Politique, en Côte d’Ivoire : Fernand Ahibo, 19 ans de protocole et quelques années, proche collaborateur du président Houphouët-Boigny, témoigne de la glorieuse épopée de la Côte d’Ivoire et répond à l’ancien directeur du Protocole d’État. La Côte d’Ivoire n’est plus la même mais nous l’aimons quand même.
Ses années Nanan Houphouët
Son vibrant appel à ses sœurs et frères Ivoiriens
Georges Ouégnin à la Une des médias :
Yes We Can
"I Got a Crush...On Obama" By Obama Girl
VIVA OBAMA 2008
Barack Obama on Ellen
The Audacity of Hope
Spanish Reggaeton
Yes Yes, We Can !
Obama Girl vs Giuliani Girl
One Voice
Hillary Clinton
Le Président Olusegun Obasanjo confirme son départ de la Présidence en 2007
Le Président Gabonais Bongo Ondimba éteint ses 71 bougies (30 décembre 1935 - 30 décembre 2007. Joyeux anniversaire, Monsieur le Président.
Barack Obama l’a annoncé officiellement cette semaine : Hillary Clinton sera sa secrétaire d’Etat. Quant à Bill Clinton, ce sera son casse-tête.
Les choix les plus importants sont faits : à la Défense, ce sera l’homme qui est déjà en place, Robert Gates. Ceux qu’il a choisis pour les postes-clés comme le Trésor, la Justice, et la Sécurité Intérieure sont également des professionnels avec une longue expérience. Le candidat qu’on a souvent appelé « No drama Obama » n’a pas pris de risque.
La surprise, c’est Hillary. Bien entendu, c’était sa rivale lors des primaires : une bataille sans merci qui a failli diviser le parti Démocrate. Mais dans son nouveau poste en tant que chef de la diplomatie américaine, elle est censée ne pas se mêler des affaires domestiques, et soutenir sa politique à l’étranger.
Bill Clinton est un citoyen maintenant dans le privé, qui est officiellement en dehors des sphères gouvernementales. Mais il est encore trop populaire, trop influent, et trop marié à Hillary pour passer inaperçu. Cette semaine, Clinton a déclaré à CNN : « Pendant toutes mes années comme gouverneur et président, je lui parlais de tout. »
Et il n’a pas l’intention de s’arrêter. « Je me soucie beaucoup des grandes difficultés auxquelles le pays et le monde doivent faire face actuellement. Mais les décisions définitives seront celles du président Obama. »
Certaines décisions que prendra Obama pourraient bien concerner Bill Clinton. Lorsque l’on a entendu parler du nouveau poste de Hillary pour la première fois, les regards se sont tournés vers Bill et ses nouvelles activités, sa collecte de fonds pour une organisation humanitaire qu’il a fondée. Il serait en train de rassembler des centaines de millions de dollars, en donnant des conférences, ou sous forme de contribution ou de transactions commerciales à travers le monde.
Le conflit d’intérêt qui en découlerait, pour un homme avec un accès direct au diplomate le plus haut placé, serait considérable.
Pour aider Hillary à obtenir le poste, Clinton a dû accepter une surveillance sans précédent pour un époux d’un membre du gouvernement, en permettant que le Département d’Etat et la Maison Blanche passent en revue ses prochains engagements en tant que conférencier et collecteur de fonds, ainsi que ses intérêts commerciaux.
Ce qui veut dire que les affaires de Bill Clinton seront indissociables des affaires du gouvernement Obama.
Et cela ne se limite pas aux affaires. Les Clinton ont le mariage le plus exposé de la vie publique américaine. Les Américains sont encore fascinés par ce couple.
Pendant la période de transition entre les deux mandats, Obama a répété qu’il n’y avait qu’un seul Président des Etats-Unis à la fois. En ce moment, c’est George Bush. Et après la prise de fonction d’Obama en janvier, il n’y aura qu’un seul président.
Un président. Et deux Clinton.
Source : Les chroniques de CNN - Par Jonathan Mann, journaliste et présentateur de la chaîne de télévision CNN International. Le Figaro
L’ancien président a accepté les conditions posées par Obama pour ne pas faire d’ombre à son épouse, nommée secrétaire d’État. La carte de visite Clinton présente des avantages pour le prochain président des États-Unis, mais elle comporte un inconvénient majeur que l’équipe d’Obama s’est employée à surmonter : dans sa nouvelle carrière de philanthrope international, Bill Clinton mène une sorte de diplomatie parallèle et privée, qui risque d’entrer en conflit avec les intérêts dont son épouse aura bientôt la charge.
Depuis son départ de la Maison-Blanche il y a huit ans, l’ancien président a créé une fondation vouée aux causes humanitaires et une bibliothèque présidentielle à 500 millions de dollars. Parallèlement, il a amassé une fortune personnelle estimée à 109 millions de dollars, récoltant plus de 10 millions l’an dernier en 54 conférences à travers le monde.
208 000 donateurs Pour éviter - ou minimiser - les conflits d’intérêts, Bill Clinton a accepté d’aller au-delà des exigences légales. Il publiera la liste complète des 208 000 donateurs qui ont soutenu ses activités humanitaires depuis 1997. Elle comporte de nombreux contributeurs étrangers, notamment des membres de la famille royale saoudienne, une fondation des Émirats arabes unis et plusieurs hommes d’affaires liés à des régimes autocrates. La même transparence s’appliquera aux futures donations. Bill Clinton soumettra également au département d’État et à la Maison-Blanche ses projets de discours et de conférences à l’étranger. En outre, sa Clinton Global Initiative refusera les donations de gouvernements étrangers et cessera de tenir des réunions en dehors des États-Unis, comme celle qui commence aujourd’hui à Hongkong.
Ces concessions ont permis de dégager la voie pour la nomination de Hillary. Mais l’ombre de Bill promet de planer sur les auditions de confirmation au Sénat de l’ancienne First Lady : « Un grand pas a été accompli, a souligné dimanche le sénateur républicain Richard Lugar, mais il reste des questions légitimes. » Source : Le Figaro