Politique, en Côte d’Ivoire : Fernand Ahibo, 19 ans de protocole et quelques années, proche collaborateur du président Houphouët-Boigny, témoigne de la glorieuse épopée de la Côte d’Ivoire et répond à l’ancien directeur du Protocole d’État. La Côte d’Ivoire n’est plus la même mais nous l’aimons quand même.
Ses années Nanan Houphouët
Son vibrant appel à ses sœurs et frères Ivoiriens
Georges Ouégnin à la Une des médias :
Yes We Can
"I Got a Crush...On Obama" By Obama Girl
VIVA OBAMA 2008
Barack Obama on Ellen
The Audacity of Hope
Spanish Reggaeton
Yes Yes, We Can !
Obama Girl vs Giuliani Girl
One Voice
Hillary Clinton
Le Président Olusegun Obasanjo confirme son départ de la Présidence en 2007
Le Président Gabonais Bongo Ondimba éteint ses 71 bougies (30 décembre 1935 - 30 décembre 2007. Joyeux anniversaire, Monsieur le Président.
Message de la gouverneure générale, le 30 septembre 2010
OTTAWA — Ces jours-ci, alors que mon mandat à la fonction de gouverneur général et commandant en chef du Canada se termine, je n’ai qu’une seule envie et c’est celle de vous dire MERCI.
Quelle formidable traversée j’aurai effectuée depuis le 27 septembre 2005, en allant partout au pays à votre rencontre pour marcher à vos côtés, ou jusqu’au bout du monde près d’une quarantaine de fois en votre nom. Grâce à vous, l’espoir qui m’a animée dès le premier jour ne m’a jamais quittée, forte de la conviction que le Canada doit continuer à accomplir de grandes choses, si nous travaillons ensemble aux mieux être de la population et de l’humanité.
Dès mon discours d’installation j’invoquais l’urgence d’en finir avec l’étroitesse du « chacun pour soi et pour son clan » qui n’a plus sa place dans le monde actuel qui exige davantage que nous apprenions à voir au-delà de nos blessures et de nos différends pour le bien de l’ensemble. L’urgence donc, de briser le spectre de toutes les solitudes, et j’en ai même fait ma devise, afin d’instaurer un pacte de solidarité entre tous les citoyens qui composent le Canada d’aujourd’hui. Il y va, disais-je dès lors, de notre prospérité et de notre rayonnement partout où le Canada que j’aime, ouvert et fraternel, apporte au monde un supplément d’âme.
Prière cliquer sur les photos pour les agrandir - Merci d’avoir répondu avec grand enthousiasme et de vous être ralliés à mon engagement et à celui de mon mari Jean-Daniel Lafond de contribuer à ce que cet espace institutionnel que nous avons occupé ces cinq dernières années soit plus que jamais un lieu où la parole citoyenne trouve un écho, où les valeurs de respect et de partage, la volonté d’être à l’écoute les uns des autres et d’engager le dialogue prévalent. Chemin faisant, nous avons pu identifier, accompagner dans leurs efforts et faire reconnaître les forces vives, inventives et créatives qui sont à l’œuvre dans chaque province et territoire, dans nos villes comme dans nos plus petites communautés. Vous nous avez fait part, à quantité d’occasions, de vos préoccupations, de vos aspirations, de la somme de vos idées et de vos actions. Vous l’avez fait en toute confiance, en toute liberté. Nous avons aussi chaque fois tenu à mettre en présence des citoyens et des décideurs, question de susciter des synergies fructueuses et d’encourager une gouvernance plus inclusive.
Mes sourires ont répondu aux vôtres et vos larmes aux miennes. Dans l’un des moments les plus déchirants de ma vie, devant les images insoutenables de la dévastation provoquée par ce tremblement de terre du 12 janvier dernier qui a fait près de 300 000 morts en Haïti, mon pays natal, l’inestimable élan de générosité dont vous avez fait preuve, individuellement et collectivement, était à la fois renversant et tellement rassurant. Sachez qu’il est aussi très réconfortant de voir que la reconstruction de la plus pauvre des nations des Amériques vous importe et que vous avez, comme moi, très à cœur qu’elle aboutisse.
Je joindrai sous peu la grande famille onusienne pour y participer, fière de notre perspective canadienne et de notre contribution. D’ailleurs, bien que rattachée à l’UNESCO dont le quartier général est à Paris, j’ai choisi d’agir principalement d’ici et je remercie l’Université d’Ottawa d’accueillir mes bureaux sur son campus.
Qu’il s’agisse d’un pays de toutes les misères comme Haïti ou riche de toutes ses ressources comme le Canada, il est essentiel de miser prioritairement sur l’accès à l’éducation pour chaque enfant et d’investir dans la jeunesse. Chez nous aussi des fossés sont à combler si nous ne voulons pas qu’ils se creusent davantage.
En septembre 2005, je vous confiais, que rien ne me semble plus indigne de nos sociétés modernes que la marginalisation de certains jeunes conduits à l’isolement et au désespoir. Que nous ne devons pas tolérer de telles dérives. Qu’il est de notre devoir de les engager à participer à la réinvention du monde et que pour cela il faut donner aux jeunes le pouvoir et surtout l’envie de faire ressortir leur plein potentiel. J’en ai fait l’une des priorités de mon mandat.
Merci à toutes ces associations et à ces milliers de jeunes rassemblés lors de ces dialogues et forums que j’ai tenus à travers le Canada et qui, à grand renfort d’imagination, s’efforcent à contrer l’exclusion en misant sur l’expression artistique dans toutes ses dimensions comme moyen de transformation individuelle et sociale.
À leur demande et avec le soutien du gouvernement du Canada, de nombreux philanthropes et partenaires du secteur privé, l’établissement de la Fondation Michaëlle Jean servira, en guise de legs, à maintenir notre engagement à leurs côtés et à poursuivre le travail des cinq dernières années auprès du milieu de la culture. Nous ne dirons jamais assez que ce qui façonne le Canada ce sont notamment les femmes, les hommes et les jeunes qui créent au pays et qui participent du dynamisme de notre riche tissu social qu’il nous faut cultiver.
J’ai pris le pouls de ce pays, j’ai vu combien nous sommes plus forts lorsque nous unissons nos efforts et je peux en témoigner.
J’ai été appelée à agir sur une scène immense, un territoire d’une beauté éblouissante où je suis allée du connu, à l’inconnu, à l’infini. J’ai parcouru avec émerveillement cette terre généreuse, gardienne depuis des millénaires de la mémoire de nos sœurs et de nos frères autochtones qui cherchent en son sein la force qu’il faut pour renaître de leurs peines et de leurs misères et qui la chérissent comme une mère. J’ai pu en explorer les zones d’ombre et de lumière, sans jamais me lasser. J’ai puisé aussi tant d’enseignements de cet héritage ancestral, j’y ai trouvé nos joies, nos peines et nos racines les plus profondes.
Représenter le Canada à bien des reprises sur la scène internationale, conduire, en qualité de chef d’État de facto, plusieurs missions, d’un continent à l’autre, m’a permis de voir le monde, à la fois plus large et plus petit que jamais auparavant. Les enjeux globaux de taille auxquels nous sommes désormais confrontés appellent urgemment, si nous voulons les résoudre, des stratégies communes. La crise économique qui afflige le monde est également une crise de valeurs qui réclame vivement une nouvelle éthique de la responsabilité et du partage. Il en a été beaucoup question non seulement lors de mes discussions avec tous les chefs d’État qui m’ont accueillie mais aussi au cours des forums publics, très intenses et très animés, tenus avec les populations de ces pays, dans l’esprit de cette diplomatie de proximité et à visage humain que je favorise.
Mon mandat n’aura donc pas été de tout repos, bien au contraire. Sur le plan de mes responsabilités constitutionnelles, j’ai eu à affronter les défis particuliers que pose tout gouvernement minoritaire à l’exercice de la fonction du gouverneur général. Un moment de notre histoire politique qui aura certainement amené la population à s’interroger sur notre système et sur le fonctionnement de nos institutions.
J’ai eu affaire à deux chefs de gouvernement, les très Honorables Paul Martin et Stephen Harper. Je tiens à les remercier tous les deux. L’un d’avoir cru en mes capacités en me désignant le 27e gouverneur général du Canada. L’autre pour le respect réciproque qui a marqué nos rapports des quatre dernières années.
La dure et dangereuse mission en Afghanistan est une épreuve pour tout le pays et en particulier pour nos militaires et pour leurs familles. J’ai eu tout au long de mon mandat à partager leurs angoisses, leurs peines et le poids du deuil. J’ai aussi été renversée par leur courage et par l’immense générosité dont ces femmes et ces hommes qui endossent l’uniforme font preuve à l’appel du devoir et pour contribuer à l’édification de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans cette région du monde secouée par des décennies de conflits meurtriers. Je leur serai toujours reconnaissante de m’avoir ouvert leurs cœurs.
On ne naît pas gouverneur général et commandant en chef du Canada, on répond à l’appel du destin avec le désir de servir ses concitoyennes et ses concitoyens, en y investissant des années de sa vie et toute son énergie, et on le devient. Avec vous toutes et vous tous à mes côtés et qui m’avez inspirée, j’ai entrepris cette aventure avec le plus grand espoir et toute la conviction nécessaire. MERCI !
Michaëlle Jean
Son Excellence la très honorable Michaëlle Jean, C.C., C.M.M., C.O.M., C.D. gouverneure générale et commandante en chef du Canada Michaëlle Jean est née à Port-au-Prince en Haïti. C’est en 1968 qu’elle est arrivée au Canada en compagnie de sa famille, après avoir fui le régime dictatorial de l’époque.
Après avoir obtenu un baccalauréat ès arts en littératures et langues modernes (italien et espagnol), elle a poursuivi des études de maîtrise en littérature comparée à l’Université de Montréal et a enseigné l’italien au Département de littératures et langues modernes de cette même institution. Trois bourses lui ont permis de parfaire ses connaissances à l’Université de Pérouse, à l’Université de Florence et à l’Université catholique de Milan. Mme Jean parle couramment cinq langues : le français, l’anglais, l’italien, l’espagnol et le créole.
Parallèlement à ses études, elle a œuvré pendant huit ans auprès des maisons d’hébergement et de transition pour femmes victimes de violence conjugale au Québec et participé à la mise sur pied d’un réseau de refuges d’urgence au Québec et ailleurs au Canada. Mme Jean a ensuite connu une brillante carrière de journaliste, de présentatrice et d’animatrice d’émissions d’information à Radio-Canada et au réseau anglais CBC Newsworld. Elle a aussi participé à plusieurs films documentaires signés par son mari, le cinéaste Jean-Daniel Lafond : La manière nègre ou Aimé Césaire, chemin faisant ; Tropique Nord ; Haïti dans tous nos rêves et L’heure de Cuba, tous primés au Canada et sur la scène internationale. Le couple a une fille, Marie-Éden.
Les réalisations de Mme Jean lui ont valu de nombreuses distinctions, dont le Prix Mireille-Lanctôt pour un reportage sur la violence conjugale ; le Prix Anik du meilleur reportage d’information au Canada pour son enquête sur le pouvoir de l’argent dans la société haïtienne ; le premier Prix de journalisme d’Amnesty International – Canada. Elle a également été reçue membre de l’Ordre des Chevaliers de La Pléiade par l’Assemblée internationale des parlementaires de langue française, et désignée Citoyenne d’honneur par la Ville de Montréal et le ministère québécois de l’Immigration et des Relations avec les citoyens du Québec pour ses réalisations dans le domaine des communications.
Assermentée le 27 septembre 2005, la très honorable Michaëlle Jean, 27e gouverneur général depuis la Confédération en 1867, exerce les fonctions de chef d’État. À titre de gouverneure générale du Canada, elle fait en sorte que l’espace institutionnel qu’elle occupe soit plus que jamais un lieu rassembleur où le dialogue prédomine et où la parole des citoyennes et citoyens est entendue.
Au cours de son mandat, la gouverneure générale a reçu des doctorats honoris causa des universités suivantes : Université d’Ottawa (2006) ; Université pour étrangers de Pérouse en Italie (2006) ; Université McGill (2006) ; Université York (2007) ; Université du Manitoba (2007) ; Université d’Alberta (2008) ; Université de Moncton (2009) ; Université Laval (2009) ; Collège militaire royal du Canada (2010) ; et Université de Montréal (2010).
La gouverneure générale s’est vue décerner récemment le Prix Canada 2009 du Fonds de développement des Nations unies pour la femme (UNIFEM) pour sa contribution extraordinaire à l’avancement de l’égalité des sexes.
En 1999, elle a reçu le Prix de reconnaissance de l’Excellence du Conseil d’administration de l’Institut national de la qualité grâce à sa contribution exceptionnelle à la qualité de vie des Canadiens et des Canadiennes et de l’humanité.
Michaëlle Jean : 2005 - 2010
Adrienne Clarkson : 1999 - 2005
Roméo LeBlanc : 1995 - 1999
Ramon John Hnatyshyn : 1990 - 1995
Jeanne Sauvé : 1984 - 1990
David Johnston a débuté sa carrière comme professeur adjoint à la Faculté de droit de l’Université Queen’s en 1966, puis s’est joint à la Faculté de droit de l’Université de Toronto en 1968. Il est devenu doyen de la Faculté de droit de l’Université de Western Ontario en 1974. Il a été nommé principal et vice-chancelier de l’Université McGill en 1979, et en juillet 1994, il est retourné à la Faculté de droit de l’Université McGill à titre de professeur à plein temps. En juin 1999, il est devenu le cinquième président de l’Université de Waterloo.
M. Johnston a fait partie de nombreux groupes de travail et comités provinciaux et fédéraux, et siège sur de nombreux conseils d’administration, dont ceux d’Arise, de CGI, de Fairfax, et de Masco. Il a été président de l’Association des universités et collèges du Canada et de la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec. Il a été président fondateur de la Table ronde nationale sur l’environnement et l’économie, président du Conseil consultatif de l’autoroute électronique du gouvernement fédéral et a servi comme le premier président non-américain du Board of Overseers de l’Université Harvard. Il est auteur et co-auteur de deux douzaines de livres, a reçu des doctorats honoris causa de plus de douze universités et est Compagnon de l’Ordre du Canada.
M. Johnston détient une LL.B de l’Université Queen’s de Canada (1966), une LL.B de Cambridge au Royaume-Uni (1965) et un A.B. de Harvard (1963). Durant son séjour à Harvard, il a été élu à deux reprises au All-American Hockey Team et est membre de l’Athletic Hall of Fame de Harvard. Il s’intéresse particulièrement à la réglementation des valeurs immobilières, de la législation sur les sociétés de la technologie de l’information et du droit.
M. Johnston est né à Sudbury, en Ontario et est marié avec Mme Sharon Johnston. Ils ont cinq filles adultes et sept petits-enfants.
Responsabilités constitutionnelles
Commandant en chef
Représenter le Canada
Reconnaître l’excellence
Rapprocher les Canadiens
Concéder les armoiries
Dès son entrée en fonction, le gouverneur général est autorisé à porter un certain nombre d’insignes. Selon l’occasion, le gouverneur général peut porter les insignes suivants, dans l’ordre indiqué :
L’Ordre du Canada Institué le 1er juillet 1967, l’Ordre du Canada reconnaît les services rendus par des Canadiens qui ont accompli des actes positifs pour le pays. C’est la récompense la plus élevée octroyée par le Canada pour les réalisations de toute une vie. Sa Majesté la reine est la Souveraine de l’Ordre, et la gouverneure générale en est la Chancelière et le Compagnon principal.
L’Ordre du mérite militaire L’Ordre du mérite militaire a été établi le 1er juillet 1972 pour reconnaître la carrière exceptionnelle ou le mérite dont ont fait preuve les hommes et les femmes de la force régulière et de la force de réserve. Sa Majesté la reine est la Souveraine de l’Ordre, et le gouverneur général en est le Chancelier et l’un des Commandeurs.
L’Ordre du mérite des corps policiers L’Ordre du mérite des corps policiers a été créé en 2000 pour reconnaître le mérite exceptionnel et le service insigne des hommes et des femmes membres des corps policiers canadiens. Sa Majesté la reine du Canada est la Souveraine de l’Ordre, et le gouverneur général en est le Chancelier et l’un des commandeurs. Le Commissaire de la Gendarmerie royale du Canada est le Commandeur principal de l’Ordre.
L’Ordre très vénérable de l’hôpital de Saint-Jean de Jérusalem Au Canada, l’Ordre très vénérable de l’hôpital de Saint-Jean de Jérusalem est un organisme de bienfaisance enregistré dont la mission est d’aider les Canadiens à améliorer leur santé, leur sécurité et leur qualité de vie en dispensant de la formation et des services communautaires. Sa Majesté la reine est la Souveraine de l’Ordre, et le gouverneur général est le Prieur et le premier dirigeant de l’Ordre au Canada.
La Décoration des Forces canadiennes La Décoration des Forces canadiennes a été créée en 1949 pour souligner douze années de service et de bonne conduite au sein des Forces canadiennes. Le gouverneur général est Commandant en chef des Forces canadiennes.
Source
Rideau Hall (Résidence de la Gouverneure générale du Canada)
Patrimoine canadien
Photo :
Sgt Serge Gouin, Rideau Hall
Bureau Premier ministre (20100708_PM_GG_Subpage)