Villes & Stades
Edmonton Le stade du Commonwealth, 59 500 places
Montréal : Le Stade olympique, capacité 55 000 places
Ottawa : Le stade Frank Clair de Lansdowne Park, 28 826 places
Toronto : National Soccer Stadium, 20 000 places
Vancouver : Le stade Swangard, capacité 10 000 places
Victoria : Le Royal Athletic Park, 10 000 places
Canada, un grand pays
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Association canadienne de soccer
Les huit qualifiés pour les quarts de finale de cette CAN 2008 sont connus. Voici un bilan des équipes toujours en course à l’issue d’un 1er tour riche en buts. Celles qui ont impressionné, celles qui ont surpris et celles qui ont assuré le strict minimum : leur place en quarts.
1er du Groupe A (9 pts) -
Ghana : la puissance à l’état brut
Bien sûr, il y a ce premier match, remporté dans la douleur après une véritable débauche d’occasions vendangées. L’attaque des Black Stars n’a pas toujours brillée entre un Asamoah Gyan en crise de confiance et un Junior Agogo, impressionnant mais individualiste. Ce manque de réalisme a donné lieu à des scores étriqués : 2-1, 1-0, 2-0. Ainsi, le Ghana est l’équipe, première de poule, à avoir inscrit le moins de buts durant ce premier tour avec la Tunisie (5 unités). Mais comment ne pas être admiratif devant la discipline et la puissance du bloc ghanéen ? L’entrejeu Essien-Muntari-Kingston-Addo a littéralement concassé ses vis-à-vis. Il aura certes fort à faire avec un Nigeria au profil un peu similaire. Mais avec plus de réalisme offensif, les hommes de Claude Le Roy vont être difficiles à aller chercher…
1er du Groupe B (9 pts)
Côte d’Ivoire, la parole est à la défense
Depuis 2006, le paradoxe est toujours aussi évident : comment une équipe dépourvue de réelle animation offensive peut-elle être aussi forte ? Même si les Ivoiriens ont, sous l’impulsion de joueurs tels que Yaya Touré, Didier Zokora ou Romaric (contre le Mali), développé un jeu plus consistant que lors de la CAN en Egypte, les Eléphants s’appuient encore et toujours sur deux qualités essentielles : un état d’esprit irréprochable et surtout, des individualités incroyables.
Après la défaite de son Mali (0-3) face à la Côte d’Ivoire, Jean-François Jodar déclarait : "Nous, nous avons 3 ou 4 joueurs qui évoluent dans des grands clubs européens. La Côte d’Ivoire, elle, en possède 23." La formule est excessive mais résume le potentiel d’un groupe dont seule la défense suscite quelques interrogations. Des questions dépourvues de réponses à l’heure actuelle car aucune équipe n’a encore mis en difficulté ces Ivoiriens.
1er du Groupe C (7 pts) -
L’Egypte et sa nouvelle dynastie de Pharaons
On les annonçait en fin de règne, à l’image de leur star, Ahmed Hassan. C’était oublier un peu vite qu’une génération de jeunes joueurs évoluant dans le championnat local dispose d’un potentiel énorme. Avec le talent de techniciens tels que Hosni Abd Raboh (27 ans), Emad Moteab (24 ans), Amr Zaki (24 ans) combiné à celui des expatriés, Mohamed Abdullah "Zidan" (26 ans) ou Mohamed Shawki (26 ans), les Pharaons ont donné le tournis aux défenses camerounaises et soudanaises. Lorsqu’on laisse les hommes d’Hassan Shehata développer leur jeu court, tout en mouvement et en vitesse, il devient difficile de contrer les Egyptiens. Seul bémol : ces derniers semblent un cran en-dessous des autres cadors en terme de densité physique. Mais en général, ce sont leurs adversaires qui courent après le ballon. Pas l’inverse.
2eme du Groupe D (5 pts) -
Angola, de bon augure pour 2010
Origine lusophone oblige, on s’attendait à un football chatoyant. Au contraire, les Angolais ont offert un jeu bien organisé avec un bloc compact, déterminé et jouant haut. L’expérience emmagasinée lors de la Coupe du Monde 2006 a fait son office. Le contraste fut d’ailleurs saisissant face à des Sénégalais, démunis mentalement (victoire 3-1). Et devant, les qualités des attaquants Flavio Amado et Manucho ont fait la différence. Ce dernier confirme au passage les espoirs placés en lui par Manchester United. L’Angola organisera la CAN 2010. D’ici là, ses meilleurs joueurs seront tous arrivés à maturité…
2eme du Groupe A (4 pts) -
Guinée, la passe de trois
Pour la troisième fois d’affilée, le Sily National participe aux quarts de finale de la CAN. Avec, deux handicaps certains : un match contre la Côte d’Ivoire et l’absence pour suspension de son dynamiteur et capitaine Pascal Feindouno. A l’image de ce dernier, les Guinéens ont alterné le bon et le moins bon. Le meilleur face au Maroc, avec un bloc compact et (trop ?) agressif, des attaquants décomplexés. Et le moins bon face à la Namibie et au Ghana, où les Guinéens ont manqué de solidité. Avec un peu plus de régularité et de discipline, les joueurs de Robert Nouzaret pourraient franchir un cap sur la scène continentale.
1er du Groupe D (5 pts) -
Tunisie, le péril jeune
Roger Lemerre a fait un choix. Celui de s’appuyer sur un groupe jeune et talentueux mais dépourvu de certitudes. Avec un objectif majeur : la qualification pour la Coupe du Monde 2010. Pour cela, il faudra surtout être performant lors de la prochaine CAN en Angola. En attendant, les Tunisiens ont démontré suffisamment d’aisance technique et de rigueur tactique pour atteindre une fois de plus, les quarts de finale de la compétition en terminant premiers d’un groupe D très homogène.
2eme du Groupe B (4 pts) -
Le Nigeria, solide mais stérile
Depuis 1982, les Super Egales n’ont pas manqué un quart de finale de CAN. Mais ils n’ont jamais semblé aussi proches de l’élimination, la faute à un jeu offensif sans imagination. Bien en place, les Nigérians sont très difficiles à bouger – la Côte d’Ivoire s’en est remis à un exploit de Salomon Kalou pour l’emporter 1-0. Mais avec un tel manque de réalisme, les joueurs de Berti Vogts auront du mal à atteindre pour la cinquième fois d’affilée le podium.
2eme du Groupe C (6 pts) -
Cameroun, Eto’o dévore mais personne ne rugit
Les Lions Indomptables sont montés en puissance après la débâcle du premier match face à l’Egypte (défaite 2-4). Mais les Camerounais n’ont pas montré leur visage le plus conquérant et le plus serein, la faute à une préparation catastrophique et aux choix tactiques douteux d’Otto Pfister. Seules satisfactions actuelles : l’efficacité de Samuel Eto’o et l’explosion du jeune milieu Alexandre Song. Pour le reste, les Lions vont devoir élever leur niveau de jeu. Mais avec eux, on ne sait jamais… Source : RFI, 31 janvier 2008