Villes & Stades
Edmonton Le stade du Commonwealth, 59 500 places
Montréal : Le Stade olympique, capacité 55 000 places
Ottawa : Le stade Frank Clair de Lansdowne Park, 28 826 places
Toronto : National Soccer Stadium, 20 000 places
Vancouver : Le stade Swangard, capacité 10 000 places
Victoria : Le Royal Athletic Park, 10 000 places
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FIFA - Canada 2007
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LE FILM DES DEMIS - Joseph S. Blatter venait juste de rendre hommage aux progrès accomplis par le football féminin. Pour étayer les dires du Président de la FIFA, la compétition chinoise s’est vue offrir une véritable démonstration par une équipe n’ayant jamais atteint une finale : le Brésil. La victime ? L’une des plus grandes puissances du footbal féminin : les Etats-Unis, qui visaient une troisième finale mondiale, contre les tenantes du titre allemandes.
Cette issue, inévitable aux yeux de certains, n’aura pas lieu, grâce à la spectaculaire démonstration effectuée par la Seleçao à Hangzhou. Brésil 4, Etats-Unis 0. Il aurait fallu être bien perspicace pour prédire la fessée reçue par la puissance numéro un du foot féminin. En tout cas, pour ce qui n’est que leur troisième défaite en Coupe du Monde Féminine de la FIFA, les Américaines ont aussi concédé leur plus lourd revers, toutes compétitions confondues. Ce résultat, l’un des plus surprenants de l’histoire de la compétition, ouvre aux euphoriques Sud-américaines les portes d’une finale face aux formidables Allemandes. Vingt-quatre heures plus tôt, ces dernières ont également infligé une sévère punition à des Norvégiennes pourtant ambitieuses.
Au coup de sifflet final, l’exceptionnelle Marta a levé les yeux au ciel, comme pour le remercier. Folles de joie, ses coéquipières se sont jetées sur elle pour célébrer l’une des plus admirables prestations individuelles jamais offertes par la magicienne. En Chine, c’était la fête de la mi-automne, une période où la lune n’est jamais aussi brillante. A Hangzhou, c’était un peu la fête de Marta. Dans le Stade du Dragon, cette étoile de 21 ans a illuminé la partie de tout son génie. Voilà une star, une vraie.
Quel contrate entre l’extase auriverde et la crise qui couvait dans le camp américain. Une crise peut-être déclenchée par le remplacement de la gardienne titulaire Hope Solo par Briana Scurry. Justification du sélectionneur américain Greg Ryan : cette dernière n’a pas d’égale pour négocier les frappes lointaines et sortir des arrêts réflexe. Soit.
Il serait cependant injuste de mettre le premier but, un autogoal, sur le compte de cette décision stratégique. Certes, Scurry aura peut-être le sentiment qu’elle pouvait faire mieux sur le deuxième, signé Marta. Mais dans ce match, il est vite apparu que pour contenir les Canarinhas, les Américaines auraient eu besoin d’aligner... deux gardiennes. Deux gardiennes, mais aussi plus de neuf joueuses de champ... Car c’est bien à dix que les championnes olympiques ont joué plus de la moitié de la rencontre, la milieu défensive Shannon Boxx ayant été exclu peu avant la pause.
Cristiane s’est chargée de tripler la mise pour le Brésil, mais le meilleur était à venir. Séquence par séquence, le quatrième but a été un concentré de ce que l’insaisissable Marta sait faire de mieux. De dos à sa défenseuse, la numéro 10 lui inflige un grand pont d’une subtile aile de pigeon, puis elle assoit une autre Américaine et conclut son exploit d’une frappe sèche du droit. Enchanté, le public lui rend immédiatement hommage, les "Marta, Marta" résonnant dans l’immense enceinte chinoise.
A l’instar de son futur adversaire en finale, l’Allemagne a également reçu un coup de pouce sous la forme d’un but contre leur camp des Norvégiennes. Mais la première demi-finale, disputée hier à Tianjin, a été beaucoup plus difficile à négocier pour les tenantes du titre. En fait, elles ont dû attendre les buts de Kerstin Stegemann et de Martina Mueller, aux 72ème et 75ème minutes, pour vraiment respirer. La réalisation de Mueller était même la 100ème de la compétition.
L’irrésistible scoreuse Birgit Prinz n’a peut-être pas fait trembler les filets, mais elle y a bien contribué en poussant Trine Ronning à la faute en début de rencontre. De même, c’est la capitaine allemande qui a permis à Stegemann de doubler la mise grâce à une de ces fameuses courses en profondeur.
Les regards vont désormais être tournés vers Shanghai, théâtre de la finale. Prinz va-t-elle poursuivre son règne, soutenue par une défense qui n’a pas pris le moindre but en cinq matches ? Ou bien assistera-t-on au sacre de Marta ? Trois jours de patience et nous le saurons... Source : FIFA, 27 septembre 2007
30/09 à 17.00 à SHANGHA : Norvège - Etats-Unis d’Amérique
30/09 à 20.00 à SHANGHA : Allemagne - Brésil