Le Ministère des Finances ouvre un site d’information sur les prix des carburants à la pompe pour rouler éco.
La recherche des prix est disponible par commune et par département.
Li Zhaoxing, chef de la diplomatie chinoise et son homologue béninois Mme Boni Aladji ont signé au Bénin, trois accords de prêt, d’aide financière et de remise partielle de la dette béninoise.
La famille de Mobutu Sese Seko va récupérer la coquette somme de plus de 5 millions d’euros. Cet argent était bloqué par les autorités suisses depuis la chute de l’ancien dictateur du Zaïre, aujourd’hui République démocratique du Congo, en 1997. La plus haute instance pénale suisse a finalement ordonné le déblocage de ces fonds, réclamés depuis longtemps par les héritiers de Mobutu. Des fonds qui vont donc à la famille de l’ancien dirigeant zaïrois et non à l’Etat congolais.
La justice suisse a finalement tranché. Selon elle les faits de blanchiment d’argent du régime Mobutu sont prescrits et l’Etat congolais ne peut plus récupérer les fonds. Une décision qui intervient après 12 années de blocage, une situation favorisée selon la Suisse par le manque de coopération de l’actuel gouvernement de la RDC.
Mais pour Mark Pieth, président d’une organisation suisse qui milite pour la restitution des biens mal acquis, la RDC n’est pas seule responsable. La Suisse aurait dû aller plus loin : « Elle avait la possibilité de renverser, de fournir la preuve et de dire : Je vous invite à prouver que vous avez obtenu cet argent licitement. C’est ce que l’on avait fait avec l’affaire Abacha. Dans le cas du Nigérian Sani Abacha, 600 millions de dollars ont en effet été rendus aux Nigérians, parce que la famille Abacha n’avait pas pu prouver comment ils avaient obtenu cet argent, explique Mark Pieth. C’est une journée noire pour le Congo, pour la place financière suisse et pour tous ceux qui sont pour le rapatriement de fonds de dictateurs à leur pays ».
De leur côté les autorités suisses assurent réfléchir à des solutions pour continuer à geler les fonds Mobutu, même s’il est peu probable qu’elles parviennent à revenir sur la décision de justice. Mais l’affaire est sensible. Elle pourrait nuire à l’image d’un pays qui tente à tout prix de sortir de la liste grise des paradis fiscaux. Source : RFI, 15 juillet 2009 à 10:29 TU