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Elle n’apprécie pas que l’Etat français intervienne dans les affaires de la Fédération française de football...
"En France, ils ont fait du football une affaire d’Etat mais le football reste entre les mains de la Fédération", a prévenu le président de la Fédération internationale de football Sepp Blatter lors d’une conférence de presse ce mardi 29 juin. Les interventions répétées du gouvernement sur le dossier du football français avaient déjà conduit la Fifa à adresser une mise en garde aux autorités samedi dernier. Or, en vertu des règlements de la Fifa, les autorités politiques n’ont aucun droit d’influer sur les affaires de leur fédération, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion des compétitions internationales.
"La FFF peut compter sur la Fifa en cas d’ingérence politique même si c’est au niveau présidentiel. C’est un message clair", a souligné Sepp Blatter. "La Fifa agit en cas d’ingérence politique quel que soit le type d’intervention ou la taille du pays", a-t-il dit. "S’il s’avère qu’il y a vraiment une intervention, nous aiderons la fédération. Si le problème ne peut être résolu par la discussion, la seule solution sera de suspendre la fédération."
Domenech auditionné
La campagne désastreuse des Bleus en Afrique du Sud, éliminés au premier tour de la Coupe du monde, et la piètre image qu’ils ont renvoyée ont conduit l’Elysée, le ministère des Sports et de nombreux députés à réclamer publiquement une refonte du football français. La ministre de la Santé et des Sports, Roselyne Bachelot, avait jugé jeudi le départ de Jean-Pierre Escalettes, le président de la FFF "inéluctable" et avait estimé la fédération responsable du "désastre" et de "la Bérézina" des Bleus. De fait : il a donné sa démission ce lundi.
Jean-Pierre Escalettes et le sélectionneur sortant Raymond Domenech, doivent être auditionnés mercredi à 11 heures. Des états généraux ont été programmés en octobre, à la demande du président Nicolas Sarkozy. Des députés UMP ont également demandé la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les "graves dysfonctionnements" dans la gestion de la Coupe du monde par la FFF.
"En aucun cas, le politique ne saurait faire ingérence dans la gouvernance des instances sportives, a déclaré mardi Roselyne Bachelot en préambule de son audition par la commission des affaires culturelles à l’Assemblée nationale. Je m’attache à préserver la Fédération de toute ingérence, mais je resterai attentive à ce qu’elle respecte scrupuleusement ses statuts dans la période actuelle."
Par L’Express avec Reuters, 29 juin 2010 à 13:11
Réception de Thierry Henry à l’Elysée ce matin en pleine manifestation contre la réforme des retraites, annonce d’Etats généraux du football... Nombreuses sont les voix, dans l’opposition comme dans la majorité, qui dénoncent le foot devenu affaire d’Etat.
Nicolas Sarkozy "n’a qu’à s’occuper des contrôles antidopage sur le Tour de France pendant qu’il y est", raille l’eurodéputé Daniel Cohn-Bendit ce jeudi 24 juin dans une interview au Parisien-Aujourd’hui en France. Réception de Thierry Henry à l’Elysée ce matin, annonce par le chef de l’Etat d’Etats généraux du football... La grogne monte, dans l’oposition comme dans la majorité, contre l’Etat se mêlant des déboires du ballon rond.
"On atteint le summum du ridicule ! Le vaudeville joue les prolongations à un niveau supérieur", affirme encore Daniel Cohn-Bendit. "Le président de la République est là pour s’occuper des problèmes des Français : ce n’est tout de même pas à lui de faire le ménage dans la Fédération française de football", fait-il valoir.
Même son de cloche pour sa collègue écologiste Cécile Duflot. "L’annonce d’’Etats généraux’ du football par le président Sarkozy frôle l’indécence. A la veille d’une manifestation nationale sur les retraites, cette annonce était totalement déplacée", écrit-elle dans un communiqué. Et la numéro un des Verts de conclure : "En transformant notre équipe nationale de football en affaire d’Etat, le président se garde bien d’imaginer les mesures réellement salutaires pour le pays".
Martine Aubry, première secrétaire du PS, avant de se joindre au cortège des manifestants dans sa ville de Lille contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, a elle jugé que la réception de l’attaquant des Bleus Thierry Henry par le président de la République était "un pied de nez à tous les Français dans la rue".
"On a l’impression d’une République qui ne porte plus ce nom-là, qui laisse tout faire aux puissants, à ceux qui ont le pouvoir et qui chargent toujours ceux qui sont en difficulté", a-t-elle attaqué.
Sur le réseau social Twitter, l’ancienne responsable des Verts Dominique Voynet a elle aussi ironisé sur le foot qui arrive à point pour détourner l’attention des sujets qui fâchent : "Du pain et des jeux ! Sarkozy s’occupe des misères de Titi, au lieu d’expliquer les embrouilles de Woerth, le salaire de Bougrab et le reste".
Commission d’enquête parlementaire
Mais le chef de l’Etat n’est pas le seul à vouloir faire de la débâcle de l’équipe de France de football un sujet politique. Mercredi, deux députés UMP, le vice-président de l’Assemblée Marc Le Fur et Philippe Meunier, ont demandé une commission d’enquête parlementaire qui pourrait envisager des "sanctions" contre les joueurs. Poussant ainsi la ministre des Sports, Roselyne Bachelot, à renoncer à l’idée d’un audit sur les Bleus, comme elle l’a déclaré ce jeudi matin sur RTL.
Or, cette commission d’enquête n’est, là non plus, pas du goût de tout le monde. "Est-ce que vous croyez que c’est le rôle du Parlement d’essayer de comprendre pourquoi des garçons qui sont payés plusieurs millions par an ne courent pas sur un terrain de foot ? Je trouve que c’est absolument déconnecté des réalités, le Parlement n’est pas fait pour ça", a condamné le député UMP villepiniste Jean-Pierre Grand.
Avant d’ajouter : "S’ils ont les pieds carrés et s’ils n’ont pas envie de courir, ce n’est pas en faisant une commission d’enquête qu’on arrangera les choses, c’est en les virant et en ne les payant plus". L’Express avec AFP, 24 juin 2010 à 16:40