Tout sur le sommet du G8 en France
Deauville, la ville hôte
Les pays participants
Les documents officiels & Photos
Les anciens sommets du G8
Tout sur le sommet du G20
Cannes, la ville hôte
Les pays participants
Les documents officiels & Photos
Le précédent sommet du G20 à Toronto
5è sommet du G8 du Canada depuis son adhésion, en 1976.
Sommet du G8 de 2010 à Muskoka
G8 et G20 au Canada en 2010
Sommet du G8 à Évian (France), 1er - 3 juin 2003
Sommet du G8 à Kananaskis - 25-27 Juin 2002, Canada
Sommets & Congrès
Les pays membres du G20
Documents officiels du sommet
A la découverte de Toronto : Hôtels, Aéroport, Transport, Palais des congrès, etc.
« C’est l’événement diplomatique et économique de l’année 2008 », s’enthousiasme un des membres du ministère des Affaires étrangères indien. Dans ce quartier de New Delhi, les drapeaux africains flottent dans le ciel. Pour la première fois de son histoire, l’Inde accueille des hôtes exclusivement africains. Pas moins de sept chefs d’Etats. Parmi eux, Joseph Kabila, président de la République démocratique du Congo, Abdoulaye Wade du Sénégal ou encore le Sud-Africain Thabo Mbeki.
Un sommet dont l’ambition est de donner un nouveau départ aux relations économiques bilatérales entre le continent africain et l’Inde, estimées à une trentaine de milliards de dollars. Prés de la moitié de celui de la Chine. Et « bien en dessous ce qu’il pourrait être », d’après l’Inde.
Des liens historiques et des points communs
L’Inde met en avant son histoire commune avec l’Afrique depuis de longues années. Elle souligne aussi son désir de vouloir une relation pérenne et basée « sur le respect mutuel ».
« Nous offrons nos connaissances et nos expertises dans les secteurs technologiques, agricoles et médicaux », dit Anand Sharma, secrétaire d’Etat indien aux Affaires étrangères après une rencontre marathon avec les ministres des Affaires étrangères africain. L’Inde veut également travailler conjointement avec le continent africain sur le réchauffement climatique et réduire la fracture numérique qui sépare l’Afrique de l’Asie.
Des défis qui paraissent réalisables tant l’Inde et l’Afrique rencontrent ou ont rencontré les mêmes problèmes notamment dans les secteurs de la pauvreté et de l’autosuffisance alimentaire.
Un rapprochement intéressé mais équitable
Propulsé par une forte croissance intérieure, le géant asiatique est attiré par les riches sous-sols africains. Des ressources énergétiques nécessaires à l’Inde si elle veut conserver son rôle dans la région et concurrencer la Chine. D’autant que les infrastructures indiennes doivent être aménagées et les besoins énergétiques des Indiens, grands consommateurs, risquent de briser l’élan économique en plein vol s’ils ne sont pas anticipés.
Si Pékin investit massivement en Afrique, l’Inde, elle, souligne que son approche est différente. « Nous voulons des échanges réciproques et équitables. Et de toute façon, nous n’avons pas les poches assez profondes pour nous accaparer les richesses africaines et imposer nos industries comme le font nos voisins chinois de manière assez agressive », confie un proche conseiller du ministère des Affaires indiennes qui ne souhaite pas donner son nom.
Il est vrai que lorsque les enchères vont au plus offrant, l’Inde doit souvent, si ce n’est à chaque fois, se plier devant les liquidités chinoises.
Une approche qui pourrait séduire les dirigeants africains. En proposant une coopération plutôt qu’une « nouvelle colonisation », l’Inde est potentiellement vue comme un partenaire économique à long terme. Source : RFI, 08/04/2008 à 10:51 TU