Le Ministère des Finances ouvre un site d’information sur les prix des carburants à la pompe pour rouler éco.
La recherche des prix est disponible par commune et par département.
Li Zhaoxing, chef de la diplomatie chinoise et son homologue béninois Mme Boni Aladji ont signé au Bénin, trois accords de prêt, d’aide financière et de remise partielle de la dette béninoise.
L’optimisme revient dans le clan de Dominique Strauss-Kahn.
Le témoignage de Nafissatou Diallo, son accusatrice, est fragilisé. Mais la procédure continue. La façade désormais célèbre de la cour criminelle de Manhattan a été hier le décor d’un nouvel épisode incroyable de la saga Strauss-Kahn. Après DSK menotté, DSK inquiet, on a vu un homme souriant, soulagé, accompagné d’une Anne Sinclair lumineuse et décidée. Théâtre de tous ses tourments, la cour criminelle lui a rendu un peu de sa liberté et beaucoup de son crédit. Débarrassé de son assignation à résidence, il va désormais attendre l’audience du 18 juillet avec de nouveaux atouts dans son jeu.
Débat à distance des avocats - La journée a commencé avec un coup de tonnerre : les révélations du « New York Times » sur les mensonges de Nafissatou Diallo. La femme de chambre modèle et bafouée est devenue en quelques heures une personnalité plus complexe, capable de mentir sur son passé et d’avoir des contacts avec de mystérieux trafiquants de drogue dont elle blanchirait l’argent. La victime, témoin clé du procureur, est devenue son pire ennemi. Le rebondissement n’est pas venu des limiers de la défense de DSK, mais du procureur lui-même, contraint de rendre publics ses doutes. Après les révélations de la presse, l’audience a confirmé ce qui se murmurait depuis quelques heures : la fin de l’assignation à résidence du suspect. Finalement, c’est dehors que le débat s’est engagé, à distance. Les avocats de DSK ont fait dans la sobriété, répétant qu’ils étaient persuadés que l’innocence de leur client serait démontrée. Kenneth Thompson, un des avocats de Nafissatou, a été plus théâtral devant les micros, racontant avec force nouveaux détails l’agression du Sofitel et critiquant le procureur.
Mais c’est en France que les passions se sont vraiment déchaînées. Les amis politiques de DSK ont occupé les plateaux télé. Tombé de son piédestal le 15 mai, l’ancien meilleur candidat du PS est pour beaucoup revenu dans la course aux primaires. Donné mort politiquement, DSK peut-il vraiment rejouer un rôle politique majeur au gré de l’embellie judiciaire américaine ? Il est trop tôt pour le dire. La longue marche entamée hier par DSK au pas de course recèle sûrement encore quelques embûches. Source : Le Parisien, 2 juillet 2011, 07h00