Politique, en Côte d’Ivoire : Fernand Ahibo, 19 ans de protocole et quelques années, proche collaborateur du président Houphouët-Boigny, témoigne de la glorieuse épopée de la Côte d’Ivoire et répond à l’ancien directeur du Protocole d’État. La Côte d’Ivoire n’est plus la même mais nous l’aimons quand même.
Ses années Nanan Houphouët
Son vibrant appel à ses sœurs et frères Ivoiriens
Georges Ouégnin à la Une des médias :
Yes We Can
"I Got a Crush...On Obama" By Obama Girl
VIVA OBAMA 2008
Barack Obama on Ellen
The Audacity of Hope
Spanish Reggaeton
Yes Yes, We Can !
Obama Girl vs Giuliani Girl
One Voice
Hillary Clinton
Le Président Olusegun Obasanjo confirme son départ de la Présidence en 2007
Le Président Gabonais Bongo Ondimba éteint ses 71 bougies (30 décembre 1935 - 30 décembre 2007. Joyeux anniversaire, Monsieur le Président.
Sarkozy annonce le maintien de l’armée en Côte d’Ivoire
La pérennisation de la présence militaire française en Côte d’Ivoire après le départ de Laurent Gbagbo démontre un changement majeur dans les relations France-Afrique. La visite, ce samedi, de Nicolas Sarkozy en Côte d’Ivoire à l’occasion de l’intronisation officielle de son homologue Alassane Ouattara aura été pour le président français l’occasion de marquer le retour de la France dans son ancienne colonie. Les relations tendues entre les deux pays depuis la tentative de coup d’état de 2002 et plus encore depuis les émeutes antifrançaises de 2004 semblent appartenir au passé. Nicolas Sarkozy l’a souligné, estimant que l’élection ouvre « un nouveau chapitre dans l’histoire de la Côte d’Ivoire et des relations franco-ivoiriennes ». La mesure la plus remarquée est l’annonce du maintien des troupes française dans le pays. « Nous garderons toujours une présence militaire en Côte d’Ivoire pour protéger nos ressortissants », a affirmé le président. Une décision surprise qui répond aux demandes ivoiriennes soucieuses de l’insécurité qui règne toujours à Abidjan et dans l’ouest du pays. Le départ des troupes françaises, officiellement effectif depuis 2009, n’est donc plus à l’ordre du jour. La présence militaire tricolore n’avait certes pas disparue, 900 soldats restant présents sous mandat de l‘Onu dans le cadre de la force Licorne. Il n’en reste pas moins que la pérennisation de ce déploiement, après l’intervention de Licorne pour chasser Laurent Gbagbo et l’intervention en Libye, démontre un changement majeur dans les relations France-Afrique. « C’est une nouvelle politique africaine et même une nouvelle politique étrangère », a souligné Nicolas Sarkozy.
Aide à la reconstruction Les contours du futur déploiement restent pour autant très flous. « Il s’agit d’une petite présence de quelques centaines d’hommes, deux ou trois cents », détaille-t-on à l’Elysée. Ils devraient être négociés dans les mois à venir tout comme le nouvel accord de défense qui liera les deux pays. La mission principale devrait consistée, outre la protection des ressortissants, à soutenir la formation des troupes ivoiriennes. Le président français se défend toutefois de toute volonté d’interventionniste dans son ancien pré-carré : « Les soldats ne seront pas là pour protéger un gouvernement quel qui soit. L’armée française n’a pas vocation à intervenir dans les affaires d’un état ».
Outre le secteur de la défense, Nicolas Sarkozy a également promis l’aide française dans la reconstruction d’une économie durement touchée par cinq mois de crise. Une enveloppe de 100 millions d’euros de prêts au PME sera débloquée. Il a également souhaité la mise en place d’un contrat de désendettement et de développement « d’un montant sans précédent » qui dépassera les deux milliards d’euros. Source : Le Figaro, 21 mai 2011
Le titre est de ADI-DIN