Après les footballeurs Ronaldo (Brésil) et Zinedine Zidane (France), l’attaquant international ivoirien de Chelsea, Didier Drogba, agée de 28 ans, est nommé ambassadeur itinérant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD - ONU).
Le ministre fédéral de l’Économie, Michael Glos, accompagné d’une grande délégation de représentants des milieux d’affaires allemands, effectue parallèlement une tournée dans la région. Les chemins de la chancelière fédérale et de cette délégation se sont croisés en Égypte. Le gouvernement fédéral et le monde économique allemand veulent donner ensemble un signal clair, à savoir que l’Allemagne est un partenaire économique bon et fiable.
Depuis 2004, l’économie égyptienne affiche une forte croissance. Les taux de croissance annuels se situent entre cinq et sept pour cent. Le secteur du tourisme et la production de pétrole et de gaz naturel prédominent.
Priorités : les énergies renouvelables et l’éducation
L’Égypte, pays de la mer Rouge, a commencé à développer les énergies renouvelables comme véritable solution de remplacement aux sources d’énergie fossile. Cette tâche intéresse beaucoup en particulier les investisseurs allemands.
Mme Merkel a elle aussi salué ces projets. Le gouvernement fédéral soutiendra un centre de formation et de recherche pour les énergies renouvelables en Égypte, a-t-elle déclaré à l’occasion du forum d’affaires germano-égyptien au Caire.
De plus, la chancelière a l’intention de donner un coup de pouce au programme "Moubarak-Kohl", une initiative qui, depuis son lancement en 1995, promeut l’introduction en Égypte du système dual de formation professionnelle allemand basé sur l’alternance entre école et entreprise.
Coopérer avec l’Europe dans le domaine de la recherche
Mme Merkel a annoncé que, pendant les six premiers mois de l’année 2007 où elle exerce la présidence du Conseil de l’Union européenne, l’Allemagne intensifierait la coopération Euromed (partenariat euroméditerranéen). Une réunion des ministres de l’Éducation de tous les pays riverains de la Méditerranée et des États membres de l’Union européenne est prévue dans ce contexte au mois de juin. Selon la chancelière, cette réunion renoue activement avec l’idée du processus de Barcelone.
En novembre 1995, lors d’une conférence, à Barcelone, l’Union européenne avait en effet lancé le "processus de Barcelone", qui porte sur la politique méditerranéenne de la Communauté. L’Union cherche à établir une coopération étroite, sur un pied d’égalité, entre les pays situés de part et d’autre de la Méditerranée. Ce partenariat euroméditerranéen est voué à la paix, à la stabilité et à la prospérité. Source : Gouvernement fédéral, 4 février 2007