Les pays africains ont été trompés pour leur faire signer des accords visant à protéger la terre, dans l’idée que des meilleures technologies scientifiques seraient transférées au continent, a déclaré lundi le président kenyan Mwai Kibaki.

Il a appelé les pays développés à prendre des mesures pour réduire les émissions de gaz à effets de serre, auxquels sont attribués les changements rapides du climat.

Dans un discours prononcé en son nom par le vice-président Moody Awori, M. Kibaki a dénoncé la nature complexe des traités internationaux signés pour mettre fin à la mauvaise utilisation de ressources naturelles partout dans le monde.

« L’idée selon laquelle les préoccupations environnementales ne sont pas un souci pour les pays en développement est, je dois le dire, une erreur. Je parle pour le Kenya et pour mes frères du continent africain. Ensemble, nous sommes confrontés à l’impact le plus sévère de la dégradation de l’environnement », a-t-il déploré.

Le vice-président s’exprimait à Nairobi à l’ouverture de la réunion du Conseil des gouverneurs du PNUE, agence de l’ONU pour l’ environnement. Le conseil réunit une centaine de ministres de l’ Environnement pour chercher des solutions aux périls écologiques qui pèsent sur le monde entier.

Les ministres de l’Environnement du monde entier se rassemblent à Nairobi pour une réunion d’une semaine qui doit se concentrer sur le renforcement des capacités de recherche scientifique du Programme des Nations unies pour l’environnement et passer en revue les politiques d’achat de l’agence onusienne.

Cette conférence ministérielle discute de la gestion de l’ environnement, du transfert aux pays pauvres d’innovations scientifiques et des moyens de réduire la dégradation de l’ environnement dans le monde. Source : XINHUA - Nairobi, 5 février 2007

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