Politique, en Côte d’Ivoire : Fernand Ahibo, 19 ans de protocole et quelques années, proche collaborateur du président Houphouët-Boigny, témoigne de la glorieuse épopée de la Côte d’Ivoire et répond à l’ancien directeur du Protocole d’État. La Côte d’Ivoire n’est plus la même mais nous l’aimons quand même.
Ses années Nanan Houphouët
Son vibrant appel à ses sœurs et frères Ivoiriens
Georges Ouégnin à la Une des médias :
Yes We Can
"I Got a Crush...On Obama" By Obama Girl
VIVA OBAMA 2008
Barack Obama on Ellen
The Audacity of Hope
Spanish Reggaeton
Yes Yes, We Can !
Obama Girl vs Giuliani Girl
One Voice
Hillary Clinton
Le Président Olusegun Obasanjo confirme son départ de la Présidence en 2007
Le Président Gabonais Bongo Ondimba éteint ses 71 bougies (30 décembre 1935 - 30 décembre 2007. Joyeux anniversaire, Monsieur le Président.
Si Robert Mugabe a perdu la présidentielle du 29 mars dernier, son challenger Morgan Tsvangirai n’a pas pour autant gagné. Voilà ce que l’on peut conclure des résultats officiels publiés, enfin, ce vendredi à Harare par la Commission électorale du Zimbabwe (ZEC) qui donne 47,9% des voix à Tsvangirai et 43,2% à Mugabe. L’ex-ministre Simba Makoni a obtenu 8,3% des suffrages. Il n’y a pas de majorité absolue, il y aura donc un deuxième tour, dit aussi la Commission. L’opposition a rejeté ces chiffres, alors que le président Robert Mugabe - qui a subi une défaite historique, la première depuis qu’il a accédé au pouvoir en 1980 - se déclare disposé à affronter Tsvangirai lors d’un second tour. Le MDC fera connaître officiellement demain sa décision.
Le Mouvement pour le changement démocratique (MDC) n’a pas encore décidé s’il prendra part, ou non, à un deuxième tour. Le parti de Morgan Tsvangirai définira, ce samedi, la stratégie à suivre dans le cadre d’un Comité national exécutif, la décision devrait être annoncée dimanche.
Lors d’une conférence de presse à Johannesburg, vendredi après-midi, le secrétaire général du MDC, Tendai Biti, a déclaré que Morgan Tsvangirai avait remporté l’élection au premier tour et qu’il devait être déclaré président. Tendai Biti a également condamné sévèrement les résultats proclamés par la Commission électorale, parlant de « triche » et de « vol ». Il a appelé la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à organiser un nouveau sommet extraordinaire pour se saisir de la crise au Zimbabwe.
La mission des observateurs de la SADC a dénoncé vendredi à Harare une hausse des « violences, tortures et pillages » depuis les élections du 29 mars, en imputant la responsabilité « aux leaders politiques qui ont pris part aux élections ». La SADC a appelé « les parties en présence et les candidats à abandonner leur égocentrisme et à œuvrer pour le bien de la nation zimbabwéenne, en respectant la volonté du peuple, exprimée dans les urnes ».
Réactions de la communauté internationale
Le gouvernement britannique affirme que le résultat officiel de l’élection présidentielle au Zimbabwe « manque de crédibilité », tout en soulignant qu’au moins 60% des Zimbabwéens ont voté pour un changement dans le pays. La porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères a également dénoncé « la campagne de violence et d’intimidation du président Mugabe, conjuguée à l’arrestation de 99 responsables de la Commission électorale », ce qui illustre, selon elle, « ce que ferait le ZANU-PF en cas de second tour ».
Le gouvernement britannique appelle à l’interruption immédiate de la violence et la mise en place d’une plus vaste supervision internationale, avec davantage d’observateurs par rapport au premier tour du scrutin présidentiel zimbabwéen. Le président sud-africain, Thabo Mbeki, a promis d’envoyer une mission au Zimbabwe, pour enquêter sur les accusations de violence.
Le département d’Etat américain considère que les résultats de l’élection présidentielle au Zimbabwe posent de « sérieux problèmes de crédibilité ». La Commission européenne a appelé à ce que le second tour soit « juste, libre et conduit de manière convenable », avec une « présence internationale pour observer l’élection dès le début du processus ».
Mugabe et son parti sont prêts pour un second tour
En tout cas, le gouvernement de Robert Mugabe approuve totalement l’idée d’un deuxième tour. Le chef de l’Etat sortant a fait savoir qu’il acceptait le résultat de l’élection du 29 mars et participerait à un second tour face au candidat de l’opposition. Les partisans de Mugabe affirment que l’opposition a peur de perdre.
Le parti du président Robert Mugabe, Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique ( ZANU-PF), a annoncé vendredi qu’il avait déposé des recours portant sur 52 sièges à la Chambre des députés, où il a perdu la majorité pour la première fois depuis 1980. Selon les résultats officiels des élections législatives, confirmés samedi par la Commission électorale, le MDC a obtenu 109 sièges, contre 97 sièges au MDC.
La question sera tranchée ce dimanche, c’est Morgan Tsvangirai qui l’annoncera à Johannesburg. Une décision lourde de conséquences, car Robert Mugabe, lui participera à un second tour. Si le candidat du MDC s’abstient, le candidat octogénaire décrochera son sixième mandat.
La question du boycott a déjà divisé le MDC par le passé, alors Morgan Tsvangirai va certainement solliciter l’avis de ses alliés internationaux. Washington et Londres ont déjà exprimé leur réserve quant à un deuxième tour.
Arithmétiquement il devrait l’emporter aisément, car le candidat indépendant Simba Makoni a réuni 8% des suffrages, et ceux-ci devraient aller dans leur majorité à Tsvangirai. Mais ce dernier n’a pas confiance dans la commission électorale. Il craint aussi que Robert Mugabe intensifie sa campagne d’intimidation dans les zones rurales, d’autant plus que le gouvernement Mugabe a indiqué que le deuxième tour pouvait être organisé au-delà des trois semaines prévues par les textes.
En tout les cas, il ne fait aucun doute que la SADC (la Communauté de développement des Etats de l’Afrique australe) et peut-être la communauté internationale au sens large, seront sollicitées pour se porter garantes d’un deuxième tour libre et juste. Selon le MDC tout du moins, pour le premier tour, la SADEC a failli dans sa mission. RFI