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Le ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI) et le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) présentent La nouvelle frontière de l’Afrique : Innovation. Technologie. Prospérité
Lieu : Hôtel Fairmont Château Laurier, Ottawa, Canada
Dates : 4 et 5 février 2010
Au XXIè siècle, l’Afrique sera un continent dynamique et innovateur. La nouvelle Afrique représente un réservoir de jeunes talents, un marché croissant pour les technologies de pointe et une source d’idées neuves. Les nouvelles technologies de l’information et des communications permettront aux entrepreneurs, aux éducateurs et aux professionnels de la santé de surmonter les obstacles systémiques que peuvent présenter la distance et les frontières. Les citoyens et les journalistes mettent au point des outils innovateurs pour responsabiliser leurs fonctionnaires. De plus, de nouvelles solutions sur le plan agricole promettent des exportations croissantes et d’assurer la sécurité alimentaire sur le continent. En dépit des défis amplement publicisés, l’Afrique est un continent qui présente des possibilités très intéressantes.
Cette conférence vise à enrichir nos échanges sur l’Afrique au moyen de présentations et d’une analyse concernant les développements positifs sur ce continent. Nous avons l’intention de mettre l’accent sur les histoires de réussite en Afrique pour en tirer des enseignements et prévoir les tendances futures. Nous trouvons par ailleurs qu’il est particulièrement intéressant d’approfondir les nombreux moyens à notre disposition pour encourager l’innovation sur ce continent dans le cadre des relations Canada-Afrique.
SIMON MOORE
Simon Moore est professeur agrégé à l’Université Bentley, au Massachusetts. Auteur et coauteur de nombreux livres et articles, il a beaucoup écrit sur les enjeux mondiaux, sur la gestion des risques et de la réputation, ainsi que sur la diplomatie publique. Il a publié, fait des présentations et procédé à des consultations dans plusieurs pays. Ses récents travaux intègrent la diplomatie publique, la gestion de la réputation, les nouvelles technologies et l’ère de l’information. Dans le cadre de ses recherches en cours, il se penche également sur la stratégie de communication mondiale et l’influence de la révolution informationnelle sur les crises, les enjeux et la gestion de la perception par les gouvernements, les sociétés et les organisations sans but lucratif. Simon Moore a obtenu son doctorat à l’Université d’Oxford.
IAN SMILLIE
Ian Smillie est l’un des fondateurs de l’organisation non gouvernementale canadienne Inter Pares, et a été directeur général de CUSO. Depuis 1983, il est consultant indépendant en développement et écrivain. Son tout dernier livre, paru en 2009, s’intitule : Freedom from Want : The Remarkable Story of BRAC. M. Smillie est un chef de file de la campagne visant à mettre fin aux « diamants de sang ». Il a contribué à la création du Processus de Kimberley, un régime de certification des diamants bruts faisant l’objet d’un commerce international, et il a été le premier témoin lors du procès de Charles Taylor, jugé pour crimes de guerre à La Haye. Il préside la Diamond Development Initiative et travaille actuellement en collaboration avec le Center for Global Development sur la question de la « dette odieuse ». Ian Smillie est membre de l’Ordre du Canada.
BEN PETERSON
Ben Peterson est le cofondateur de jhr (Journalists for Human Rights), la plus grande organisation canadienne de développement des médias internationaux, dont il est également le directeur général. Il détient un baccalauréat en économie et un baccalauréat spécialisé en études politiques obtenus auprès de l’Université Queen’s, ainsi qu’une maîtrise scientifique en théorie politique de la London School of Economics. M. Peterson a reçu de nombreux prix nationaux et internationaux pour son travail, notamment celui des 40 Canadiens performants de moins de 40 ans, la Bourse d’Action Canada et la Alumni Humanitarian Award de l’Université Queen’s.
ABDALLAH S. DAAR
Abdallah S. Daar est professeur de sciences de la santé publique et de chirurgie à l’Université de Toronto. Il est également chercheur principal et directeur du Programme sur l’éthique et la commercialisation, au McLaughlin-Rotman Centre for Global Health, Réseau de santé universitaire et Université de Toronto. L’essentiel de ses recherches porte sur l’utilisation des sciences de la vie pour corriger les inégalités mondiales en matière de santé, en ciblant plus particulièrement le renforcement des capacités scientifiques et l’accroissement de l’innovation dans les pays en développement. Il étudie également la façon dont les technologies peuvent être transférées rapidement du « laboratoire au village ».
AKIN ADESINA
Akin Adesina est vice-président (Politique et partenariats) à l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA), une nouvelle entité dynamique instaurée par la Fondation Rockefeller et la Fondation Bill et Melinda Gates, dans le but de provoquer une révolution verte en Afrique et sortir ainsi des millions d’agriculteurs démunis de la pauvreté et de l’insécurité alimentaire.
M. Adesina a reçu le Outstanding Black Agricultural Economist Award de l’American Agricultural Economics Association en reconnaissance de sa brillante contribution universitaire et gestionnelle dans le domaine de l’économie agricole et de l’agriculture internationale. Le 1er septembre 2007, il a reçu le prestigieux Prix Yara pour la Révolution verte en Afrique à Oslo, en Norvège, pour son leadership à cet égard.
ALICE MUNYUA
ALICE MUNYUA est responsable de Kenya ICT Action Network (KICTANet), et de East African Internet Governance Forum (EAIGF). Militante chevronnée de la société civile africaine, elle travaille sur la communication de l’information, la politique, les règlements et la gouvernance de l’Internet. Elle siège au conseil d’administration de la Communications Commission of Kenya (CCK), est vice-présidente du Kenya Network Information Centre (gestionnaire des ccTLD de KENIC-Kenya), et représentante du Kenya au Conseil consultatif gouvernemental sur l’Internet. Elle participe également à la recherche sur le genre dans les TIC pour le développement en Afrique.
ALEX C. EZEH
Alex C. Ezeh est directeur général du African Population and Health Research Center (APHRC), dont il a joint les rangs en 1998 (c’était alors un programme du Conseil de la population à Nairobi) en qualité de titulaire de bourse principal. Il a été nommé directeur général de l’APHRC en 2001, et il a mené la jeune institution vers une croissance phénoménale jusqu’à ce jour. À l’heure actuelle, il participe aux conseils et aux comités de plusieurs organisations internationales de santé publique.
JESSICA COLACO
Jessica Colaco est chercheuse principale au Strathmore Research and Consultancy Centre (SRCC) et évangéliste des technologies mobiles au Kenya. Au début de l’année, Business Daily l’a désignée comme l’une des 40 femmes de moins de 40 ans les plus performantes du monde des affaires kényan.
En tant qu’étudiante de premier cycle, elle a envisagé la possibilité d’étudier les systèmes d’information géographique (SIG) pour préparer sa thèse. Elle a mis au point une application mobile appelée Wireless Map Service (WMS), qui a suscité l’approbation générale du public lors de la 10e exposition des étudiants en génie de l’IEEE. MARKETA D. EVANS est conseillère en responsabilité sociale des entreprises (RSE) auprès du gouvernement du Canada pour le secteur de l’extraction. À ce titre, son rôle est de communiquer au gouvernement les attentes à l’égard du comportement des entreprises, d’aider celles-ci ainsi que les intervenants à régler les différends relatifs à la conduite des compagnies d’extraction canadiennes (exploration minière, pétrolière et gazière) à l’étranger, et de participer à la mise en œuvre des normes de rendement en matière de RSE.
Mme Evans
Mme Evans a passé 10 ans à des postes de haute direction dans le secteur bancaire canadien, et a été directrice générale du Munk Centre for International Studies, à l’Université de Toronto. Ses recherches et son enseignement portaient sur le rôle des acteurs non étatiques dans le développement international et la conscience sociale à l’échelle mondiale. Elle détient un doctorat en science politique de l’Université de Toronto.
BOUBAKAR BARRY
BOUBAKAR BARRY est coordonnateur de l’Unité de recherche et d’enseignement à l’Association des universités africaines (AUA). Avant d’entrer à l’AUA en 2006, il a été directeur du Centre informatique de l’Université de Cheikh Anta Diop University (UCAD) au Sénégal pendant huit ans. Il participe à plusieurs activités ayant trait aux TIC dans toute l’Afrique. Il est le correspondant au Sénégal du Réseau pour la société de l’information en Afrique (RINAF) et chef d’équipe de son groupe de travail « matériel et logiciels à bas prix ». Il a également été coordonnateur national du Réseau pour la formation des enseignants du Sénégal.
NEIL TUROK
NEIL TUROK, Directeur, Institut Perimeter pour la physique théorique, Canada. Ancien président du groupe de physique mathématique à l’Université de Cambridge, M. Turok a obtenu son doctorat auprès de l’Imperial College de Londres. Il a travaillé dans plusieurs domaines de la physique théorique et de la cosmologie, et plus précisément sur l’élaboration de théories fondamentales et de nouveaux essais d’observation.
Né en Afrique du Sud, M. Turok a fondé l’African Institute for Mathematical Sciences (AIMS) en 2003. Situé dans la ville du Cap, ce centre d’enseignement universitaire supérieur contribue au développement des mathématiques et de la science dans tout le continent africain (voir www.aims.ac.za et www.nexteinstein.org). En récompense de ce travail et de ses contributions à la physique théorique, M. Turok s’est vu décerner en 2008 un prestigieux prix TED ainsi que le prix de la « Personne la plus novatrice » au Sommet mondial de l’innovation et de l’entrepreneuriat.
Contact : AfricaNewFrontier@crdi.ca
Source : (MAECI) et (CRDI), 11 janvier 2010