo doit débuter la CAN contre le Ghana le lundi 11 janvier à Cabinda. Dans l’après-midi, il a un temps été envisagé de suspendre la compétition, avant que la CAF n’annonce qu’elle aurait bien lieu. Les matches du groupe B (Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Burkina Faso), programmés à Cabinda, pourraient être délocalisés à Luanda, selon des sources proches du comité d’organisation (Cocan).
Interrogé par l’AFP, le Cocan assurait dans un premier temps qu’un pneu du bus avait éclaté et déclenché un mouvement de panique. "C’est un scandale de dire ça, on a vraiment été mitraillé. Si on avait pu prendre des photos, des images, ce serait déjà sur internet", s’est emporté Dossevi, interrogé par l’AFP. Vendredi soir, la radio angolaise ne mentionnait pas cet incident ouvrant son journal... sur l’entraînement de l’équipe nationale d’Angola, a constaté un journaliste de l’AFP.
Le ministre angolais des droits de l’Homme, Angonio Bento Bembe, ancien dirigeant séparatiste du Cabinda, a qualifié l’attaque d’"acte terroriste". Et la France a condamné l’attaque "avec la plus grande fermeté", appelant dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères "à tout mettre en oeuvre pour arrêter" ses auteurs. Source : AFP, 8 janvier 2010 - 18H50