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Edmonton Le stade du Commonwealth, 59 500 places
Montréal : Le Stade olympique, capacité 55 000 places
Ottawa : Le stade Frank Clair de Lansdowne Park, 28 826 places
Toronto : National Soccer Stadium, 20 000 places
Vancouver : Le stade Swangard, capacité 10 000 places
Victoria : Le Royal Athletic Park, 10 000 places
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Alors que l’équipe du Togo est officiellement disqualifiée depuis lundi 11 janvier au soir pour être rentrée au pays après le mitraillage de son bus, la Confédération africaine de football est la cible de nombreuses critiques pour sa gestion très impersonnelle de la crise. Il serait exagéré de dire que les autorités du football ont pris l’attaque du bus togolais et les deux décès qui s’en sont suivi pour un simple incident, mais c’est tout juste.
Une pensée émue venue de la Fifa, des condoléances de la part du président sud africain Jacob Zuma, dont le pays organisera la prochaine coupe du monde, tout en affirmant que le mitraillage n’aura aucune influence sur le mondial du mois de juin. Une minute de silence avant le premier match, des marques de soutien de la quasi totalité des autres équipes présentes, et c’est tout. Dans sa communication, quasi inexistante d’ailleurs, la Confédération africaine de football a surtout laissé transparaître sa volonté de sauver sa compétition.
Communication de crise
Un premier communiqué pour se demander pourquoi le Togo s’est déplacé en bus plutôt qu’en avion, puis un voyage à Cabinda pour convaincre les équipes participantes de jouer malgré tout, pour annoncer le renforcement des mesures de sécurité et affirmer que la CAN aurait bien lieu.
C’est de la communication de crise, mais lorsque des responsables de la CAF en viennent à regretter de n’avoir eu des nouvelles des Togolais que par médias interposés, c’est aussi de la communication assez peu compassionnelle.
Le FLEC assure qu’il visait des objectifs militaires et non les joueurs togolais Jusque-là, les revendications provenaient de symphatisants ou de chefs locaux du FLEC. Mais après 48 heures de silence, Nzita Tiago, le fondateur du mouvement séparatiste, qui vit à Paris, admet que ses troupes sont responsables de cette attaque. Mais il affirme que ces hommes ne visaient que des objectifs militaires : « Quand je l’ai appris, j’ai demandé des excuses auprès des Togolais, parce que nous ne savions pas, ou nos militaires ne savaient pas, qu’il y avait des joueurs dans le camion où étaient les militaires angolais. Donc l’attaque n’était pas dirigée contre les joueurs de football parce que nous ne sommes pas contre la CAN, je dis bien ». De son côté, le gouvernement angolais qualifie cette attaque de « terroriste ». Selon lui, c’est bien les civils qui étaient visés, selon Antonio Bento Bembe, ministre sans portefeuille en charge du dossier Cabinda et ancien rebelle du FLEC : « c’est une attaque terroriste et rien n’est fait pour justifier cette attaque (...). Pourquoi nen lancer un mandat d’arrêt contre tous ces éléments qui sont en train de mener des attaques à partir de Paris ! ». Le gouvernement angolais assure que son enquête se poursuit et que toutes les mesures de sécurité ont été prises pour permettre à la CAN de se dérouler dans le calme. Source : Par RFI, 12 janvier 2010
l’attaque contre les footballeurs togolais…
L’affaire ne fait pas vraiment la Une, mais nombre de journaux reviennent sur cette fameuse enclave du Cabinda et sur son pétrole ; beaucoup d’éditorialistes s’interrogent à propos des responsabilités des uns et des autres et aussi à propos de la prochaine Coupe du monde en Afrique du Sud, d’autres encore font le récit de cette incroyable incertitude qui a prévalu tout au long du week-end sur la participation ou non des Togolais à cette Coupe d’Afrique des Nations. Tout s’est donc joué ce dimanche. « La folle journée », s’exclame L’Equipe en Une. « Au terme de longues négociations ponctuées de rumeurs, d’ordres et de contre-ordres, précise le quotidien sportif, le Togo s’est retiré de la CAN. (…) Les joueurs, totalement déstabilisés, ont décollé hier soir en direction du Togo. Leur compétition se termine, à moins d’un nouveau revirement de situation. Improbable, certes, mais ne faut-il pas s’attendre à tout ? », s’exclame L’Equipe.
La CAF et l’Angola montrés du doigt
« Les Togolais s’en vont mais le malaise persiste », constate pour sa part Le Parisien. « La CAN se retrouve donc officiellement privée d’un des seize participants, et les deux places qualificatives du groupe B se joueront à trois, poursuit-il. Face à un tel drame, la Confédération africaine de football ne pourra faire l’économie d’un examen de conscience, estime Le Parisien. La confiance aveugle qu’elle a accordée au gouvernement angolais sur le plan de la sécurité est, aujourd’hui, on ne peut plus sujette à caution. »
Et oui, renchérit La République du Centre, « L’Angola voulait faire la ’preuve par le football’ de sa pacification. Le pouvoir voulait montrer que l’ordre régnait, y compris dans l’indocile enclave de Cabinda (…). C’était surtout jouer avec le feu et oublier les menaces des séparatistes. A l’évidence, les autorités angolaises ont minimisé les dangers. Sale coup pour l’Afrique (…) ».
« Ce week-end, des milliers de fans de foot ont appris l’existence d’un petit bout de terre appelé ’enclave de Cabinda’, constate La Nouvelle République. Et ils se sont posé la question avec plus ou moins de mauvaise conscience : faut-il, parce que des séparatistes armés mitraillent un bus dans cet endroit situé à des milliers de kilomètres du Cap, avoir des craintes sur l’organisation de la Coupe du monde de foot en Afrique du Sud ? Le régime de Luanda croyait qu’avec sa Coupe des Nations et ses stades tout neufs, il prouverait que la sécession cabindaise était résolue : c’est raté. Pire, affirme La Nouvelle République, aux yeux de l’opinion publique internationale, c’est tout l’avenir de la compétition de juin qui s’assombrit. »
L’Afrique du Sud n’est pas l’Angola…
Attention tout de même aux rapprochements un peu rapides…
Ce drame n’aura aucune conséquence sur le Mondial, ont affirmé ce 10 janvier le président de la FIFA, Sepp Blatter, ou encore le président sud-africain, Jacob Zuma. Ca n’est « pas faux », estime Libération. En effet, précise-t-il, il n’y a « pas de rébellion armée en Afrique du Sud, mais des criminels. Le pays est l’un des plus dangereux au monde et la sécurité l’une des préoccupations majeures des organisateurs du Mondial et des instances du foot international. Et dès ce dimanche 10 janvier, relève Libération, le comité d’organisation a voulu désamorcer tout amalgame entre Cabinda et Johannesburg. »
Afin de mieux comprendre la situation, Libération revient sur cette fameuse enclave de Cabinda, sur son histoire et sur son pétrole. De même que Le Figaro : « L’or noir du Cabinda, enjeu d’un conflit oublié », titre le journal qui rappelle que ce territoire de 7.280 km2, « coincé entre le Congo-Brazzaville et la RDC, est parfois surnommé le ’Koweit de l’Afrique’. Le Cabinda produit officiellement plus de la moitié des quelque 1,9 millions de barils-jours du pétrole angolais, un privilège qui a toujours fait son malheur. » Et Le Figaro de rappeler l’histoire mouvementé du Cabinda ces 35 dernières années, depuis l’indépendance en 1975 : ses velléités d’indépendance et ses mouvements séparatistes que l’on croyait, à tort, à bout de souffle…
Les autres Unes…
Les autres sujets de la presse ce lundi… Et à chaque quotidien sa une ! On reste avec Le Figaro qui révèle qu’un audit accablant doit être publié ce 11 janvier sur la gestion du comité d’entreprise d’Air France : « un trou de 20 millions d’euros », s’exclame le journal.
Libération nous propose un dossier sur le durcissement de la réglementation sur la nationalité des Français, un durcissement « jusqu’à l’absurde », affirme le journal. « Ces Français que la France rejette », titre Libération qui constate que « devant une administration de plus en plus tatillonne, les doléances de Français nés à l’étranger se multiplient. »
Le Parisien s’intéresse de près à un trafic d’œuvres d’art à Drouot, l’hôtel des ventes parisien. « Plusieurs commissaires priseurs pourraient être mis en cause », affirme le journal.
Enfin, le froid qui dure… et qui va durer sur la France au moins jusqu’à mercredi, croit savoir La Croix, qui nous propose un reportage sur la solidarité des Français en cette période glaciaire… avec ce grand titre : « face aux intempéries, le temps de l’entraide ». RFI, lundi 11 janvier 2010