Après les footballeurs Ronaldo (Brésil) et Zinedine Zidane (France), l’attaquant international ivoirien de Chelsea, Didier Drogba, agée de 28 ans, est nommé ambassadeur itinérant du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD - ONU).
Quarante-trois pour cent des catholiques français souhaitent le départ du pape Benoît XVI, très critiqué après ses dernières déclarations sur le préservatif, selon un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche.
S’ils sont 54% à vouloir qu’il reste au Vatican, les catholiques de France sont 83% à estimer que l’Eglise doit modifier son discours et ses positions sur l’avortement pour tenir compte des changements intervenus dans la société.
Selon ce sondage qui sera publié dimanche, ils veulent également que l’Eglise change son discours et ses positions sur l’homosexualité (69%), le remariage des divorcés (77%) et la contraception (85%).
L’enquête a été effectuée du 19 au 20 mars auprès d’un échantillon de 620 catholiques représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, soit après les propos du pape.
Dans l’avion qui le menait en Afrique, Benoît XVI a estimé mardi dernier que la distribution de préservatifs n’était pas un moyen de lutte contre la pandémie du sida mais qu’elle aggravait au contraire le problème.
Un premier sondage CSA pour Le Parisien/Aujourd’hui publié samedi démontrait déjà que l’image du pape s’était fortement dégradée en France, y compris parmi les catholiques.
D’après cette étude, 23% des Français disent avoir une bonne opinion de Benoît XVI alors qu’ils étaient 53% en septembre dernier. Ils sont désormais 57% à avoir une mauvaise opinion de lui, contre 25% il y a six mois.
Parmi les catholiques, 29% des personnes interrogées disent avoir une bonne image du pape contre 65% en septembre. Ils sont 55% à exprimer un avis contraire, contre 19% il y a six mois.
La dégradation de l’image du pape se confirme aussi chez les catholiques pratiquants réguliers, qui ne sont que 52% (contre 86% en septembre) à avoir une bonne opinion de lui.
Le sondage CSA a été réalisé par téléphone les 18 et 19 mars auprès d’un échantillon de 1.012 personnes représentatif de la population française.
La France avait exprimé mercredi "sa très vive inquiétude" à la suite des propos du pape.
"Ces propos sont régressifs et nous sommes très très inquiets de ces déclarations qui remettent en cause l’esprit et le combat de plusieurs décennies" contre le sida, avait déclaré la secrétaire d’Etat chargée des droits de l’homme, Rama Yade.
Clément Dossin et Yves Clarisse. Reuters