Villes & Stades
Edmonton Le stade du Commonwealth, 59 500 places
Montréal : Le Stade olympique, capacité 55 000 places
Ottawa : Le stade Frank Clair de Lansdowne Park, 28 826 places
Toronto : National Soccer Stadium, 20 000 places
Vancouver : Le stade Swangard, capacité 10 000 places
Victoria : Le Royal Athletic Park, 10 000 places
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En battant la France logiquement par 2 buts à 0, le Mexique entrevoit les portes des 8e de finale de la Coupe du monde sud-africaine. Pour les Tricolores, la qualification passera par une victoire sur le pays hôte et un coup de pouce des Mexicains ou des Uruguayens. Cela pendait au nez des hommes de Raymond Domenech, c’est arrivé ce soir, à Polokwane, face au Mexique : la France a été battue sans contestation (2-0), à l’issue d’une rencontre où ses problèmes actuels sont apparus plus criants que jamais. L’attaque des Bleus s’est montrée inefficace tandis que la défense prenait l’eau face à la vitesse adverse. Le seul compartiment du jeu qui tenait encore la baraque ces derniers temps – le milieu – a aussi été dépassé.
Dès la 3e minute, un tir de Giovani atterrissait sur le poteau. Même si le jeune prodige aztèque était signalé hors jeu, cette action donnait le ton : le Mexique allait se montrer dangereux sur les phases offensives, particulièrement dans l’axe, où Gallas et Abidal semblaient régulièrement dépassés. Comme à la 5e minute, quand Lloris dut sortir au pied hors de sa surface pour écarter le danger. Dans la construction, les Français se montraient impatients. Malouda (11e) et Ribéry (13e) centraient tour à tour dans le vide. Le match était toutefois alerte et le ballon volait de surface en surface sans que les milieux de terrain pussent imposer leur technique. A partir de la 20e minute, le Mexique allait prendre l’ascendant. L’arrière Salcido, très remuant sur son côté gauche, tirait de peu à côté puis se jouait de Sagna (27e). Mais Lloris faisait bonne garde. A la 33e minute, le gardien français se faisait une frayeur en sortant devant Pereira, tout juste entré à la place de Vela. Toulalan suspendu
Devant, les Français manquaient de spontanéité et d’imagination pour tromper la vigilance d’une défense mexicaine appliquée. Seul mouvement à signaler en fin de première période : un tir d’Anelka sans conviction qui passait au dessus. Et alors que le match n’en était qu’à sa première moitié, un signe du destin venait plomber l’ambiance du club France : Toulalan stoppait irrégulièrement un contre adverse juste avant le repos. Le Lyonnais écopait d’un carton jaune qui le suspendra contre l’Afrique du Sud. En seconde mi-temps, l’entrée de Gignac à la place d’un Anelka transparent ne changeait pas le scénario. Le Toulousain attendra en effet la 74e minute pour placer une première frappe… au dessus. Moins maladroit, Malouda obligera le gardien mexicain à se détendre pour repousser une tentative qui prenait la direction des filets (54e). Mais, en cette deuxième période, le danger venait plus que jamais du camp adverse. Et ce qui devait arriver arriva à la 64e minute. Parti à la limite du hors-jeu, Javier Hernandez s’en allait dribbler Lloris et marquait dans le but vide (1-0).
Pas de rébellion française
Avec un but de retard, on attendait de la France qu’elle prît des risques ! qu’elle emballât le match ! qu’elle jouât son va-tout ! Et que vit-on en guise de rébellion ? Rien. Les Mexicains tenaient la balle et la faisait courir pour réchauffer la pelouse du stade de Polokwane prise dans le froid de l’hiver austral. Déboussolés, les Français commettaient l’irréparable par l’intermédiaire d’Eric Abidal qui séchait Barrera dans la surface : penalty ! Malgré un bon plongeon de Lloris – un des rares tricolores à avoir tenu son rang ce soir –, Blanco transformait l’essai : 2-0 pour le Mexique (79e). La réaction qui n’était pas venue avec un but de retard se fera plus que jamais attendre une fois la mise doublée.
Cette victoire indiscutable des Mexicains met les hommes de Javier Aguirre en excellente posture pour la qualification au deuxième tour dans le groupe A. Un match nul face à l’Uruguay les enverrait directement en 8e de finale. Problème : le goal-average leur donnerait la seconde place et, très probablement, l’Argentine comme adversaire. Cette perspective est une chance pour l’équipe de France. Si elle n’a plus son destin entre les mains, elle peut encore espérer passer miraculeusement malgré les carences affichées. Pour cela, une victoire mardi face à l’Afrique du Sud est indispensable. Mais la France de Raymond Domenech sait-elle encore gagner ? Source : RFI, jeudi 17 juin 2010
18 : 20:30 : Polokwane : France - Mexique : (0 - 2)
19 : 16:00 : Mangaung / Bloemfontein : Grèce - Nigeria : (2 - 1)
20 : 13:30 : Johannesburg - JSC : Argentine - République de Corée : (4 - 1)
« Formidables Eléphants ! » : un véritable cri du cœur lancé par le quotidien L’Inter qui estime que la sélection ivoirienne a réussi son entrée dans le Mondial. « Les Eléphants, formidables de rigueur, écrit-il, ont tenu en échec mardi (0-0) les Portugais donnés favoris de cette rencontre. (…) Un résultat qui permet aux Ivoiriens de préparer sereinement le prochain match contre le Brésil » dans quatre jours, estime encore L’Inter. Le Nouveau Réveil, autre quotidien ivoirien, n’est pas tout fait sur la même ligne… D’après lui « les Eléphants méritaient mieux ». Ivoiriens et Portugais « ont finalement livré un match à forte dose de prudence, affirme le journal. Personne ne voulait prendre de risque parce qu’une défaite aurait été synonyme d’une élimination précoce dans un groupe où un grand va mourir. » Finalement, pour Le Nouveau Réveil, ce nul n’arrange aucune des deux équipes.
Pour sa part, Le Patriote insiste sur la « Drogbamania » qui s’est emparée mardi de Port-Elizabeth. Avant le match, « l’information de la possibilité pour Didier Drogba de disputer la rencontre contre la Seleçao portugaise a traversé l’Afrique du Sud comme une traînée de poudre », affirme le journal. Finalement, la FIFA a autorisé le capitaine ivoirien à jouer avec son attelle au bras. « Et quand la star ivoirienne a foulé la pelouse à 25 minutes du terme de la partie, tout le stade s’est embrasé. Sacré Didier ! », s’exclame Le Patriote.
Ils font l’unanimité !
La prestation des Eléphants a conquis toute la sous-région… « Côte d’Ivoire – Portugal, 0-0 : les Eléphants (presque) comme nous les aimons », titre le Soleil à Dakar. Le Soleil qui a vu « une équipe ivoirienne très en jambes et bien entreprenante. (…) Désormais, rendez-vous est pris pour dimanche prochain au Soccer City de Johannesburg pour le face-à-face avec le Brésil. Entre-temps, Drogba aura retrouvé l’essentiel de ses moyens, estime le quotidien sénégalais. Et si les Ivoiriens affichent la même détermination, ils sont capables de réussir quelque chose. Ils ont prouvé ce mardi à Port Elizabeth, face à une des équipes les plus attendues du tournoi, qu’ils ont du répondant. »
L’Observateur au Burkina est tout aussi enthousiaste : « l’engagement, la combativité, une grosse puissance dans les duels, l’enthousiasme dans le jeu, voilà entre autres ce que les Eléphants ont présenté hier face à la Seleçao. Tout le monde a été unanime à reconnaître que Kolo Touré et ses camarades ont non seulement mouillé le maillot, mais bousculé sans désemparer les Portugais. »
Et puis, « nous sommes tous des Ivoiriens » : c’est le titre de l’éditorial du Républicain au Mali. « Les Ivoiriens n’ont pas sombré sous les coups de hanche et de patte dévastateurs des Ronaldo et autres Deco, ils ont même frôlé la victoire avec un peu plus de cohésion dans le jeu et d’application dans la finition. (…) Un score nul pour un match qui, lui, ne l’était pas, car regorgeant de suspens jusqu’au coup de sifflet final. Et quelle émotion lorsque Drogba, qu’on sait en écharpe, monta pour soutenir l’exploit de ses héroïques compagnons ! Nous sommes tous Ivoiriens ce matin », s’exclame donc Le Républicain. « Et on ne peut s’empêcher de dire, poursuit-il, aux Gbagbo, Soro, Bédié et autres Ouattara : ’faites comme les Drogba, Kolo Touré, faites comme les Eléphants, et vous referez de la Côte d’Ivoire le pays béni de Dieu et de la nature’. » Source : RFI, 16 juin 2010