Politique, en Côte d’Ivoire : Fernand Ahibo, 19 ans de protocole et quelques années, proche collaborateur du président Houphouët-Boigny, témoigne de la glorieuse épopée de la Côte d’Ivoire et répond à l’ancien directeur du Protocole d’État. La Côte d’Ivoire n’est plus la même mais nous l’aimons quand même.
Ses années Nanan Houphouët
Son vibrant appel à ses sœurs et frères Ivoiriens
Georges Ouégnin à la Une des médias :
Yes We Can
"I Got a Crush...On Obama" By Obama Girl
VIVA OBAMA 2008
Barack Obama on Ellen
The Audacity of Hope
Spanish Reggaeton
Yes Yes, We Can !
Obama Girl vs Giuliani Girl
One Voice
Hillary Clinton
Le Président Olusegun Obasanjo confirme son départ de la Présidence en 2007
Le Président Gabonais Bongo Ondimba éteint ses 71 bougies (30 décembre 1935 - 30 décembre 2007. Joyeux anniversaire, Monsieur le Président.
La Côte d’Ivoire fête à son tour, ce samedi 7 août, le cinquantième anniversaire de son indépendance. Les festivités officielles se sont déroulées dans la sobriété, selon les vœux de Laurent Gbagbo. Le chef de l’Etat ivoirien s’est borné à présider une simple cérémonie de prise d’armes suivie d’un petit défilé militaire à Abidjan. Dans une célébration officielle quelque peu minimaliste, après que Laurent Gbagbo eut passé les troupes en revue, l’hymne national a retenti au moment où le ciel se dégageait enfin sur Abidjan. Dans la cour de la présidence, un parterre d’invités avait pris place depuis le milieu de la matinée.
Il faut noter qu’aucun chef d’Etat n’était présent à cette cérémonie. L’invité spécial du président Laurent Gbagbo est le vice-président du Nigeria, Namadi Sambo. Il représente le président Jonathan Goodluck. Le mot d’ordre est resté la simplicité pour ces festivités. On devait ensuite assister au petit défilé militaire, ainsi qu’à un discours assez bref du président ivoirien. On sait que la sobriété a été choisie, c’est la consigne suite au budget prévisionnel qui a été réduit de 20 à 4 milliards de francs CFA. Le pays est en effet engagé dans des discussions avec les institutions financières internationales afin de réduire sa dette et, surtout, c’est la crise politique dans laquelle le pays est englué depuis 2002 qui marque, plus que jamais, la célébration de ce cinquantenaire. RFI, samedi 07 août 2010
Le titre est de ADI-DIN
Je voudrais faire une remarque ; c’est que nous n’avons pas voulu faire une grande fête. On a fait une petite fête. Une cérémonie de prise d’armes comme les autres années. On fera un grand défilé. Un défilé, c’est une démonstration de joie, d’unité pacifique. On fera notre grand défilé quand les élections seront passées. Donc, on fait une prise d’armes et on fera le grand défilé après. C’est pourquoi, nous n’avons pas invité nos collègues. Ils sont au courant, puisque je les ai avertis à chaque fois. Partout où je suis passé, j’ai parlé avec eux, les Chefs d’Etat africains. Mais, nous avons voulu quand même marquer de façon symbolique cette cérémonie, avec 16 drapeaux, parce que nous sommes 17 à avoir eu nos Indépendances en 1960. Mais, moins nous, cela fait 16. Avec 16 drapeaux des autres pays, nous avons voulu montrer la solidarité avec les autres. Cliquer pour lire la suite
Vendredi 6 août 2010
Ivoiriennes, Ivoiriens, Mes chers compatriotes, Chers amis de la Côte d’Ivoire.
En ce jour de la commémoration du cinquantième anniversaire de notre indépendance, mon voeu le plus cher a été de vous offrir une Côte d’Ivoire unifiée, pacifiée et rassemblée autour de ses fils et de ses filles ; une Côte d’Ivoire prête, résolue à rebondir, tirant les leçons de cette expérience de cinquante années et assumant son héritage, avec le courage et la confiance des peuples valeureux. Nos efforts inlassables pour ramener la paix, les sacrifices innombrables que vous avez consentis, pour pardonner et tourner la page de la fracture vécue en 2002, n’ont malheureusement pas suffi à nous y conduire, même si, résolument, nous avons ensemble avancé sur le chemin de la paix et réussi à tourner le dos à la guerre. Cliquer pour lire la suite
A partir de ce moment, le premier point que l’Afrique doit bien saisir, bien comprendre, c’est la nécessité de la démocratie. Il y a plusieurs manières d’aborder le problème de la démocratie en Afrique. Il y a en qui l’aborde comme un mimétisme des autres : « On va faire la démocratie pour être comme les occidentaux » ! Moi, quand je prône la démocratie, c’est parce que nous ne pouvons pas faire autrement ; nous ne pouvons pas faire autre chose que la démocratie.
Je dis souvent aux Ivoiriens : « nous sommes un pays multi- culturel, multi- ethnique ». Si on veut choisir un Chef d’ Etat, on le choisit comment et selon quelles règles ? Mon frère Agni est là ; ils ont leurs règles. Pour choisir leur Roi, ils optent pour la matrilinéarité. Les Baoulé, ont eux, aussi leur façon de choisir leur Roi. Idem pour les Sénoufo. A l’ouest, les Yacouba- les Dan en général- Toura, Gouro, Gagou choisissent leurs Chefs par patrilinéarité et même par patriacat. Les Krou- les Bété, les Dida, les Godié- ont choisi le patriarcat et la patrilinéarité ! Qu’est – ce qu’on fait ? Si on est un même pays et qu’on veut un Chef, on est donc obligé de trouver un trait qui nous rassemble, une –méthode d’agir qui rassemble- pour choisir. Et ce choix- je vous encourage à le faire- c’est le choix de la démocratie. Au lieu de se battre et dire : « on va faire comme les Agni, les Sénoufo etc… », on a une règle commune : c’est un homme, une voix. Et cela aide ; cela nous libère de toutes les contraintes ethniques et de toutes les contraintes anthropologiques au sens négatif du terme.
En plus, cela permet – à ceux qui étaient oubliés hier- de présenter leurs candidatures et de venir à des responsabilités si le peuple les choisit. La démocratie, chez nous, c’est important. Elle signifie que le Souverain, c’est véritablement le peuple. Si nous prônons la démocratie, ici, ce n’est pas pour imiter les autres. C’est parce que nous n’avons pas d’autres voies. Sinon, cela va être des bagarres perpétuelles. C’est la première remarque que je voulais faire.
Pour le Cacao et le Café, il faudra que, pour ce qui concerne la Côte d’ Ivoire dans les dix ans à venir, toute la production soit transformée, ici, même en Côte d’ Ivoire. Il n’y a aucun obstacle à la transformation, ne serait ce qu’à la première transformation. Parce qu’il faut toujours aller tranquillement, doucement. Et, ce sont des idées simples, mais fondamentales. Si nous transformons tout notre Cacao, ici, vous allez voir qu’il y aura moins de chômeurs ! L’agriculture produit une première ligne de travail. Mais, avec l’entrée de ces produits- là dans les usines, on a une deuxième ligne de travail. Il faut le faire ! Et, nous avons commencé à discuter avec ceux qui importent chez eux, notre Cacao. Ils tout à fait prêts à se mettre dans cette logique d’importer désormais les produits finis ou semi – finis de notre Cacao. Cliquer pour lire la suite