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Déclaration conjointe du Président Bush, du Président Calderón et du Premier ministre Harper à l’occasion du Sommet des leaders nord-américains
En tant que voisins et partenaires continentaux souscrivant à l’importance d’un gouvernement démocratique, à la primauté du droit ainsi qu’au respect des droits et libertés individuels, le Canada, le Mexique et les États-Unis ont entre autres intérêts communs la sécurité, la prospérité et la compétitivité de l’Amérique du Nord dans le contexte mondial actuel. Nous nous sommes réunis à la Nouvelle-Orléans pour discuter de la façon dont nous pourrions renforcer notre collaboration et ainsi atteindre ces objectifs, et pour parler de nos intérêts et de nos préoccupations sur les plans hémisphérique et international.
Le Partenariat pour la sécurité et la prospérité (PSP), fondé sur le principe de l’interdépendance entre la sécurité et la prospérité, est un mécanisme utile qui nous permet d’identifier des solutions pratiques aux défis communs nord-américains et de les mettre en œuvre, et ce, dans le respect des intérêts individuels et souverains. Nous demeurons tous ouverts et sommes responsables devant nos citoyens.
Le PSP vient renforcer le fructueux Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) qui, depuis 1993, a permis de tripler les échanges commerciaux entre nos trois pays. D’ailleurs ces échanges devraient totaliser un billion de dollars en 2008. L’ALENA a permis d’offrir à nos consommateurs une plus grande variété de produits et services de meilleure qualité, à un prix inférieur, a encouragé nos entreprises à investir davantage partout en Amérique du Nord et a contribué à créer des millions d’emplois dans les trois pays. Il est essentiel au maintien de la compétitivité sur un marché mondial de plus en plus connecté qui évolue sans cesse et dont la complexité ne cesse de croître.
Le 27 février 2008, nos ministres responsables de la sécurité et de la prospérité se sont réunis à Los Cabos, au Mexique, pour faire progresser les cinq secteurs prioritaires identifiés l’an dernier lors du Sommet de Montebello. À la Nouvelle-Orléans, nous avons décidé que nos ministres devraient se concentrer sur les secteurs suivants :
Afin d’accroître la compétitivité de nos entreprises et de nos économies, nous nous efforçons d’harmoniser davantage nos règlements, ce qui permettra de soutenir les chaînes intégrées d’approvisionnement et de réduire le coût des biens échangés en Amérique du Nord. Par exemple, dans le domaine de l’automobile, nous voulons mettre en place des régimes compatibles de rendement du carburant et des normes de sécurité rigoureuses afin de protéger la santé humaine et l’environnement, et de réduire les coûts de production des automobiles et des camions destinés au marché nord-américain.
Nous travaillons également à consolider nos efforts pour protéger nos inventeurs, nos auteurs, nos artistes et nos autres innovateurs grâce à notre Stratégie d’action sur la propriété intellectuelle. Nous avons établi des relations solides pour appuyer plus efficacement l’application de la loi relativement au commerce de biens contrefaits ou piratés.
Afin de rendre nos frontières plus efficaces et sécuritaires, nous veillons à coordonner nos plans d’infrastructure à long terme et prenons des mesures pour améliorer nos services et réduire la congestion aux principaux postes frontaliers. À cet égard, nous nous efforçons d’harmoniser les efforts des organismes fédéraux pour accroître la capacité aux principaux postes frontaliers, notamment celui de Detroit-Windsor et de San Diego-Tijuana. Nous collaborons davantage à l’élaboration et à la mise en application de technologies qui nous permettront de rendre nos frontières plus efficaces et sécuritaires, et d’améliorer les programmes de présélection des voyageurs et des expéditeurs à faible risque. Nous nous efforcerons d’allouer les ressources de façon efficace pour éviter les inspections inutiles. Nous examinons d’autres procédures douanières, notamment un manifeste unique, en vue de réduire les coûts transactionnels tout en renforçant la sécurité frontalière. Nous coopérons dans le but d’installer de l’équipement de pointe d’examen préalable aux postes frontaliers afin de décourager et de détecter le trafic de matières nucléaires et radiologiques.
Les États-Unis et le Canada mettent la dernière main à une entente-cadre destinée à régir les opérations maritimes transfrontalières d’application de la loi dans les voies navigables communes. Tous ces efforts contribueront à faciliter le mouvement légitime des personnes et des biens à nos frontières communes et à dissiper les menaces pour notre sécurité.
Afin de renforcer la sécurité énergétique et de protéger l’environnement, nous souhaitons élaborer un cadre d’harmonisation des normes d’efficacité énergétique, et partageons notre information technique afin d’améliorer le marché de l’énergie nord américain. Ensemble, nous voulons mettre au point une vision des biocarburants dans notre région, travailler à l’amélioration de nos réseaux électriques, et accroître l’efficacité énergétique de nos véhicules. Prenant appui sur les avancées technologiques des cinq dernières années, nous échangeons de l’information et explorons les possibilités de collaboration en vue de la réduction des obstacles au développement des technologies d’énergie propre, particulièrement celle de la capture et du stockage de dioxyde de carbone, dans une perspective de lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Nous travaillons à améliorer la qualité de l’air en Amérique du Nord ainsi que la sûreté des produits chimiques sur le marché.
Afin d’améliorer l’accès de nos citoyens à des aliments, produits médicaux et produits de consommation sans danger en Amérique du Nord, nous accroissons la coopération et l’échange de renseignements à ce sujet. Nous travaillons à resserrer nos régimes de réglementation et d’inspection des produits de consommation, tout en maintenant la circulation efficace des aliments et produits entre nos trois pays. Nous travaillons aussi à accroître la compatibilité de nos normes sur la sûreté des aliments et produits, ainsi qu’à renforcer les capacités de rappel pan-continental. Enfin, nous veillons avec le secteur privé à ce que nos efforts soient complémentaires.
Afin d’améliorer nos interventions en cas d’urgence, nous mettons à jour nos ententes bilatérales pour que les autorités locales, d’État, provinciales et fédérales puissent s’entraider rapidement et efficacement en période d’urgence ou de crise, et notamment en cas de cyberattaque ou d’attaque biochimique. Nos discussions ont beaucoup progressé en vue de l’éventuelle conclusion de nouvelles ententes bilatérales de gestion des urgences, lesquelles faciliteraient la gestion de la circulation transfrontalière des biens et des personnes pendant et après les périodes d’urgence. Nous explorerons des façons d’accroître notre coopération trilatérale en Amérique du Nord.
Nos efforts dans ces domaines sont éclairés par les apports de parties intéressées, particulièrement le Conseil nord-américain de la compétitivité (CNAC). Les représentants du milieu des affaires qu’il regroupe nous ont aidés à concevoir des solutions aux problèmes qui pèsent le plus gravement sur la compétitivité nord-américaine.
Nos citoyens incarnent toute l’espérance et tout le potentiel de l’Amérique du Nord. Nos gouvernements ne sauraient être plus utiles que lorsqu’ils promeuvent les conditions nécessaires à la liberté, à la sécurité et au succès de nos populations. Nous croyons que nous devons poursuivre et renforcer notre dialogue régulier et notre coopération continue. Le partenariat entre le Canada, le Mexique et les États-Unis ne se limite pas à la somme de nos nombreuses activités bilatérales et trilatérales. Nous partageons des objectifs communs, soit ceux de renforcer la gouvernance démocratique et de réduire les obstacles commerciaux dans notre région et à l’étranger. Nous partageons également la volonté d’affermir nos institutions et nos processus consultatifs.
Nous continuerons de lutter contre les menaces transnationales qui font planer des risques sur nos trois pays et sur le bien-être de nos populations, comme le crime organisé ; le trafic d’armes, de personnes et de drogues ; la contrebande ; le terrorisme ; le blanchiment d’argent ; la contrefaçon ; et la violence frontalière. La nature transnationale de ces menaces implique que nos efforts nationaux doivent être complétés et renforcés par notre coopération, notamment au sein des forums internationaux.
Nous incitons toutes les économies majeures à adopter et à renforcer des plans de lutte contre les changements climatiques adaptés à leurs circonstances nationales, à continuer de faire preuve de leadership et à prendre des engagements qui contribueront à la conclusion d’une entente internationale qui assurera des réductions réelles des émissions mondiales de gaz à effet de serre, des mesures d’adaptation appropriées, la sécurité énergétique et le développement durable. Nous somme résolus à travailler de concert pour explorer plus à fond la coopération régionale aux efforts de lutte contre les changements climatiques, y compris, entre autres initiatives, le développement de technologies de l’énergie propre novatrices et appropriées et la création des capacités nécessaires pour les adopter et les déployer.
Nous réaffirmons notre conviction commune que l’accroissement du commerce des biens, des services et des technologies environnementaux peut avoir une incidence positive sur les efforts mondiaux de lutte contre les changements climatiques, et nous travaillerons ensemble sur les tribunes appropriées afin de supprimer les obstacles à ce commerce.
Nous réitérons notre appui au Plan d’action de Bali et insistons sur l’urgence d’arriver à un accord afin d’assurer la mise en application complète, efficace et durable de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques maintenant, jusqu’en 2012 et au-delà. Nous pensons que la Rencontre des dirigeants des principales économies devrait contribuer à l’atteinte de ce résultat. Nous devrions tous redoubler d’efforts face aux changements climatiques et établir des programmes et des objectifs nationaux appropriés qui se traduiront par des engagements internationaux exécutoires, fondés sur le principe des responsabilités conjointes mais différentes et de nos capacité respectives, afin d’assurer la réduction mondiale des émissions de gaz à effet de serre, des mesures d’adaptation, la sécurité énergétique, et le développement durable.
Nous voulons collaborer afin d’explorer d’autres options de coopération régionale sur le plan des changements climatiques, ce qui comprend, sans toutefois s’y limiter, des technologies d’énergie propre novatrices et appropriées, la capacité de les adopter et de les mettre en application, et la conception d’instruments financiers et techniques efficaces. Nous réaffirmons notre conviction commune selon laquelle un commerce accru des biens, services et technologies environnementaux peut avoir un impact positif sur les efforts déployés face aux changements climatiques et encourager l’abolition des obstacles à ces échanges commerciaux.
Nous acceptons l’offre du président Calderón d’accueillir le prochain Sommet des leaders nord-américains en 2009. Source : CPM - Ottawa, 22 avril 2008