Villes & Stades
Edmonton Le stade du Commonwealth, 59 500 places
Montréal : Le Stade olympique, capacité 55 000 places
Ottawa : Le stade Frank Clair de Lansdowne Park, 28 826 places
Toronto : National Soccer Stadium, 20 000 places
Vancouver : Le stade Swangard, capacité 10 000 places
Victoria : Le Royal Athletic Park, 10 000 places
Canada, un grand pays
FIFA - Canada 2007
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L’ancien défenseur allemand, dont la ténacité lui avait valu d’être surnommé le Fox-terrier dans son pays d’origine, faisait partie de l’équipe de RFA championne du monde à domicile en 1974. Cela fait déjà cinq mois que Berti Vogts a pris les commandes de l’équipe nationale du Nigeria. L’objectif affiché du nouvel entraîneur est de faire parvenir sa nouvelle équipe, en phase finale de la Coupe du Monde de la FIFA, Afrique du Sud 2010. A l’occasion d’une interview exclusive accordée à FIFA.com, Berti Vogts donne ses pronostics sur un mondial qui risque d’être riche en surprises.
Berti Vogts, vous êtes-vous rendu au Canada, où l’équipe du Nigeria disputait il y a peu la Coupe du Monde U-20 de la FIFA ? Non, malheureusement. J’avais réservé un vol afin d’assister à la demi-finale et à la finale, mais la victoire du Chili 4:0 en prolongations a mis fin à mes plans. C’est une bien triste façon de sortir du tournoi, pour une équipe qui a révélé des talents individuels et un collectif magnifique. Et le compliment n’est pas trop fort.
Vous avez quand même suivi le déroulement du tournoi, je présume. Pouvez-vous nous donner votre impression générale ?
Cela fait cinq mois que vous avez pris les rênes de l’équipe nigériane. Au moment de votre entrée en fonction, vous parliez d’un grand challenge. Cela s’est-il confirmé ? Oui. Cependant, si le challenge reste grand, je prends énormément de plaisir à travailler avec des joueurs aussi jeunes que talentueux, à les aider à progresser. Vous pouvez me croire, le potentiel du Nigeria en matière de football est très impressionnant. Je trouve cela passionnant de contribuer au développement de ce potentiel.
Est-ce là votre mission principale ? Puisque nous parlons de défis, je dois insister sur le fait suivant : le véritable défi pour un entraîneur en Afrique consiste à se faire accepter. Je suis là avant tout pour aider, tant au niveau sportif que tactique, organisationnel et structurel. Cependant, pour que cela fonctionne, il faut que mon action soit acceptée. C’est un problème qui se pose au Nigeria, comme dans nombre d’autres pays africains, surtout en vue de la Coupe du Monde 2010.
A quel niveau cette aide doit-elle intervenir ? Le problème principal réside dans l’organisation. La fédération de football nigériane souhaite évoluer et trouver de nouvelles voies de développement pour le football dans son pays.
Pensez-vous qu’elle y parviendra ? Je le dis comme je le pense : des changements sont impératifs. J’ai un défi majeur à remplir au Nigeria : qualifier l’équipe nationale pour Afrique du Sud 2010.
Quelle signification la Coupe du Monde de la FIFA 2010 a-t-elle pour le continent ? Le football africain se montre à la fois humble et plein d’espoir vis-à-vis de cette compétition. Au-delà de l’objectif sportif d’atteindre la phase finale d’une Coupe du Monde, il s’agit de passer le dernier palier pour s’ouvrir la voie d’un exploit. Car une fois en phase finale, tout est possible.
Que voulez-vous dire ?
Quelles équipes pensez-vous capables de cet exploit ?
Selon moi, les Eléphants sont l’équipe africaine la plus solide actuellement. Ensuite, sur la même marche, je mettrais le Ghana, le Nigeria et la Cameroun. Sans oublier bien entendu l’Afrique du Sud, qui aura l’avantage non négligeable de jouer à domicile, ni l’Egypte, actuel champion d’Afrique. Je le répète : à condition de laisser toute latitude aux entraîneurs européens dans leur travail avec leurs équipes, j’estime qu’on pourrait retrouver deux d’entre elles en demi-finales.
Le fait de jouer à domicile sera-t-il un gros avantage pour les équipes africaines ? Je ne pense pas. Il ne faut pas oublier que le tournoi doit se jouer à une période dans laquelle les conditions climatiques en Afrique du Sud seront similaires à celles du continent européen, ce qui devrait plutôt avantager les formations européennes.
A vous entendre, nous avons le sentiment que votre mission avec le Nigeria et sur le continent africain en général vous tient à cœur. Cinq mois après votre entrée en fonction, estimez-vous avoir pris la bonne décision en devenant le sélectionneur national du Nigeria ? J’en suis convaincu ! En plus de prendre beaucoup de plaisir dans mon travail, je découvre une toute nouvelle mentalité et une nouvelle mission. Il est nécessaire de comprendre la façon de penser des gens ici pour pouvoir travailler avec eux à faire changer les choses. Je suis ici pour tenter de faire avancer le football nigérian et, avec lui, le football africain. Je considère que c’est une belle mission. Source : L Intelligent d Abidjan