Politique, en Côte d’Ivoire : Fernand Ahibo, 19 ans de protocole et quelques années, proche collaborateur du président Houphouët-Boigny, témoigne de la glorieuse épopée de la Côte d’Ivoire et répond à l’ancien directeur du Protocole d’État. La Côte d’Ivoire n’est plus la même mais nous l’aimons quand même.
Ses années Nanan Houphouët
Son vibrant appel à ses sœurs et frères Ivoiriens
Georges Ouégnin à la Une des médias :
Yes We Can
"I Got a Crush...On Obama" By Obama Girl
VIVA OBAMA 2008
Barack Obama on Ellen
The Audacity of Hope
Spanish Reggaeton
Yes Yes, We Can !
Obama Girl vs Giuliani Girl
One Voice
Hillary Clinton
Le Président Olusegun Obasanjo confirme son départ de la Présidence en 2007
Le Président Gabonais Bongo Ondimba éteint ses 71 bougies (30 décembre 1935 - 30 décembre 2007. Joyeux anniversaire, Monsieur le Président.
Thabo Mbeki présente sa démission en Afrique du Sud
Le président sud-africain Thabo Mbeki a annoncé, dans un discours télévisé à la nation, qu’il avait remis sa démission, ouvrant une période d’incertitude politique en Afrique du Sud. Cette démission prendra effet à une date qui doit être déterminée par le parlement sud-africain, mais on peut imaginer qu’en signe de solidarité plusieurs ministres accompagnent Mbeki, qui avait succédé à Nelson Mandela en 1999.
Parmi les démissionnaires vraisemblables figure Phumzile Mlambo-Ngcukala, la vice-présidente, qui est censée assurer l’intérim de la présidence durant une période transitoire qui pourrait durer six mois, mais qui ne cache pas son hostilité au président de l’ANC, Jacob Zuma.
Zuma, qui brigue la présidence, n’occupe aucune fonction officielle et n’est donc pas habilité à assumer le poste durant la transition.
Un exode politique massif de ministres pourrait paralyser le gouvernement de transition et contraindre le parlement du Cap, dominé par l’ANC, à s’autodissoudre et provoquer des élections législatives anticipées.
La presse sud-africaine évoquait également la possibilité d’une scission au Congrès national africain.
OTAGE DES SYNDICATS ET DU PC ?
Zuma et d’autres dirigeants de l’ANC oeuvrent en coulisses à maintenir le gouvernement actuel, où le ministre des Finances Trevor Manuel - très respecté des marchés - a déclaré qu’il resterait, le temps de la transition.
Quoi qu’il en soit, la période politique qui s’ouvre en Afrique du Sud est lourde d’incertitudes.
Bien qu’on lui ait reproché d’avoir trop ignoré certaines réalités comme la pauvreté, la criminalité et le sida, Mbeki a présidé à une décennie de croissance soutenue sans précédent dans l’histoire du pays.
Zuma est perçu par les investisseurs, inquiets, comme un dirigeant n’ayant pas fait ses preuves, à un moment où la plus grave crise politique jamais connue par l’ANC depuis la fin de l’apartheid, en 1994, vient se greffer sur un ralentissement notable de l’économie.
Chef de l’ANC depuis fin 2007, disculpé la semaine dernière par la justice d’accusations de corruption qu’il reproche à Mbeki d’avoir favorisées, Zuma a beau assurer que les grandes lignes de la politique du gouvernement resteront inchangées, son positionnement à gauche donne des sueurs froides aux marchés.
Les investisseurs redoutent qu’il coupe l’ANC de son aile conservatrice et économiquement libérale et renforce le poids des syndicats et du petit mais influent Parti communiste.
’FONDAMENTAUX MARXISTES’
La scission de l’ANC évoquée par la presse risque d’accentuer la prévention des mêmes marchés.
Selon le Sunday Times, le ministre de la Défense Mosiuoa Lekota, son adjoint Mluleki George et d’autres dirigeants fidèles à Mbeki se réuniront sous peu pour jeter les bases d’un nouveau parti. "Je ne suis pas en mesure d’en parler à ce stade, mais vous en saurez plus dans quelques jours", a déclaré George au quotidien dominical sud-africain.
Une scission porterait un rude coup à la toute puissance politique de l’ANC, déjà ébranlée par les rivalités incessantes des dernières années entre partisans de Mbeki et de Zuma, et risquerait d’amener l’ex-mouvement de libération à en revenir à ses ’fondamentaux’ marxistes des années 1960-70, estiment les analystes.
Alors que Mbeki était accusé de délaisser les problèmes intérieurs pour les feux de la diplomatie internationale, l’ANC de Zuma donnera probablement la priorité à la lutte contre la pauvreté et le chômage, à la redistribution des richesses et à la nationalisation des grandes industries.
L’influence internationale de l’Afrique du Sud risque de s’en ressentir. Sous Mbeki, Pretoria jouait avec un certain succès les médiateurs entre le Nord et le Sud ainsi qu’en Afrique même.
Arraché grâce à la patience de Mbeki, l’accord de partage du pouvoir entre le président zimbabwéen Robert Mugabe et son principal opposant Morgan Tsvangirai risque d’être la première victime du changement politique en Afrique du Sud. Source : Reuters - Johannesburg, 21 septembre 2008
Le titre est de ADI.