Politique, en Côte d’Ivoire : Fernand Ahibo, 19 ans de protocole et quelques années, proche collaborateur du président Houphouët-Boigny, témoigne de la glorieuse épopée de la Côte d’Ivoire et répond à l’ancien directeur du Protocole d’État. La Côte d’Ivoire n’est plus la même mais nous l’aimons quand même.
Ses années Nanan Houphouët
Son vibrant appel à ses sœurs et frères Ivoiriens
Georges Ouégnin à la Une des médias :
Yes We Can
"I Got a Crush...On Obama" By Obama Girl
VIVA OBAMA 2008
Barack Obama on Ellen
The Audacity of Hope
Spanish Reggaeton
Yes Yes, We Can !
Obama Girl vs Giuliani Girl
One Voice
Hillary Clinton
Le Président Olusegun Obasanjo confirme son départ de la Présidence en 2007
Le Président Gabonais Bongo Ondimba éteint ses 71 bougies (30 décembre 1935 - 30 décembre 2007. Joyeux anniversaire, Monsieur le Président.
Au lendemain des élections qui ont porté le Parti québécois au pouvoir, Pauline Marois a énoncé quelques-unes des priorités de son gouvernement, au cours d’un point de presse, largement dominé par la fusillade mortelle qui a marqué la soirée de mardi. « Je suis profondément affectée, mais je dois aller de l’avant et assumer mes responsabilités », a déclaré la première ministre élue, qui n’a pas réussi à obtenir des électeurs la majorité parlementaire qu’elle réclamait.
« La population en a décidé autrement, le temps du bipartisme est révolu et il faut travailler dans ce contexte », a-t-elle reconnu. Interrogée sur les limites du mandat minoritaire dont a hérité son gouvernement, Pauline Marois s’est montrée optimiste. « Il y a plusieurs choses que je pourrai faire », a-t-elle assuré, promettant « d’obtenir des résultats pour les gens .
« Nous [les députés] avons la responsabilité de servir le peuple québécois, et je le ferai avec les gens de l’opposition. »— Pauline Marois
La chef péquiste a d’emblée indiqué que son gouvernement annulerait par décret la hausse prévue des droits de scolarité et abrogerait la loi 12, qui encadre notamment les manifestations et qui a été adoptée par l’Assemblée nationale en plein coeur du conflit étudiant. La réforme de la Charte de la langue française, que le PQ veut appliquer aux entreprises de plus de 11 employés et aux cégeps, reste elle aussi au menu. « Je veux présenter [devant l’Assemblée nationale] l’ensemble de la loi 101, telle que je l’imaginais », a précisé Mme Marois, qui a déploré le recul du français à Montréal. « Je verrai jusqu’où sont prêts à aller les partis d’opposition pour collaborer à l’adoption de cette loi dans son entièreté ou dans un certain nombre de ses éléments », a-t-elle dit, ajoutant que la loi « nécessitera des consultations ».
Pauline Marois compte également proposer des changements à la loi 35, qui vise à combattre les pratiques frauduleuses dans l’industrie de la construction, et accélérer le développement du réseau des garderies. Elle a en outre reconnu que son engagement le plus difficile à mettre en oeuvre serait l’adoption d’un nouveau régime de redevances minières. En campagne, elle s’était engagée à imposer les surprofits des minières et à percevoir des redevances sur la valeur de la ressource. Pauline Marois compte aussi exprimer auprès d’Ottawa les revendications qui recueillent le consensus de l’Assemblée nationale, comme le rapatriement de la portion québécoise du registre des armes à feu et l’opposition à la loi fédérale sur les jeunes contrevenants.
Pauline Marois avait amorcé sa conférence de presse en se disant « profondément attristée [...] par cet événement tragique », qui a fait une victime. « Un homme est mort sans aucune raison, la folie a frappé », a-t-elle déclaré à propos de l’attentat de mardi soir. « Mes pensées vont évidemment aux victimes et à leurs familles » ainsi qu’aux équipes de Spectra et du Métropolis, a-t-elle affirmé.
« Malgré cette tragédie, il faut redire que le Québec est une société non violente. Un acte de folie ne peut effacer cette réalité. », — Pauline Marois
Questionnée par un journaliste, elle a en outre exprimé son « profond désaccord » devant les propos d’un candidat libéral qui établissait un lien entre la fusillade de mardi soir et la « violence cultivée [par] certains partis à l’Assemblée nationale ». Interrogée sur son état d’esprit lors de cet épisode chaotique, elle a indiqué qu’elle avait immédiatement pensé à la sécurité de ses proches qui étaient en coulisses. « Je n’ai jamais pensé que c’est moi qu’on venait attaquer », a affirmé la politicienne, qui a démontré un sang-froid tout au long de l’événement. En plein discours de victoire, Mme Marois a été escortée d’urgence à l’arrière-scène, et les militants ont rapidement reçu l’ordre d’évacuer les lieux. « J’ai vu la porte s’entrouvrir avec une boule de feu, comme une bombe fumigène, mais la porte s’est refermée immédiatement », s’est remémoré Mme Marois.
Voulant éviter un mouvement de panique dans la salle, où s’étaient réunis au moins 2000 partisans péquistes venus célébrer la victoire de leur formation, elle dit avoir insisté auprès de ses gardes du corps pour remonter sur scène afin de s’adresser à eux. Tout semblait alors sous contrôle, a-t-elle précisé, les policiers et les pompiers étaient rendus sur les lieux et il semblait n’y avoir qu’une personne légèrement blessée. Ce n’est qu’après le rassemblement qu’elle a appris la mort d’une des deux victimes. Déplorant qu’un « événement malheureux » ait éclipsé un « geste démocratique posé par des millions de Québécois », elle s’est en outre réjouie du taux de participation de 74 %. Radio Canada - 5 septembre 2012
Photo : La chef du Parti québécois, Pauline Marois, est poussée hors de la scène par ses gardes du corps. Crédit photo : PC/Paul Chiasson