Villes & Stades
Edmonton Le stade du Commonwealth, 59 500 places
Montréal : Le Stade olympique, capacité 55 000 places
Ottawa : Le stade Frank Clair de Lansdowne Park, 28 826 places
Toronto : National Soccer Stadium, 20 000 places
Vancouver : Le stade Swangard, capacité 10 000 places
Victoria : Le Royal Athletic Park, 10 000 places
Canada, un grand pays
FIFA - Canada 2007
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Association canadienne de soccer
Légende : Rang Nation Or Argent Bronze Total
1. Canada 14 7 5 26
2. Allemagne 10 13 7 30
3. Etats-Unis 9 15 13 37
4. Norvège 9 8 6 23
5. Corée du Sud 6 6 2 14
6. Suisse 6 0 3 9
7. Chine 5 2 4 11
8. Suède 5 2 4 11
9. Autriche 4 6 6 16
10. Pays-Bas 4 1 3 8
11. Russie 3 5 7 15
12. France 2 3 6 11
13. Australie 2 1 0 3
m14. Rép. tchèque 2 0 4 6
15. Pologne 1 3 2 6
Le Canada y croyait, et même s’il a douté, il l’a fait : au terme de ses Jeux de Vancouver, il est au sommet du classement des nations, avec un nombre record de médailles d’or (14) pour un pays aux JO d’hiver. "Ces Jeux sont les nôtres et nous allons les gagner", avait annoncé au début des Jeux Michael Chambers, le président du Comité olympique canadien. Mais malgré l’enthousiasme des "Go Canada Go" retentissant dans tout le pays, le pari semblait loin d’être gagné à mi-parcours, avec seulement huit médailles, dont quatre en or.
Les responsables du sport canadien, qui n’avaient pas lésiné sur les moyens, avec un programme "Own the Podium" ("A nous le podium") mis en place spécialement pour assurer la réussite sportive de Team Canada, et un financement de 110 millions de dollars canadiens (environ 73 millions d’euros) sur cinq ans, s’en étaient même publiquement inquiétés.
Lorsque Chambers continuait à assurer le 20 février en conférence de presse que l’objectif de terminer première nation "restait inchangé", incitant à "faire les comptes en fin de JO", il avait du mal à convaincre son auditoire, qui y voyait surtout une manifestation de la méthode Coué.
Une razzia de titres lors des dernières journées de compétition, en curling messieurs ou en hockey sur glace dames, comme attendu, mais aussi en patinage de vitesse, en short-track ou en snowboard (géant parallèle), est pourtant venue le conforter dans son analyse.
Le record de titres compense très largement la déception du ski alpin et le léger retrait sur l’objectif initial d’une trentaine de médailles (il y en a finalement 26).
Le ratio de médailles d’or (plus d’une sur deux, contre une sur trois pour l’Allemagne et une sur quatre pour les Etats-Unis) est d’autant plus impressionnant que lors des Jeux d’été de Montréal en 1976, puis lors des Jeux d’hiver de Calgary en 1988, le Canada n’était pas parvenu à décrocher le moindre titre. Une "malédiction" brisée le 14 février par Alexandre Bilodeau, vainqueur de l’épreuve des bosses sur la piste de Cypress Mountain.
Les médias canadiens ont rendu un hommage particulier aux femmes, qui ont apporté une contribution décisive en remportant 15 (et demi en comptant le couple en danse patinage artistique) des 26 médailles olympiques.
Dimanche, Chambers a salué ce "succès sans précédent", tandis qu’un autre dirigeant du comité olympique canadien, Marcel Aubut, se félicitait d’avoir vu les Jeux "produire des héros dans tous les coins du pays".
Les organisateurs peuvent en effet se réjouir d’avoir réussi tous leurs paris : finir premier au tableau des médailles, mais en suscitant un succès populaire dans tout le Canada et sans perdre la bonne réputation de pays accueillant et chaleureux. AFP, Vancouver (Canada), 28 févr. 2010
En remportant le tournoi de hockey sur glace face aux Etats-Unis en finale (3-2), le Canada a décroché sa 14e médaille d’or. Le pays hôte termine en tête du tableau des médailles devant l’Allemagne et les Etats-Unis. « Ces Jeux sont les nôtres et nous allons les gagner », avait annoncé au début des Jeux Michael Chambers, le président du Comité olympique canadien.
Le Canada a réussi son pari, pourtant loin d’être gagné d’avance, de se hisser à domicile à la première place au tableau des nations, en établissant en outre un nouveau record de 14 médailles d’or, qui lui permet de devancer l’Allemagne et les Etats-Unis.
Parmi les autres grandes nations des Jeux d’hiver, seule la Russie et, à un degré moindre, l’Autriche ont raté leur rendez-vous de Vancouver.
Le Canada a fait mieux que les 13 titres de l’URSS en 1976 à Innsbruck et de la Norvège en 2002 à Salt Lake City. Cerise sur le gâteau, ce record historique de 14 médailles a été établi lors d’une finale de hockey sur glace d’anthologie dimanche contre le grand rival américain. L’affront du zéro pointé de Calgary en 1988 est largement lavé. Reste à confirmer ce nouveau statut à Sotchi dans quatre ans.
Les Américains ont remporté le plus grand nombre de médailles lors d’une même édition avec 37 podiums, un de plus que l’Allemagne à Salt Lake City, en 2002.
La France, pour sa part, termine 12e avec deux médailles d’or et un total de 11 podiums, record de 2002 égalé. (Avec AFP)
Le Canada a répondu aux attentes de tout un peuple et a battu les Etats-Unis 3 à 2 après prolongation pour remporter la médaille d’or du tournoi de hockey sur glace hommes, le titre le plus attendu, le plus désiré par les supporteurs locaux, dimanche aux JO de Vancouver. Pour de nombreux Canadiens ces JO organisés à la maison ne pouvaient pas être une réussite sans cette médaille d’or. Ce 14e titre remporté à Vancouver par le Canada, un record, est la cerise sur le gâteau pour un pays qui a réussi une belle moisson lors de la dernière semaine des JO.
Le pays entier s’était arrêté pour regarder le match considéré comme le plus important disputé au Canada depuis la "Série au sommet" de 1972 contre l’URSS.
"Le hockey ce n’est pas un sport au Canada, c’est un culte, c’est une religion", avait d’ailleurs dit le manageur général de l’équipe américaine Brian Burke avant la finale, histoire de mettre encore un peu plus de pression sur ses adversaires.
Le Premier ministre canadien Stephen Harper, qui a notamment fait sa thèse universitaire sur le thème du hockey, était bien sûr assis dans les tribunes aux côtés de la légende Wayne Gretzky et les diffuseurs attendaient plus de 10 millions de Canadiens devant leur télévision pour suivre cette partie (pour 33 millions d’habitants).
La rivalité entre les voisins nord-américains est légendaire et le match de la semaine précédente, remporté par les USA lors de la phase de poules (5-3), était encore un souvenir très frais dans les mémoires.
Crosby ce héros Les Etats-Unis espéraient quant à eux venger leur défaite en finale des JO-2002 où les joueurs à la feuille d’érable étaient venu leur gâcher la fête, chez eux à Salt Lake City.
La patinoire n’était que rouge et blanche, les couleurs de l’équipe canadienne, mais les 18.000 spectateurs dans les tribunes semblaient bien tendus en début de match, tout comme leur équipe sur la glace alors que les Américains menaient les débats. Mais un but de Toews, son premier des JO, libérait quelque peu le peuple rouge (1-0, 12:50).
Pour la première fois du tournoi les Etats-Unis étaient menés !
Perry portait le score à 2-0 (27:23) mais Kesler sur une déviation ramenait les USA à 2-1 (32:44) alors que la fin de deuxième période atteignait des sommets d’intensité.
Deux poteaux de Weber et Pronger résonnaient dans l’enceinte en début d’un troisième tiers-temps irrespirable. Les deux gardiens rivalisaient d’adresse et Ryan Miller, élu par ailleurs meilleur joueur du tournoi, arrêtait notamment une échappée de Crosby à trois minutes de la fin. L’impensable se produisait alors quand Parise parvenait à égaliser à 25 secondes du terme pour envoyer les deux équipes en prolongation, une première en finale olympique.
Et dans ce match appelé à entrer dans la légende, c’est Sidney Crosby, la figure emblématique de l’équipe, qui envoyait tout un peuple au septième ciel en marquant entre les jambières de Miller (67:40). Il ne pouvait pas en être autrement. AFP, Vancouver (Canada), 28 févr. 2010