Après les footballeurs Ronaldo (Brésil) et Zinedine Zidane (France), l’attaquant international ivoirien de Chelsea, Didier Drogba, agée de 28 ans, est nommé ambassadeur itinérant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD - ONU).
Pour l’année budgétaire en cours, des fonds à hauteur de 4,5 milliards d’euros ont déjà été débloqués, notamment pour l’aide à l’Afrique.
Lors d’une interview accordée au quotidien "Bild-Zeitung", la chancelière fédérale Angela Merkel a rappelé que l’Afrique devait être considérée comme un "partenaire placé sur un pied d’égalité", avec des droits mais aussi des devoirs. L’argent doit réellement parvenir aux personnes. Le développement autonome de l’Afrique représente aux yeux de Mme Merkel un défi fondamental du XIXe siècle. La résolution des problèmes est d’ailleurs une question de morale et d’engagement crédible pour la dignité humaine.
La ministre fédérale de la Coopération économique et du Développement Heidemarie Wieczorek-Zeul a souligné que cette augmentation ne constituait pas une action unique, mais qu’elle se poursuivrait au cours des quatre prochaines années. Cela représente une bonne position de départ pour atteindre l’objectif déclaré de porter le montant de l’aide au développement à 0,51 % du produit intérieur brut (PIB) d’ici 2010.
Selon Mme Wieczorek-Zeul, "pour effectivement atteindre cet objectif, nous avons cependant également besoin d’employer d’autres instruments financiers innovants." Elle a entre autres évoqué la possibilité de mettre aux enchères des certificats d’émission de dioxyde de carbone et d’en consacrer les recettes à la protection climatique dans les pays en développement.
100 millions d’euros permettraient à 600 000 enfants d’être scolarisés. Avec 50 millions d’euros, 22,5 millions de foyers pourraient être équipés de moustiquaires imprégnées afin de prévenir la malaria, ce qui sauverait des vies.
Croissance et responsabilité en Afrique
À l’occasion de la réunion au sommet qui aura lieu du 6 au 8 juin à Heiligendamm, la présidence allemande du G8 a inscrit l’intensification du partenariat avec le continent africain à l’ordre du jour. Les débats doivent porter sur les champs d’action suivants :
Bonne gouvernance : sécurité juridique, lutte contre la corruption, transparence en tant que condition essentielle aux investissements et à la croissance en Afrique.
Renforcement du partenariat de réformes entre le G8 et les gouvernements africains favorables aux réformes. Renforcement de l’intégration et du commerce régionaux grâce à une coopération avec l’Union africaine et les communautés économiques régionales.
La lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose et la malaria, la mise en place de systèmes de santé efficaces ainsi que la paix et la sécurité sont des conditions de base élémentaires pour le développement social et économique du continent. Pour ce faire, la gestion des crises intra-africaines notamment doit être renforcée, tout en soulignant la responsabilité individuelle des peuples africains. Source : OFG, 4 juin 2007