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Le Premier ministre Stephen Harper a prononcé aujourd’hui l’allocution suivante à la clôture du Sommet du G-20
« Bon après-midi tout le monde. Nous sommes venus ici à Toronto au moment où les préoccupations concernant les dettes des gouvernements étaient grandissantes. Ça a été l’enjeu que nous avons dû affronter de front. À ce sommet, nous avons établi des objectifs clairs et historiques pour les économies développées concernant la réduction des dettes et la stabilisation et la réduction des ratios dette-PIB. Ces objectifs sont d’au moins 50 pour cent d’ici 2013 pour la réduction des déficits, et pour ce qui est des ratios dette-PIB, nous devons les stabiliser ou les réduire d’ici 2016. Cela dit, la consolidation fiscale n’est pas une fin en soi. Les stimulus auront encore un rôle à court terme dans l’entente cadre pour une croissance économique forte, durable et équilibrée, le cadre que nous avons promis à Pittsburgh.
« Nous applaudissons les actions récentes par plusieurs pays importants à cet égard ; par exemple le budget et la réduction du déficit du Royaume-Uni, la flexibilité du taux de change de la Chine, la loi américaine sur la réforme financière, et comme la prochaine étape d’entente cadre sur la croissance économique forte, durable et équilibrée, la déclaration du G-20 de Toronto exige des évaluations à niveau de chaque pays au moment où nous approchons le sommet de Séoul.
« Nous avons aussi conclu une entente pour une importante réforme du secteur financier, accroître et améliorer les normes de capitalisation, une surveillance réglementaire prudente, et nous nous sommes engagés à terminer ce travail important plus tôt que prévu à Séoul. Chaque pays pourra aussi déterminer s’il veut percevoir une taxe bancaire. Nous nous sommes entendus sur d’autres sujets, continuer de progresser sur les mesures anti-protectionnistes, l’entente de Washington se poursuit pour un autre trois ans, et l’allégement de la dette en Haïti, qui est une priorité importante pour notre pays. Le G-20 a encore beaucoup à faire pour vraiment enraciner la reprise. Mais ici on a fait des étapes importantes, des étapes que le Canada recherchait. » Document du sommet, Date : le 27 juin 2010
Le Premier ministre Stephen Harper a accueilli aujourd’hui au Sommet du G-20 à Toronto les jeunes délégués de MON SOMMET 2010. Il leur a fait part des principaux enjeux économiques dont les dirigeants discuteront. Hier, il a rencontré les jeunes délégués du G-8 à Huntsville, qui lui ont présenté, ainsi qu’aux autres dirigeants, le communiqué final qu’ils avaient rédigé.
« Il est fort stimulant de voir des jeunes brillants s’intéresser aux enjeux internationaux et contribuer à l’avenir de leur pays et du monde, a déclaré le Premier ministre Harper. MON SOMMET 2010 permet aux jeunes de s’exprimer sur des questions abordées par le G-8 et le G-20 et leur offre une occasion d’apprentissage enrichissante. »
MON SOMMET 2010 est le sommet-jeunesse international officiel qui a lieu parallèlement aux sommets du G-8 et du G-20. Le Canada est l’hôte de MON SOMMET 2010 de concert avec Vision internationale, organisme sans but lucratif qui possède de l’expertise dans le développement du leadership de la jeunesse.
Le volet G-8 de MON SOMMET 2010 a eu lieu à Muskoka (Ontario) du 23 au 25 juin. Le volet G-20 se déroule quant à lui les 26 et 27 juin à Toronto. Les jeunes délégués y observeront une partie des rencontres du Sommet du G-20 et y mèneront des discussions sur des enjeux économiques internationaux.
Treize jeunes délégués canadiens participent à MON SOMMET 2010. Le Premier ministre Harper a également invité ses homologues du G-8 et du G-20 à envoyer au sommet-jeunesse des délégations composées de sept étudiants universitaires. Document du sommet, Toronto –27 juin 2010
Le Premier ministre Stephen Harper a fait aujourd’hui la déclaration suivante à la séance plénière d’ouverture du Sommet du G-20 à Toronto : « Bonjour, Mesdames et Messieurs. Soyez bienvenus au Canada et à Toronto, la plus grande ville de notre pays et, je tiens à le préciser, le siège du secteur financier le plus solide du monde. Nous sommes très heureux et très fiers de vous accueillir au Sommet du G-20. Permettez-moi de faire quelques observations sur ce que nous devons accomplir au cours de ce sommet. À Pittsburgh, l’année dernière, le G-20 s’est officiellement déclaré principale tribune pour la coopération économique internationale. Devant une telle déclaration ainsi qu’une reprise mondiale encore fragile, il nous incombe d’agir avec le même sentiment d’unité, d’urgence et d’engagement à l’égard de l’exercice éclairé de notre souveraineté nationale respective que nous le faisions au plus fort de la crise, et ce, afin d’entreprendre la mise en œuvre du Cadre pour une croissance forte, durable et équilibrée que nous avons promis au monde à Pittsburgh.
« L’action coordonné déployé jusqu’à maintenant par le G-20 donne des résultats positifs dont le monde profite. Mais la reprise demeure fragile. Pour être franc, la reprise de la demande privée n’est pas encore assurée dans tous les pays du G-20.
« Depuis notre dernière rencontre, de nouveaux risques sont apparus dans l’économie mondiale. Voici ceux sur lesquels le FMI a récemment attiré notre attention, pour n’en nommer que quelques-uns : les déficits budgétaires, le niveau d’endettement, les niveaux d’endettement dans les pays avancés ainsi que la fin prématurée des mesures de relance. J’ajouterais les suivants : la nécessité de donner suite aux réformes réglementaires dans le secteur financier et, bien entendu, de résister au protectionnisme. Le récent malaise observé dans les marchés nous montre que ces derniers attendent nos mesures, et que celles‑ci doivent être décisives, mais également coordonnées et équilibrées. Voilà la corde raide sur laquelle nous devons marcher pour soutenir la reprise. Il est impératif que nous donnions suite aux plans de relance actuellement en place, ceux que nous nous sommes engagés à mettre en œuvre l’année dernière. Mais, parallèlement, les pays avancés doivent envoyer un message clair : à mesure que leurs plans de relance viendront à échéance, ils tenteront de mettre de l’ordre dans les finances de leur pays.
« Les plans de consolidation financière doivent être crédibles. Ils doivent comporter des objectifs plus faciles à comprendre, et les pays membres doivent rendre compte de leur atteinte. « En particulier, nous devons nous entendre pour réduire de moitié les déficits d’ici 2013. Nous devons également nous engager à stabiliser le rapport dette-PIB des gouvernements d’ici 2016, à tout le moins, ou à les réduire.
« Étant donné que certains d’entre nous atteindront ces objectifs plus tôt, nous devrions convenir de considérer ces cibles fiscales comme minimales. « Le G-20 ne réussira à assainir les finances publiques que s’il prend des mesures concertées en vue de soutenir la demande mondiale, de s’attaquer aux rigidités structurelles et aux taux de chômage scandaleusement élevés, et de réduire la pauvreté mondiale. « Le monde entier nous observe, car le destin de millions de gens dépend de nos actions. « À quoi ressemblera le succès ? Selon mon évaluation sommaire, la production mondiale pourrait augmenter de 6,5 % au cours des cinq prochaines années si nous agissons de manière coordonnée et évitons les pièges. Cela se traduirait par une augmentation de la production mondiale de quatre billions de dollars, la création de 52 millions nouveaux emplois et l’élimination de la pauvreté pour 90 millions de personnes. « Par contre, si nous échouons à prendre des actions décisives, coordonnées et équilibrées, un scénario négatif pourrait faire en sorte que des millions de personnes perdent leurs emplois. C’est la responsabilité que nous avons non seulement envers nos commettants mais envers tous les citoyens du monde. Il faut établir par la suite les fondements d’une croissance forte, durable et harmonieuse.
« Mesdames et Messieurs, aujourd’hui comme hier, nous devons travailler et agir ensemble. Je vous souhaite encore une fois la bienvenue et j’espère que nos discussions seront productives. « Merci. »
Document du sommet, 27 juin 2010
Il annonce la contribution du Canada à l’initiative Le Premier ministre Stephen Harper a lancé aujourd’hui le Projet de financement des petites et moyennes entreprises (PME) du G-20 lors d’une allocution qu’il a prononcée devant des dirigeants d’entreprises mondiaux réunis au Sommet d’affaires du G-20 (B-20). Le Premier ministre était accompagné du ministre des Finances Jim Flaherty. Il a aussi profité de l’occasion pour annoncer que le Canada accordera une aide financière à l’initiative.
Le Projet de financement des SME a pour but d’accroître les occasions d’affaires et de créer des emplois en invitant le secteur privé, notamment les institutions financières, les investisseurs privés, les entreprises et les fondations, à formuler des propositions qui encourageront l’investissement privé dans les petites entreprises des pays à faible revenu.
« Les petites et moyennes entreprises constituent le principal moteur de l’embauche et de la création d’emplois, au Canada et dans le monde entier, a déclaré le Premier ministre Harper. Cette initiative du G-20 permettra aux pays en développement d’obtenir le financement dont ils ont besoin pour faire démarrer leurs petites entreprises. »
Les meilleures propositions seront présentées au Sommet du G-20 en République de Corée, les 11 et 12 novembre. Le G-20 s’est engagé à accorder du financement public pour mettre en œuvre les propositions retenues.
Document du sommet : Toronto, 26 juin 2010