Après les footballeurs Ronaldo (Brésil) et Zinedine Zidane (France), l’attaquant international ivoirien de Chelsea, Didier Drogba, agée de 28 ans, est nommé ambassadeur itinérant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD - ONU).
Le gouvernement fédéral aide cet État africain à réussir sa transformation de pays agricole en pays industrialisé.
Mme Merkel a rappelé qu’il ne fallait pas s’intéresser uniquement au volume de l’aide au développement destinée à l’Ouganda. "La question de savoir si l’argent est bien dépensé pour les bons projets" constitue un autre point important.
L’Ouganda est l’un des pays à domaines d’intervention prioritaires de la coopération bilatérale au développement, lesquels sont la réforme du secteur de l’eau, la formation professionnelle et le développement du secteur financier. Les dernières négociations intergouvernementales en matière de coopération au développement ont eu lieu en avril 2007 à Kampala.
L’Ouganda a été le premier pays africain à profiter d’un allègement de sa dette dans le cadre de l’initiative en faveur des pays pauvres très endettés (initiative PPTE). En septembre 2000, il a bénéficié d’une remise de dette supplémentaire (initiative PPTE élargie).
Pour le processus de transformation dont le pays a besoin, des investissements sont notamment nécessaires dans les domaines infrastructurel et éducatif. La chancelière fédérale a promis de s’engager pour un renforcement de la coopération économique. L’aide au développement ne peut être organisée par les pouvoirs publics seulement.
Aide à l’autoassistance
M. Museveni a également insisté sur l’importance d’un soutien aux pays africains afin que ces derniers réussissent à faire du commerce. Le programme d’aide au commerce ("Aid for Trade") a permis de trouver des solutions pour créer des sources de revenus et des emplois sur place. Yoweri Museveni a qualifié trois secteurs de particulièrement importants pour son pays : les transports, l’éducation et l’énergie.
Angela Merkel a rappelé que le sommet de Heiligendamm avait mis l’accent sur la nécessité de la coopération au développement avec l’Afrique.
Dans leur déclaration finale sur l’Afrique, les pays du G8 avaient réitéré à Heiligendamm qu’il était tout à fait dans leur intérêt que le continent africain connaisse stabilité, démocratie et prospérité. Les gouvernements du G8 souscrivent à leurs engagements pris lors du sommet du G8 de 2005.
Selon la déclaration, la remise de dette historique est "en bonne voie". L’aide publique au développement en faveur de l’Afrique sera majorée chaque année de 25 milliards de dollars américains par rapport à 2004, et ce jusqu’en 2010. Source : OPIGF, juin 2007