Politique, en Côte d’Ivoire : Fernand Ahibo, 19 ans de protocole et quelques années, proche collaborateur du président Houphouët-Boigny, témoigne de la glorieuse épopée de la Côte d’Ivoire et répond à l’ancien directeur du Protocole d’État. La Côte d’Ivoire n’est plus la même mais nous l’aimons quand même.
Ses années Nanan Houphouët
Son vibrant appel à ses sœurs et frères Ivoiriens
Georges Ouégnin à la Une des médias :
Yes We Can
"I Got a Crush...On Obama" By Obama Girl
VIVA OBAMA 2008
Barack Obama on Ellen
The Audacity of Hope
Spanish Reggaeton
Yes Yes, We Can !
Obama Girl vs Giuliani Girl
One Voice
Hillary Clinton
Le Président Olusegun Obasanjo confirme son départ de la Présidence en 2007
Le Président Gabonais Bongo Ondimba éteint ses 71 bougies (30 décembre 1935 - 30 décembre 2007. Joyeux anniversaire, Monsieur le Président.
Le président américain Barack Obama annonce une série de mesures destinées à soulager temporairement des millions de clandestins susceptibles d’être renvoyés dans leur pays d’origine. Lors d’un discours à la nation, jeudi soir, le président Obama a notamment fait savoir que son système d’immigration permettrait à près de 5 millions de personnes vivant dans la clandestinité aux États-Unis de rester au pays, sans risquer l’expulsion. Cela leur permettra de sortir de « l’ombre » et de postuler à des emplois. Ces mesures sont destinées notamment aux personnes vivant sur le sol américain depuis au moins cinq ans et n’ayant aucun précédent judiciaire. De plus, les entrepreneurs et les personnes hautement qualifiées verront leur processus d’immigration accéléré pour qu’ils puissent « contribuer à l’économie américaine ». Ces mesures sont toutefois temporaires et n’ouvrent pas la voie à l’octroi de la citoyenneté américaine. « Une amnistie de masse serait injuste. Des expulsions de masse seraient à la fois impossibles et contraires à notre caractère », a déclaré M. Obama, qui promet un système « plus juste et plus équitable ».
« Nous sommes et serons toujours une nation d’immigrants. » — Barack Obama
Plus de la moitié des 11 millions de personnes vivant en situation irrégulière aux États-Unis ne seront pas couverts par cette nouvelle politique. « Même si nous sommes une nation de l’immigration, nous sommes aussi une nation de lois. Des travailleurs sans-papiers ont enfreint la loi et ils doivent être tenus responsables », a lancé M. Obama. Le président Obama s’est par ailleurs défendu de procéder unilatéralement sur un sujet aussi délicat, affirmant se prévaloir de « l’autorité légale ». Il a fait remarquer que les deux chambres du Congrès avaient « échoué » à adopter une réforme du système de l’immigration.
« Après tout, la plupart de ces immigrés sont ici depuis longtemps. Ils travaillent dur, occupent des emplois difficiles et mal payés. Ils ont des bouches à nourrir. Ils prient dans nos églises. Beaucoup d’entre eux ont des enfants nés aux États-Unis ou qui ont passé la majeure partie de leur vie ici. Leurs espoirs, leurs rêves et leur patriotisme sont semblables aux nôtres. » — Barack Obama
Les républicains fulminent Les républicains, qui seront majoritaires au Congrès dès janvier prochain, n’ont pas tardé à exprimer leur réprobation. Même s’ils ne peuvent pas bloquer un décret présidentiel, ils entendent mener la vie dure à Barack Obama pour les deux années qui lui restent à passer à la Maison-Blanche. « Ce n’est pas comme cela que notre démocratie fonctionne », a lancé le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner.
« Le président a dit auparavant qu’il n’était ni un roi, ni un empereur, mais il se comporte comme tel. » — Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner.
Le représentant républicain Michael McCaul a indiqué pour sa part que ces mesures « sont anticonstitutionnelles et menacent notre démocratie ». « Nous avons l’obligation et la responsabilité de combattre cet abus de pouvoir éhonté, qui ne résout en rien les vrais problèmes », a dit Kevin McCarthy, chef de la majorité républicaine de la Chambre. Depuis les régularisations massives de 1986, sous Ronald Reagan, toutes les tentatives de réforme du système d’immigration aux États-Unis ont échoué. Un projet de loi prévoyant une réforme globale du système américain d’immigration a été déposé au Congrès en 2013, mais il est victime des dissensions entre les deux grands partis.
Radio-Canada avec Reuters, Associated Press, New York Times et Agence France-Presse - 20 novembre 2014