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L’avenir du continent africain fait l’objet de discussions dans le cadre de divers forums organisés ces jours-ci à Berlin. Il en ressort que l’Afrique a besoin du soutien des pays riches, mais aussi que le continent offre parallèlement d’énormes perspectives économiques. Par conséquent, la politique africaine sera l’un des principaux thèmes du sommet du G8 à venir sous la présidence allemande.
Lors du 8e Forum pour le partenariat avec l’Afrique (Africa Partnership Forum – APF), la chancelière fédérale a appelé la communauté internationale à tenir ses engagements pris envers l’Afrique. "C’est une question de fiabilité et de confiance", a déclaré Mme Merkel. Les problèmes que rencontre le continent africain ne peuvent être résolus qu’en commun. Les conséquences des guerres et des épidémies que connaît l’Afrique touchent en fin de compte également l’Europe. La responsabilité des Européens vis-à-vis de l’Afrique est grande, notamment du fait de leur proximité géographique. Dans ce contexte, des investissements durables s’avèrent rentables pour les deux parties.
L’Allemagne double ses aides à l’Afrique
Mmes Wieczorek-Zeul et Merkel lors du ForumLa chancelière espère que ce forum de partenariat donnera des "impulsions positives" au sommet du G8 prévu pour début juin à Heiligendamm. Ce forum a été mis sur pied par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ainsi que par les pays africains favorables aux réformes. Ces derniers se sont associés dans l’initiative "Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique" (NEPAD), au sein de laquelle sont discutés les aspects politiques, économiques et sociaux du développement.
En font également partie les représentants personnels pour l’Afrique du G8, dont la ministre fédérale de la Coopération économique et du Développement, Mme Heidemarie Wieczorek-Zeul, pour l’Allemagne. Deux semaines avant le sommet du G8, "un signal clair du soutien au partenariat de réformes avec l’Afrique doit être donné" par le forum de partenariat, a déclaré la ministre. L’Allemagne respectera dans tous les cas son engagement de doubler le montant des aides à l’Afrique d’ici 2010. C’est ce qu’avaient promis les États du G8 il y a deux ans.
Une bonne gouvernance attire les investisseurs
Le Forum allemand de la Banque mondiale (WBF) se penche également sur la manière dont les entreprises et les organisations allemandes peuvent promouvoir un développement durable en Afrique. "La clé du développement de l’Afrique se trouve dans une croissance économique profitant également aux pauvres", a expliqué la ministre fédérale de la Coopération économique et du Développement, Mme Heidemarie Wieczorek-Zeul.
De nombreux multiplicateurs des milieux politiques, économiques et sociaux allemands ont participé au Forum de la Banque mondiale. Parmi les invités étrangers figure le lauréat du prix Nobel de la paix, Muhammad Yunus. L’économiste bangladais a reçu le prix Nobel de la paix en 2006 pour son engagement en tant que "banquier des pauvres". M. Yunus avait créé une banque il y a quelques années qui accorde des microcrédits sans garanties aux petites entreprises pauvres et qui encourage ainsi leur développement économique.
À l’échelon mondial, moins de 2 % des investissements directs sont dirigés vers l’Afrique. "Cela n’est pas suffisant", a constaté Mme Wieczorek-Zeul lors du Forum de la Banque mondiale. Des investissements renforcés et durables sont nécessaires et possibles. "L’Allemagne et le G8 soutiennent les États réformateurs d’Afrique dans un partenariat de développement qui crée des conditions favorables à des investissements durables et plus nombreux : une bonne gouvernance, des infrastructures suffisantes et la lutte contre la corruption", a poursuivi la ministre.
Des signes de croissance L’Afrique offre précisément aux entreprises allemandes de multiples possibilités commerciales. Ces dernières années, les taux de croissance annuels de nombreux États étaient compris entre 4 et 6 %. La stabilité politique s’est accrue dans beaucoup de pays.
Mme Merkel plaide en faveur de l’engagement en AfriqueCependant, les images de crises et de conflits continuent de déterminer la perception de l’opinion publique. "Il est très important de faire comprendre aux gens que cela ne correspond pas à la réalité", a déclaré la chancelière. "Car la réalité est bien plus nuancée : il y a de moins en moins de conflits en Afrique depuis quelques années déjà. Les élections y sont de plus en plus démocratiques. L’Afrique connaît davantage de changements de gouvernement pacifiques." Et la croissance ne se produit pas que dans les pays riches en matières premières. Ainsi, l’un des objectifs déclarés du sommet du G8 qui se tiendra sous la présidence allemande consiste également à améliorer l’image du continent africain en tant que site d’investissement.
Qui veut récolter doit semer
Au cours du Forum de la Banque mondiale, le "Africa Business Day" a porté sur la manière dont les entreprises allemandes peuvent effectivement profiter de l’amélioration du climat des investissements et des affaires. Dans ce contexte, les banquiers mondiaux ne prévoient pas de voie à sens unique : ils veulent en effet mettre en évidence les perspectives qu’offrent les marchés allemand et européen aux entreprises africaines.
Les organisateurs du "Africa Business Day" sont la Fédération des industries allemandes (BDI), l’Association des Chambres de commerce et d’industrie allemandes (DIHK), l’Association Afrique-Allemagne, le ministère fédéral de la Coopération économique et du Développement et la Banque mondiale.
La chancelière fédérale avait déjà lancé un appel aux milieux économiques allemands la veille : "L’Afrique est un continent dont le potentiel de développement est incroyable". Elle a encouragé les entreprises à renforcer leur engagement dans le continent voisin : "Quiconque accepte aujourd’hui le statut de site d’investissement de l’Afrique en récoltera les fruits demain", a affirmé avec conviction Mme Merkel lors de son entretien avec les représentants du monde économique.
Une personne bien placée pour le savoir lui a donné raison : Jürgen Schrempp a confirmé qu’en effet, l’Afrique affichait "une tendance favorable comme en témoignent de nombreux exemples positifs". L’ancien patron de Daimler est aujourd’hui président de l’Initiative de l’économie allemande en Afrique australe (SAFRI). Source : G8 ; Regierungonline/Steins, may 2007