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Ban Ki-moon a salué l’accord conclu ce week-end par les signataires du Protocole de Montréal par lequel ils s’engagent à accélérer le gel et l’élimination des hydrochlorofluorocarbones (HCFC) qui appauvrissent la couche d’ozone et concourent aux changements climatiques.
« Le Secrétaire général se réjouit particulièrement du fait que cet accord historique ait été conclu à la veille de la Réunion de haut-niveau sur les changements climatiques qu’il a convoquée en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies », indique la déclaration communiquée aujourd’hui par sa porte-parole.
Réunis au Canada pour le vingtième anniversaire du Protocole de Montréal, les Etats parties ont décidé le gel puis l’élimination des hydrochlorofluorocarbones (HCFC), substances chimiques qui contribuent au réchauffement climatique.
« Les gouvernements avaient une occasion en or d’affronter simultanément le défi du réchauffement climatique et celui de la protection de la couche d’ozone, et ils l’ont saisie », s’est félicité Achim Steiner, le Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), selon un communiqué publié à Montréal. Il a qualifié l’accord d’ « historique ».
Les HCFC avaient été adoptés dans les années 90 afin de remplacer les chlorofluorocarbures (CFC), composés destructeurs de l’ozone stratosphérique. Substituts temporaires, ils devaient originellement être éliminés en 2030 dans les pays développés, et en 2040 dans les pays en développement.
Mais des études ont démontré qu’ils étaient également en cause dans le réchauffement terrestre. Les participants ont donc accepté d’en geler la production d’ici 2013 et de les éliminer définitivement d’ici dix ans.
Cette accélération de la disparition des HCFC pourrait aider à restaurer la couche d’ozone, indique le communiqué.
Par ailleurs la décision lance un signal fort pour « le développement rapide des technologies et des produits chimiques de remplacement ».
Plusieurs propositions avaient été avancées avant la réunion et c’est finalement une combinaison qui a été adoptée : la production devrait être gelée en 2013 aux niveaux de production de 2009-2010.
Les pays en développement ont accepté de réduire leur production et leur consommation de 10% en 2015, de 35% en 2020 et de 67.5% d’ici 2025, avec une élimination totale en 2030. Mais une flexibilité limitée leur a été accordée jusqu’en 2040.
Par ailleurs, la décision s’accompagne d’un accord des 191 Etats parties au Protocole de Montréal pour fournir un financement adéquat. Le Fonds multilatéral, qui a déjà fourni plus de 2 milliards de dollars pour aider les réductions dans les pays en développement, devra faire l’objet d’un renflouement en 2008. Une étude menée par des experts viendra évaluer les coûts de l’accélération afin d’en informer les gouvernements.
« Montréal démontre que lorsque les nations sont unies, elles peuvent faire beaucoup et dans de nombreux domaines », a déclaré Achim Steiner. « Elle montre aussi comment les traités internationaux – dans ce cas le Protocole de Montréal et la Convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique - peuvent avoir une portée bien plus importante quand on se base sur le consensus scientifique et qu’on mobilise les moyens technologiques et économiques pour agir », a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général espère, quant à lui, que les « États Membres manifesteront le même sentiment d’urgence et la même audace dont ils ont fait preuve lorsqu’ils aborderont les sources des gaz à effet de serre ». Source : ONU, 24 septembre 2007