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L’affaire opposant l’international de football, Samuel Eto’o Fils, à Philippe Boney, journaliste sportif à la Radio Tiemeni Siantou (RTS, privé) de Yaoundé, la capitale camerounaise, a pris une tournure plutôt inattendue depuis quelques jours à la police judiciaire (PJ), a constaté APA.
Au lendemain de l’agression physique dont il avait été victime le 30 mai dernier dans un grand hôtel de Yaoundé, alors que les journalistes venaient de décider du boycott d’une conférence de presse pour protester contre « l’embastillement inexplicable » de la sélection camerounaise, Philippe Boney avait décidé de traîner son bourreau et ses gardes du corps en justice pour « voies de fait ».
Au même moment, le ministre des Sports, Augustin Edjoa, avait demandé un rapport circonstancié à la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), organisatrice de la conférence de presse d’avant match contre le Cap Vert ayant dégénéré.
Pendant ce temps, l’un de ses prédécesseurs au gouvernement, Philippe Mbarga Mboa, avait initié une médiation au terme de laquelle M. Boney déclara avoir abandonné la procédure judiciaire et pardonné à son agresseur.
Mais l’affaire a pris une nouvelle tournure avec la demande par M. Edjoa au délégué général à la Sûreté nationale, Edgar Alain Mebe Ngo’o, d’ouverture d’une information judiciaire pour savoir qui a traité l’attaquant du FC Barcelone d’« illettré » et qui aurait provoqué son coup de sang.
Depuis lors, une demi-douzaine de journalistes, dont Philippe Boney, ont été convoqués à la sous-direction des enquêtes criminelles de la PJ pour donner leur version des faits.
« Ce sont des interrogatoires à tête chercheuse. On a l’impression que ce sont les journalistes des médias publics qu’ils cherchent particulièrement dans cette procédure qui n’a pas de sens. Les enquêteurs veulent comprendre pourquoi les confrères des médias d’Etat se sont joins au boycott de la presse privée », explique Steve Djouguela, l’un des meneurs de la contestation et reporter à l’hebdomadaire sportif « Ndamba » (privé).
Philippe Boney, l’un des principaux protagonistes de l’affaire, tout en maintenant avoir passé l’éponge, ne manque toutefois pas de s’étonner sur « tout le manège policier en cours ».
Pour Steve Djouguela, le fait que des confrères des médias publics, généralement plus accommodants vis-à-vis de l’institutionnel, aient décidé de joindre leur voix au ras-le-bol de ceux du privé a dérouté les officiels.
Il en déduit que « c’est de la chasse aux sorcières ». Et de s’interroger gravement : « Qu’est devenu l’agresseur Samuel Eto’o pendant ce temps ? » « Si la justice voulait véritablement agir, le ministère public se serait autosaisi de l’agression qui a valu une fracture du poignet gauche et une blessure à la lèvre inférieure de Boney Philippe », conclut Djouguela. Source : APANEWS - Cameroun, 3 juillet 2008