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La présidence allemande du G8 et de nombreuses organisations non gouvernementales (ONG) s’entendent pour considérer qu’il est utile de maintenir un dialogue permanent entre la société civile et le G8. Une discussion critique permet une action conjointe dans le sens d’une mondialisation plus juste.
La présidence allemande du G8 organise à Bonn, en collaboration avec le Forum Environnement et Développement, une rencontre de dialogue de deux jours avec des ONG. Plus de 200 représentantes et représentants de la société civile y discutent de ce que sera le programme allemand du sommet du G8 à Heiligendamm.
La chancelière fédérale Angela Merkel et l’ensemble du gouvernement fédéral attachent une grande importance au dialogue avec la société civile. C’est pourquoi la présidence allemande approfondit les rencontres qui avaient été lancées par les présidences britannique et russe. La chancelière rencontrera aussi personnellement, à la mi-mai, des représentantes et des représentants des ONG.
L’objectif est d’apprendre les uns des autres par le biais du dialogue. Pour ce faire, chaque partie doit assumer ses responsabilités spécifiques. Pour la présidence allemande du G8, il est très important de réduire les malentendus et de faire avancer des objectifs politiques communs.
La ministre fédérale du Développement Heidemarie Wieczorek-Zeul a souhaité la bienvenue aux participants au nom du gouvernement fédéral. Selon elle, il est clair que le G8 doit agir à l’échelle de la planète en faveur d’une mondialisation sociale.
Mme Wieczorek-Zeul a rappelé les succès déjà remportés grâce aux initiatives communes du groupe : les initiatives de désendettement à l’intention des pays les plus pauvres, ou encore le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, par exemple.
La ministre fédérale a également invité les États du G8 à continuer de veiller à ce que le Fonds – qui, selon Mme Wieczorek-Zeul, a déjà sauvé deux millions de vies humaines depuis sa fondation – reçoive un financement suffisant.
La protection du climat : une priorité
Les représentants des ONG et la ministre ont souligné l’importance particulière de la protection du climat au sein du programme allemand du G8. "Le changement climatique est la principale menace de ce siècle pour la sécurité", a souligné Mme Wieczorek-Zeul. Il soulève également des questions de justice entre pays industrialisés, pays émergents et pays en développement.
Les ONG accordent aussi une très grande importance à ces thématiques. Tant Regine Günther (Forum Environnement et Développement) que Ulrich Post (Venro, ou Association des ONG allemandes de développement) ont appelé à un renforcement de l’engagement du G8 dans ce domaine. Les émissions de gaz à effet de serre doivent être considérablement réduites.
La ministre a assuré que l’Allemagne allait remplir les engagements pris à l’égard du continent africain en 2005, lors du sommet du G8 à Gleneagles.
Les pays membres du G8 avaient alors convenu d’augmenter d’ici 2010 de 50 milliards de dollars américains leurs aides financières aux pays en développement, qui totalisaient à l’époque 79 milliards de dollars américains. La moitié de cette augmentation doit être destinée à l’Afrique, ce qui signifierait une APD (aide publique au développement) à l’Afrique deux fois plus importante que celle accordée pour l’année 2004.
Mme Wieczorek-Zeul a également souligné les principaux axes du programme africain de l’Allemagne. Les organisations régionales doivent être renforcées, par exemple, a-t-elle expliqué, afin de permettre aussi un élargissement des marchés.
Car il ne fait pas de doute pour la présidence allemande que l’objectif d’une réduction sensible de la pauvreté en Afrique dépend d’un développement économique sain, qui, pour sa part, suppose la paix, la bonne gouvernance, des conditions générales favorables à l’investissement ainsi que le développement des systèmes de santé et d’éducation. Source : Source : OFG, avril 2007