Villes & Stades
Edmonton Le stade du Commonwealth, 59 500 places
Montréal : Le Stade olympique, capacité 55 000 places
Ottawa : Le stade Frank Clair de Lansdowne Park, 28 826 places
Toronto : National Soccer Stadium, 20 000 places
Vancouver : Le stade Swangard, capacité 10 000 places
Victoria : Le Royal Athletic Park, 10 000 places
Canada, un grand pays
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Impressionnants de solidité, les hommes de Rabah Saâdane ont accroché une Angleterre peu inspirée ce vendredi 18 juin pour la deuxième journée du Groupe C. Ils peuvent encore rêver des huitièmes de finale et devront pour cela battre les Etats-Unis dans cinq jours, en espérant que la Slovénie s’incline devant l’Angleterre. En voyant Steven Gerrard inquiéter une première fois Raïs M’Bolhi dès la quatrième minute, on pouvait s’attendre à un match à sens unique. Que nenni !
Yahia au four et au moulin Rapidement, les Fennecs faisaient jeu égal avec leur adversaire du jour. Alors quand Frank Lampard obligeait M’Bolhi à se coucher sur l’une de ses frappes du gauche (33’), Karim Ziani répondait à l’autre bout du terrain en envoyant une tentative de peu à droite du but de David James (35’). Si Gareth Barry sur une frappe écrasée de loin (39’), Wayne Rooney (43’) et Emile Heskey (70’) au-dessus et Gerrard de la tête dans les gants de M’Bohli (71’) se montraient les plus dangereux, jamais ils ne semblaient en position d’ouvrir le score. Aussi, l’EN faisait mieux que simplement tenir, à l’image d’un Anther Yahia aussi à l’aise derrière que devant. Pour les 64 ans de Fabio Capello et les 28 de Nadir Belhadj, les deux équipes se quittaient finalement bons amis. Un résultat qui place l’Angleterre dans une position plutôt inconfortable puisque les Three Lions devront impérativement s’imposer devant la Slovénie pour espérer rejoindre les huitièmes de finale. FIFA, vendredi 18 juin 2010
21 : 13:30 : Nelson Mandela Bay/Port Elizabeth : Allemagne - Serbie : (0 - 1)
22 : 16:00 : Johannesburg - JEP : Slovénie - Etats-Unis d’Amérique : (2 - 2)
23 : 20:30 : Le Cap : Angleterre - Algérie : (0 - 0)
24 : 16:00 : Rustenburg : Ghana - Australie
25 : 13:30 Durban : Pays-Bas - Japon
26 : 20:30 Tshwane/Pretoria : Cameroun - Danemark
A la mi-temps, la Slovénie mène 2:0 face aux Etats-Unis. Le patron du Lucky Bar, à Washington, sent la nécessité de remotiver les 250 supporters présents. Il envoie "Born in the USA" de Bruce Springsteen dans la sono et prend le micro : "Hé ! Attendez, ce n’est pas fini". Le commentateur de la chaîne ESPN est bien d’accord : "S’ils mettent un but, la Slovénie va trembler". Sam Spencer, un étudiant de 21 ans qui joue au foot depuis qu’il a "l’âge de marcher" se rassure comme il peut : "La Corée du Nord a marqué un but contre le Brésil, on peut bien en mettre deux à la Slovénie".
Deux minutes plus tard, les Américains marquent. La foule crie comme un seul homme : "U-S-A, U-S-A !". Les deux équipes finiront par faire match nul 2:2. Dans la capitale d’un pays où le baseball et le football américain sont rois, il y a une réelle ferveur pour le Mondial. Et elle n’est pas passagère, selon Bill Klotzbucher : "le soccer, ce n’est pas énorme ici, mais il y a quand même une vraie culture foot. Et ça monte, car tous les enfants jouent". "Le soccer est toujours considéré comme un sport d’enfants ici", pense néanmoins Sam. "Et puis surtout, tout l’argent va au football américain."
C’est que les Américains ne parlent généralement pas du même "football" que le reste du monde. "Je ne savais pas qu’il y avait une Coupe du Monde de football américain", s’étonnait sincèrement un soldat américain interrogé sur une base afghane avant le match Etats-Unis-Angleterre. "Les Américains supportent les Etats-Unis quel que soit le sport", estime néanmoins le manager écossais du Lucky Bar et grand fan de foot, Paul Lusty. "La plupart de ceux qui regardent les matches ne connaissent pas les règles du foot. Comme vous, vous ne comprenez rien au baseball", tranche-t-il.
Et pourtant, depuis 1994 et la Coupe du Monde de la FIFA organisée aux Etats-Unis, le soccer semble monter en puissance. Dans les années 2000, les arrivées de la superstar anglaise David Beckham et de la vedette mexicaine Cuauhtémoc Blanco ont aussi donné une exposition sans précédent à la ligue américaine, la MLS. Cette année, en moyenne, 36 000 personnes ont par exemple assisté aux matches du "Seattle Sounders", un des derniers de MLS. "Nous sommes 300 millions d’habitants, tous les enfants et tous les Latino-Américains jouent au foot. On domine déjà les Jeux Olympiques et pas mal d’autres sports. C’est statistique : on va avoir une grande équipe un jour", dit Sam Spencer. "En 2020 ou 2025, vous verrez, on gagnera la Coupe du Monde". AFP, vendredi 18 juin 2010
Le capitaine du Cameroun Samuel Eto’o, critiqué depuis la défaite contre le Japon (1:0), a profité vendredi de la conférence de presse précédant le match contre le Danemark samedi à Pretoria pour dissiper quelques rumeurs. Alors que la conférence de presse allait s’achever, Eto’o a pris la parole pour faire une mise au point sur des rumeurs circulant depuis quelques jours dans la presse camerounaise. "Je voulais juste préciser qu’il n’y a jamais eu de bagarre au sein de notre équipe nationale et il n’y aura jamais de bagarre tant que mes coéquipiers et mon entraîneur me font confiance", a-t-il expliqué. "Je suis capitaine, car les joueurs, mon entraîneur, mon pays me font confiance. Le jour où cette confiance n’existera plus, quelqu’un d’autre prendra ma place", a poursuivi l’attaquant de l’Inter Milan.
Plus tôt, le capitaine des Lions indomptables, qui doivent battre le Danemark pour espérer atteindre les 8e de finale, était revenu sur sa présence en conférence de presse la veille parmi les journalistes. "Je voulais écouter le peuple, car les questions que posent les journalistes sont celles que se posent tous les Camerounais", a-t-il expliqué. Eto’o, aligné contre le Japon sur le flanc droit de l’attaque comme en club, a par ailleurs assuré qu’il n’avait formulé aucune revendication sur le poste qu’il occupera contre les Danois. "Je suis le dernier joueur de cette équipe qui doit choisir. Comme le coach l’a dit, on a vu ce qui nous a manqué. Lui, il est payé pour prendre des décisions, nous on doit servir notre pays et moi, je dois jouer là où il me dit", a-t-il insisté.
Eto’o reste toutefois confiant dans les chances de son équipe d’atteindre les 8e de finale et espère qu’elle s’inspirera de la Serbie, victorieuse de l’Allemagne (1-0) vendredi. "On a été en dessous des attentes lors du premier match (...) mais quand on regarde la compétition, il y a pas mal d’équipes qui ont mal commencé comme la Serbie qui a gagné contre l’Allemagne, pourtant très convaincante dans son premier match. Tout est possible en football", a-t-il conclu. AFP, vendredi 18 juin 2010