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(Bénin, Burkina Faso, Burundi, Centrafrique, Congo-Brazza, Côte-d’Ivoire, Gabon, Sao Tome et Principe, Togo)
Forum mondial du développement durable : vers la mise en place d’un plan d’action intégré
Le sixième Forum mondial du développement durable s’est ouvert officiellement le 29 octobre au palais du Parlement de Brazzaville, sous le patronage du chef de l’État, Denis Sassou N’Guesso. Cette réunion se tient en présence des dirigeants de huit pays, parmi lesquels El hadj Omar Bongo Ondimba (Gabon), Blaise Compaoré (Burkina Faso), Laurent Gbagbo (Côte d’Ivoire), François Bozizé (Centrafrique), Fradigue de Menezes (São Tomé & Principe), Faure Gnassingbé (Togo), Pierre Nkurunziza (Burundi) et Thomas Yayi Boli (Bénin). Le Tchad, l’Égypte, la Guinée Bissau, la Guinée Équatoriale, la France, l’Italie était représentés au niveau ministériel et Émile Malet y a pris part en qualité de délégué général du Forum mondial du développement durable.
Premier Forum du genre en terre africaine, il a pour thème « Afrique, Environnement, Mondialisation ». Ces assises ont pour objectif l’adoption d’un plan d’action qui servira d’appui aux initiatives en cours prévues pour l’Afrique dans le cadre du Sommet mondial pour le développement durable, des Objectifs du millénaire pour le développement, du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique et le plan de convergence de la Commission des forêts d’Afrique Centrale (Comifac), en vue de leur mise en œuvre effective dans les délais requis.
Ses objectifs spécifiques sont, entre autres, de répertorier les sources de financement possibles pour soutenir le développement durable et améliorer les flux financiers régionaux et internationaux vers des initiatives environnementales ; mettre en place des mécanismes de valorisation des biens naturels et de l’agriculture pour la réduction de la pauvreté et assurer la sécurité alimentaire et l’équité sociale ; enfin, renforcer les capacités humaines et institutionnelles des pays africains pour faire face efficacement aux défis du développement durable du continent et promouvoir la mise en valeur des ressources énergétiques respectueuses de l’environnement.
Plusieurs allocutions ont marqué la cérémonie : l’appel d’un enfant aux participants, le message du secrétaire général de l’ONU, le discours de Wangari Mathaï, prix Nobel de la Paix, ambassadrice du Bassin du Congo. Tous ont parlé du contexte des réformes à apporter, pour transformer en profondeur les rapports entre le Nord et le Sud par une solidarité beaucoup plus agissante. Émile Malet a notamment déclaré : « Le développement est une histoire ancienne ajustée aux problèmes contemporains. Ce qui nous revient, c’est où l’on va et comment on n’effectue ce parcours. La croissance est nécessaire et l’hyper croissance est destructrice. Il faut toujours la possibilité d’envisager une alternative au désordre naturel, climatique, commercial, financier, politique et culturel ». Et d’ajouter : « l’Afrique je vous le dis franchement, c’est une chance pour le développement durable ».
Ouvrant les travaux, Denis Sassou N’Guesso s’est exprimé en ces termes : « Les questions environnementales constituent l’un des enjeux fondamentaux de l’avenir de la planète ; il s’agit bien de questions dont les données, les effets et les solutions sont imbriqués d’un point du monde à l’autre. Je n’en voudrais qu’une seule preuve. À bien des égards, le Congo est un pays démuni. Mais notre pays possède, en partage avec les pays frères du bassin du Congo, un bien d’une valeur inestimable dans le domaine de la biodiversité : il s’agit du complexe écologique qui s’étend sur 228 millions d’hectares sur les sols de la République Démocratique du Congo, de l’Angola, du Cameroun, du Gabon, de la Guinée équatoriale, de la République Centrafricaine, du Tchad, de São Tomé et Principe, du Rwanda, du Burundi et de la République du Congo.
Reconnu pour son exceptionnelle diversité biologique, ce patrimoine commun contribue fortement, par l’absorption du gaz carbonique, à la lutte contre l’effet de serre. Ce poumon vert est considéré comme le plus important de la planète après le complexe écologique de l’Amazonie. Sa disparition constituerait une perte inestimable pour nos populations, mais également une catastrophe dommageable à tous les pays de la planète ». Source : Les Dépêches de Brazzaville