Villes & Stades
Edmonton Le stade du Commonwealth, 59 500 places
Montréal : Le Stade olympique, capacité 55 000 places
Ottawa : Le stade Frank Clair de Lansdowne Park, 28 826 places
Toronto : National Soccer Stadium, 20 000 places
Vancouver : Le stade Swangard, capacité 10 000 places
Victoria : Le Royal Athletic Park, 10 000 places
Canada, un grand pays
FIFA - Canada 2007
Annuaire des Sports
Tous les Sports au canada
Association canadienne de soccer
La nouvelle est tombée lundi, en fin d’après-midi, quelques heures avant l’expiration du délai imparti par Sepp Blatter. Sans surprise, en réalité. Le Nigeria a fini par céder à l’ultimatum de la FIFA, qui menaçait sa fédération (NFF) de suspension après que le Président de la République en personne, Goodluck Jonathan, ait interdit sa sélection de toute compétition pour deux années. « Pour remettre de l’ordre dans la maison », selon les propres termes de l’homme fort d’Abuja.
La FIFA n’a jamais aimé les interférences des politiques dans la vie des Fédérations et des sélections. Et le Nigeria, pour s’être laissé aller il y a quelques années, avait déjà goûté au courroux du gouvernement mondial du football. Ainsi donc, les choses seraient rentrées dans l’ordre. Les clubs nigérians pourront prochainement disputer les compétitions continentales, les joueurs ne seront pas injustement punis. La vie continue.
Impression trompeuse, en réalité : la Fédération nigériane est une institution très agitée, troublée même. Les journalistes nigérians qui en suivent les soubresauts ne mâchent jamais leurs mots pour décrire leur maison du football. Plus que la sélection elle-même, sans relief il est vrai, c’est bien l’administration du football nigérian qui est actuellement en cause.
Un élève appliqué, qui ne décolle plus depuis longtemps Pourtant, le Nigeria est visiblement dans les (bons) petits papiers de la FIFA, qui lui a déjà attribué deux phases finales de Coupe du monde des jeunes par le passé : les U20 en 1999 (avec Iker Casillas comme vedette), et les U17 en 2009. Le Nigeria est un élève appliqué sur le plan sportif, lui qui se qualifie régulièrement pour toutes les compétitions CAF ou FIFA, et qui a disputé deux finales olympiques (1996, 2008).
Mais il ne décolle plus depuis longtemps, et la gestion de son équipe nationale, les Super Eagles, tourne parfois à la tragi-comédie, voire au ridicule. Souvenez-vous, il y a quelques mois, la Fédération en avait été quitte pour payer une (grosse) compensation à un hôtel de Durban, après avoir subitement renoncé à sa réservation pour la sélection... La façon dont les autorités ont « chassé » Shuaibu Amodu, le sélectionneur qui a qualifié le Nigeria pour les Coupes du monde 2002 et 2010, après la dernière CAN, au profit du Suédois Lagerbäck, attestent d’un mode de fonctionnement choquant.
Le Nigeria n’aura guère le temps de s’appesantir sur l’analyse de sa dernière participation à la Coupe du monde, terminée avec un seul point en poche. La sélection, dès septembre, reprend le cours de son existence, avec les éliminatoires de la CAN 2012, sans certitude pour le moment quant au technicien qui occupera le banc. Mais est-ce seulement une surprise ? Frank Simon, France Football - 6 juillet 2010 11:19