Après les footballeurs Ronaldo (Brésil) et Zinedine Zidane (France), l’attaquant international ivoirien de Chelsea, Didier Drogba, agée de 28 ans, est nommé ambassadeur itinérant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD - ONU).
A Rome, en France et au Bénin, autorités civiles et religieuses ont rendu hommage au cardinal Gantin, décédé mardi 13 mai. Trois jours de deuil national ont été décrétés à Cotonou
Benoît XVI a rendu hommage "avec émotion", mercredi 14 mai, au cardinal Bernardin Gantin, décédé la veille à Paris. Le pape a salué "ce fils éminent du Bénin et de l’Afrique, estimé de tous, animé d’un esprit profondément apostolique et d’un sens élevé de l’Église et de sa mission dans le monde" et rendu grâce "pour son ministère fécond, d’abord comme archevêque de Cotonou, puis pendant de nombreuses années au Saint-Siège qu’il a servi avec une généreuse fidélité".
Au Bénin, le gouvernement a décrété un deuil national de trois jours. "Le cardinal Bernadin Gantin aura incarné tout au long de sa vie exemplaire la foi, la dignité, l’humilité et l’amour pour la patrie béninoise", ajoute le gouvernement dans un communiqué. "Nous venons de perdre un des dignes fils de notre pays et de tout le continent africain", a commenté pour l’AFP le secrétaire général du gouvernement béninois, Victor Topanou.
"Nous venons de perdre celui qui nous a aimés et que nous aimons aussi. C’est un deuil national et international", a déclaré pour sa part le vicaire général de l’archidiocèse de Cotonou, l’abbé Anatole Dédégbé.
La presse béninoise lui a rendu, elle aussi, hommage. "C’est une des valeurs morales et chrétiennes les plus éminentes du Bénin et d’Afrique qui s’en est allée", note L’autre quotidien. "Feu Gantin, Trésor perdu", titrait de son côté le site de Fraternité-info. "Au delà de sa personnalité religieuse très forte, ce fut aussi un très charismatique homme d’Etat (...). Avec Gantin, l’Afrique noire avait longtemps rêvé d’avoir aussi son Pape", rappelle la rédaction du cyberjournal béninois. Des obsèques samedi 24 mai à Cotonou
En France, plusieurs évêques ont fait part de leur tristesse à l’annonce du décès du cardinal Gantin. "L’adjectif qui le qualifie le mieux est celui de "Grand". Il utilisait ce mot pour désigner des saints ou des missionnaires. Il est adapté pour lui, "grand cardinal" reconnu et vénéré par ses pairs qui ont fait de lui leur doyen", a écrit pour sa part Mgr Jean-Yves Riocreux, évêque de Pontoise, sur le site de la CEF, mercredi 14 mai, qui évoque "un homme d’exception, attentif à tous", "exceptionnel (...) par sa mémoire phénoménale des personnes".
A Lyon, le cardinal Philippe Barbarin a invité les catholiques du diocèse à la messe qui sera célébrée à l’intention du cardinal défunt, vendredi 16 mai à 19h, à la Primatiale Saint-Jean. "Nous venons de perdre un grand serviteur de l’Eglise. Un homme pour lequel j’éprouve de l’admiration et dont je garde plusieurs souvenirs émus", a-t-il souligné.
Les obsèques de l’ancien doyen du Sacré Collège seront célébrées samedi 24 mai à Cotonou, la capitale du Bénin, et il sera ensuite enterré, selon son souhait, dans la chapelle du séminaire Saint-Gall.
Lundi 19 mai, à 20 h 50, la chaîne de télévision KTO lui consacre une émission spéciale. Une chapelle ardente est ouverte à la Maison des Petites Sœurs des Pauvres, 49, rue Notre-Dame-des-Champs, à Paris (6e), jeudi 15 mai de 8 heures à 12 heures. La-croix.com,14 mai 2008