Villes & Stades
Edmonton Le stade du Commonwealth, 59 500 places
Montréal : Le Stade olympique, capacité 55 000 places
Ottawa : Le stade Frank Clair de Lansdowne Park, 28 826 places
Toronto : National Soccer Stadium, 20 000 places
Vancouver : Le stade Swangard, capacité 10 000 places
Victoria : Le Royal Athletic Park, 10 000 places
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C’est très ému que le président Laurent Gbagbo a déposé une gerbe de fleurs ce mercredi, lors de la cérémonie d’hommage aux 19 personnes mortes dimanche dans une bousculade au stade d’Abidjan. Un deuil national de 3 jours a commencé.
C’est l’allocution la plus courte de sa carrière que Laurent Gbagbo a prononcée ce mercredi, à la cérémonie d’hommage aux victimes du stade. Etreint par l’émotion, le Président ivoirien s’est d’abord interrompu pour tenter de recouvrer la maîtrise de son discours, puis il a repris la parole et, moins de trois minutes après avoir débuté, il a éclaté en sanglots avant de s’écrier « Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire » et de regagner sa place.
Auparavant, le ministre des Sports et des Loisirs avait retracé les circonstances des bousculades qui ont fait tant de morts. « Qui devait faire quoi, comment et où ? Qui a fait quoi, comment et où », s’est écrié Dagobert Banzio avant d’évoquer des « sanctions méritées » pour les responsables de ce drame.
Polémique dans les familles
Tout de suite après la cérémonie, une polémique a éclaté entre les familles des victimes présentes lors de cet hommage national. Un représentant de ces familles avait pris la parole devant le président. « Nous nous sentons véritablement soutenus. Notre douleur est grande, mais nous restons dignes, car la République est derrière nous », a dit Kessy Ouraga.
Mais dignes, les familles ne le sont pas restées longtemps. A peine le président Gbagbo avait-il tourné les talons que d’autres parents laissaient éclater leur colère. « On ne reconnaît pas ce porte-parole. Nous n’avons pas fait de réunion pour le désigner », tempêtait Aminata Doumbia. Très remontée, la jeune femme en deuil exige qu’on lui remette la dépouille mortelle de son frère, Dianguiné Kouyaté,14 ans, piétiné à mort dans le stade dimanche dernier, afin de pouvoir l’enterrer rapidement. En raison de l’enquête judiciaire en cours, les corps des victimes sont actuellement conservés à la morgue d’Abidjan, à des fins d’autopsie. RFI, 2 avril 2009 à 10:58 TU