Villes & Stades
Edmonton Le stade du Commonwealth, 59 500 places
Montréal : Le Stade olympique, capacité 55 000 places
Ottawa : Le stade Frank Clair de Lansdowne Park, 28 826 places
Toronto : National Soccer Stadium, 20 000 places
Vancouver : Le stade Swangard, capacité 10 000 places
Victoria : Le Royal Athletic Park, 10 000 places
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LE FILM DE LA JOURNEE - Un quintuple champion du monde rassuré et un tenant du titre en proie au doute : la journée de dimanche nous a rappelé qu’en Coupe du Monde de la FIFA, il n’y a jamais très loin du rire aux larmes. Si le Brésil a validé son billet pour les huitièmes de finale au terme d’une performance convaincante, l’Italie se retrouve désormais dans une situation des plus périlleuses, après avoir concédé son deuxième match nul en autant de sorties.
Ce soir, Luis Fabiano a véritablement illuminé le stade Soccer City de tout son talent. Auteur d’un doublé dans l’affiche du Groupe G qui opposait son équipe à la Côté d’Ivoire, l’attaquant de la Seleção s’est une nouvelle fois montré sous son meilleur jour. Manifestement, l’air d’Afrique du Sud réussit au joueur du FC Séville, qui avait déjà remporté le Soulier d’or adidas de la Coupe des Confédérations de la FIFA, ici même en 2009. Elano a conclu le festival offensif de la soirée en inscrivant le troisième et dernier but brésilien. Seule ombre au tableau pour les hommes de Dunga, Didier Drogba a réduit le score en fin de partie, au terme d’une action rondement menée. En outre, le sélectionneur devra peut-être se passer des services de Kaká, exclu pour deux cartons jaunes.
De leur côté, les champions du monde en titre ne s’attendaient sûrement pas à vivre une après-midi aussi mouvementée. Quatre ans après leur sacre mondial, les hommes de Marcello Lippi ont souffert face à une équipe de Nouvelle-Zélande qui a su jouer crânement sa chance. Le nul (1:1) concédé aux Kiwis représente peut-être la plus grosse contre-performance de la Squadra Azzurra depuis la défaite (0:1) face à la RDP Corée, il y a 44 ans de cela. Les Italiens ont sauvé l’essentiel en égalisant sur penalty par Vincenzo Iaquinta, suite à l’ouverture du score de Shane Smeltz. Incroyable mais vrai : l’Italie n’a toujours pas gagné en 2010 !
Visiblement, le sélectionneur de la Grèce Otto Rehhagel fait des émules dans le monde entier. Son concept "d’offensive contrôlée" semble en tout cas avoir séduit les footballeurs paraguayens. Dans un match relativement pauvre en occasions à Mangaung/Bloemfontein, Enrique Vera et Cristian Riveros ont su faire preuve d’un froid réalisme pour permettre aux Albirrojos de disposer de la Slovaquie (2:0). A défaut d’être éblouissante, la sélection sud-américaine se rapproche lentement mais sûrement de son objectif avoué, à savoir une qualification pour les huitièmes de finale.
Le but du jour Slovaquie - Paraguay 0:1, Enrique Vera (27’)
Cette action de génie du Paraguay mérite de figurer dans toutes les écoles de football. Lucas Barrios laisse deux adversaires dans son sillage et adresse une passe millimétrée à son partenaire, entre les jambes d’un défenseur slovaque. Sans se poser de questions, Vera place une reprise de l’extérieur du droit qui va se loger directement à la droite du gardien. Ce but splendide, qui a eu le mérite de lancer le Paraguay sur la voie du succès, est aussi le 50ème de cette première Coupe du Monde de la FIFA africaine.
Le fait du jour 120 secondes pour l’éternité : entré sur la pelouse dans le temps additionnel, Andy Barron a contribué à écrire l’une des plus belles pages de l’histoire du football néo-zélandais. Le milieu de terrain du Team Wellington est également banquier de son état. Nul doute que les clients de son agence n’ont pas fini d’entendre le récit de cette journée historique, au cours de laquelle les Kiwis ont tenu tête aux champions du monde italiens. Contre toute attente, la Nouvelle-Zélande est toujours invaincue depuis le début du tournoi. De par sa profession, Barron sait qu’il n’y a pas de petits profits : le deuxième point glané par son équipe l’aura donc particulièrement réjoui.
Entendu… "Je pense que chez nous, quatre millions de personnes ont dû rester à la maison pour nous voir jouer. C’est un résultat incroyable pour tout le football néo-zélandais. Compte tenu du niveau de nos adversaires, c’est sans aucun doute notre meilleure performance. C’est tout simplement historique." - Ricki Herbert, sélectionneur de la Nouvelle-Zélande
La stat 17. Le capitaine italien Fabio Cannavaro, Joueur Mondial de la FIFA 2006, a disputé contre la Nouvelle-Zélande son 17ème match de Coupe du Monde de la FIFA. Il rejoint ainsi le célèbre gardien de but Dino Zoff au palmarès. Gaetano Scirea et Antonio Cabrini (18 matches chacun) restent sur le podium, derrière l’inusable Paolo Maldini (23 matches). Même si l’Italie se qualifiait pour la finale d’Afrique du Sud 2010, Cannavaro (36 ans) ne pourrait pas rejoindre l’ancien défenseur de l’AC Milan en tête de ce classement. FIFA, dimanche 20 juin 2010
27 : 13:30 : Mangaung / Bloemfontein : Slovaquie - Paraguay : (0 - 2)
28 : 16:00 : Nelspruit : Italie - Nouvelle-Zélande : (1 - 1)
29 : 20:30 : Johannesburg - JSC : Brésil - Côte d’Ivoire : (3 - 1)
24 : 16:00 : Rustenburg : Ghana - Australie : (1 - 1)
25 : 13:30 Durban : Pays-Bas - Japon : (1 - 0)
26 : 20:30 Tshwane/Pretoria : Cameroun - Danemark : (1 - 2)
30 : 13:30 : Le Cap : Portugal - RDP Corée
31 : 16:00 : Nelson Mandela Bay/Port Elizabeth : Chili - Suisse
32 : 20:30 : Johannesburg - JEP : Espagne - Honduras
Le Brésil, emmené par un Kaka retrouvé mais sévèrement exclu en fin de match, a surclassé la Côte d’Ivoire (3-1) malgré un but de Drogba, qui jouait avec une attelle, et validé son billet pour les 8e de finale du Mondial, dimanche au Soccer City de Johannesburg. Le Brésil, emmené par un Kaka retrouvé mais sévèrement exclu en fin de match, a surclassé la Côte d’Ivoire (3-1) malgré un but de Drogba, qui jouait avec une attelle, et validé son billet pour les 8e de finale du Mondial, dimanche au Soccer City de Johannesburg.
Le Brésil n’a toujours pas perdu le moindre point contre une équipe africaine en Coupe du monde, mais il a encaissé son premier but
(3-0 contre le Zaïre en 1974,
1-0 Algérie 1986,
3-0 Cameroun 1994,
3-0 Maroc 1998,
3-0 Ghana 2006).
Mais Kaka a reçu deux cartons jaunes en trois minutes (85, 88), le deuxième semblant bien sévère pour un contact avec Kader Keita (amorce de coup de coude puis simulation de l’Ivoirien). S’il n’est suspendu que pour un match, il ne manquera que le match +pour du beurre+ contre le Portugal. Fantomatique contre les Nord-Coréens, Kaka avait jusqu’alors orchestré la manoeuvre, et Luis Fabiano, qui n’avait plus marqué pour le Brésil depuis septembre, a réussi un doublé. La défense n’ayant pas tremblé, l’équipe de Dunga est prête pour les grandes conquêtes...
Kaka a ouvert la voie à ce succès en transperçant la défense ivoirienne avant de servir dans la boîte Luis Fabiano pour son premier but (25). Il a plus tard servi Elano au bout d’un dribble chaloupé côté gauche (62). Entre-temps Luis Fabiano avait réussi le doublé sur un magnifique enchaînement de jongles par-dessus les défenseurs, mais il a par deux fois touché le ballon de la main, sans que l’arbitre, le Français Stéphane Lannoy, ne siffle. Les Eléphants, eux, sont loin de leur rêve, passer le premier tour. Ils n’auront plus entièrement leur destin en mains si le Portugal bat la Corée du Nord lundi. Ils seraient obligés de battre les Nord-Coréens vendredi et de compter sur une défaite des partenaires de Cristiano Ronaldo face au Brésil, tout se jouant alors à la différence de buts.
Pourtant, les Ivoiriens n’ont pas démérité. Ils ont un temps contenu les quintuples champions du monde. Mais le plan de Sven Goran Eriksson, le cornac suédois, n’a pas assez bien marché. La défense disciplinée, agressive et avançant bien ensemble, comme contre le Portugal, n’a pas empêché le Brésil de passer. Et en attaque, les Africains n’ont contourné qu’une fois la défense jaune, quand Yaya Touré a servi son capitaine Didier Drogba pour un but de la tête (79), son deuxième en Coupe du monde après celui contre l’Argentine (1-2) en 2006.
Le guide des Ivoiriens avait pourtant tout fait pour jouer, malgré son cubitus droit cassé début juin, mais ça n’a pas suffi. Il lui reste le match contre la Corée du Nord. AFP - Johannesburg, 20 juin 2010 20:47
Si le Brésil peut se qualifier dès dimanche (18h30 GMT) pour les 8e du Mondial-2010 en battant la Côte d’Ivoire, il ne faut pas prendre à la légère ces +Eléphants+ qui ont donné du fil à retordre au Portugal (0-0), et qui devraient retrouver leur chef, Drogba. Si le Brésil peut se qualifier dès dimanche (18h30 GMT) pour les 8e du Mondial-2010 en battant la Côte d’Ivoire, il ne faut pas prendre à la légère ces +Eléphants+ qui ont donné du fil à retordre au Portugal (0-0), et qui devraient retrouver leur chef, Drogba. Mais même si les Orange d’Afrique ont mûri depuis leur échec au premier tour du Mondial-2006, les Brésiliens restent favoris. Ils ont d’ailleurs toujours battu les équipes africaines en Coupe du monde sans encaisser le moindre but (3-0 Zaïre 1974, 1-0 Algérie 1986, 3-0 Cameroun 1994, 3-0 Maroc 1998, 3-0 Ghana 2006).
Reste que le Brésil n’a pas été rayonnant contre la Corée du Nord (2-1), un peu poussif, même, en première période, mais suffisamment efficace pour prendre 3 points dès le premier match. Le très rationaliste Dunga devrait reconduire son équipe-type au stade de Soccer City, la seule incertitude restant la capacité de Gilberto Silva à tenir son poste de récupérateur. Touché à une cheville, il pourrait laisser sa place à Josué. Kaka sera à la baguette, mais le N.10 brésilien est apparu peu à son aise contre les Nord-Coréens. Il revient de blessure et sa montée en régime doit atteindre son apogée en juillet, lors des derniers tours, où le Brésil est attendu. En attaque, Luis Fabiano n’a plus marqué depuis septembre avec la +Seleçao+ mais Robinho a l’air d’avoir du jus.
"Ce sera un match plus ouvert, la Côte d’Ivoire va plus jouer", pense le gardien Julio Cesar. Pas sûr... "Contre le Brésil, c’est une finale, dit le milieu ivoirien Romaric. Si on gagne, on aura de bonnes chances de passer le premier tour. On essaiera de faire au moins faire match nul." Si l’optimisme règne, après le bon point arraché au Portugal, c’est que la Côte d’Ivoire "a retenu la leçon de 2006", explique l’attaquant Salomon Kalou. Il y a quatre ans, elle avait perdu ses deux premiers matches et été éliminée dès le premier tour. Cette fois, au lieu de partir à l’abordage, elle a fermé la porte aux Portugais. Et elle fera de même pour empêcher d’entrer l’ogre brésilien.
"Quand tu joues contre une équipe plus forte que toi, il faut l’empêcher de jouer", admet Kalou. La défense, avec Didier Zokora reculé pour former la charnière avec Kolo Touré, et Emmanuel Eboué et Guy Demel sur les côtés, a pris confiance en muselant Cristiano Ronaldo. Et toute l’équipe devrait trouver un surcroît de motivation avec le retour annoncé de Didier Drogba, malgré son cubitus fracturé. Avec son attelle, il a tenu 25 minutes contre les Portugais, il se sent prêt. AFP, 20 juin 2010
Sur les terrains de football du bois de Vincennes à Paris, on se dit consternés dimanche par les insultes proférées par Nicolas Anelka, surtout pour l’image et l’exemplarité que les stars du football français sont censées renvoyer aux jeunes. Sur les terrains de football du bois de Vincennes à Paris, on se dit consternés dimanche par les insultes proférées par Nicolas Anelka, surtout pour l’image et l’exemplarité que les stars du football français sont censées renvoyer aux jeunes.
"C’est vraiment dommage ce qui se passe, et assez scandaleux", estime Frédéric, père de famille venu encourager ses deux jeunes garçons qui participent à un match rythmé. "Mes enfants n’ont pas lu les mots d’Anelka mais ils sont malgré tout au courant, ils en parlent entre eux avec leurs amis, à nous de leur expliquer qu’ils ne doivent pas insulter quelqu’un lorsqu’ils ne sont pas contents", ajoute-t-il. Une jeune mère de famille, professeur en ZEP (zone d’éducation prioritaire), s’interroge : "Pour beaucoup de mes élèves, les footballeurs sont des modèles, mais comment peut-on leur apprendre à respecter une quelconque autorité quand ils ont de tels exemples devant les yeux ?"
Le match se termine et Houcine, l’entraîneur d’une des deux équipes, se joint à la conversation. "On essaye de leur apprendre des valeurs dans le sport, des règles de jeu. On a déjà souvent des difficultés à faire comprendre aux enfants qu’ils doivent respecter les arbitres alors que ce n’est pas toujours le cas des footballeurs professionnels, maintenant il faudra aussi leur montrer qu’ils doivent accepter les décisions de leur entraîneur", explique-t-il.
"C’est désolant, ce n’est pas ça le football, normalement. Une Coupe du Monde, c’est un moment de plaisir quand on aime ce sport, là on attend presque qu’ils rentrent le plus vite possible, qu’on en finisse", conclut Houcine. Un peu plus loin, Mathieu et Cyril, une trentaine d’années, sortent tout juste du terrain où leurs amis continuent de s’affronter. Les matches de la veille sont ici au centre de la conversation, l’équipe de France également. "Si on en arrive à une telle situation, si ça explose de la sorte, c’est que ça a dû monter depuis un moment, l’ambiance ne devait pas être si bonne qu’ils n’ont cessé de le répéter, les mots employés par Anelka sont assez choquants mais je crois qu’ils sont d’abord l’expression de sa frustration", analyse Cyril.
"C’est étrange, on a tout de même l’impression qu’il s’agit de collégiens dans une cours d’école, quand on voit cette scène-là, quand on entend parler de la manière dont les choses se passeraient entre Ribéry et Gourcuff, on a vraiment cette impression, des gamins sans autorité pour les encadrer", ajoute de son côté Mathieu. "On savait que ça allait être difficile, vu comment on s’était qualifié, mais jamais on n’aurait pu imaginer que l’équipe allait imploser aussi violemment. Malgré tout je continue à les soutenir, c’est l’équipe de France tout de même", précise-t-il.
Pour autant, les propos de Nicolas Anelka envers le sélectionneur des Bleus Raymond Domenech ont du mal à passer. "Ce n’est pas la première fois qu’il s’en prend comme ça à un sélectionneur, mais là franchement il y est allé fort. Le plus ironique, c’est qu’il parle ainsi au seul sélectionneur qui lui a réellement donné une chance en bleu, c’est complètement stupide !", s’indigne Cyril. Mathieu préfère lui tempérer : "il n’est pas le seul responsable, pour moi le problème vient d’en haut, jusqu’à la fédé, ils ont complètement laissé la situation pourrir depuis l’Euro (en 2008), après tout on pouvait s’attendre qu’à un moment ça finisse par exploser dans tous les sens." AFP, Paris - 20 juin 2010
Les joueurs de l’équipe de France ont refusé de s’entraîner dimanche pour protester contre l’exclusion du groupe de Nicolas Anelka, selon un communiqué des joueurs lu à la presse par le sélectionneur Raymond Domenech. Les joueurs de l’équipe de France ont refusé de s’entraîner dimanche pour protester contre l’exclusion du groupe de Nicolas Anelka, selon un communiqué des joueurs lu à la presse par le sélectionneur Raymond Domenech. "Tous les joueurs de l’équipe de France sans exception souhaitent affirmer leur opposition à la décision prise par la Fédération Française de Football d’exclure Nicolas Anelka", indique notamment ce communiqué. Anelka a été exclu du groupe samedi pour avoir insulté Raymond Domenech à la mi-temps du match France-Mexique (0-2) jeudi. "Nous regrettons l’incident qui s’est produit à la mi-temps du match France-Mexique, nous regrettons encore plus la divulgation d’un événement qui n’appartient qu’au groupe et inhérent à la vie d’une équipe de haut niveau", indiquent les joueurs. "A la demande du groupe, le joueur mis en cause a engagé une tentative de dialogue. Nous regrettons que sa démarche ait été volontairement ignorée".
"De son côté, la FFF n’a a aucun moment tenté de protéger le groupe", accuse le communiqué des Bleus : "Elle a pris une décision sans consulter l’ensemble des joueurs, uniquement sur la base des faits rapportés par la presse. En conséquence, et pour marquer leur opposition à l’attitude adoptée par les plus hautes instances, l’ensemble des joueurs a décidé de ne pas participer à la séance programmée aujourd’hui" (dimanche).
"Nous sommes conscients de nos responsabilités", indiquent cependant les joueurs, "celles de porter les couleurs de notre pays, également celles que nous avons à l’égard de nos supporteurs, des éducateurs, des bénévoles et des innombrables enfants qui ont les Bleus pour modèles". "Nous n’oublions rien de nos devoirs. Nous ferons tout individuellement et bien sûr sur le plan collectif pour que la France mardi retrouve son honneur par une performance enfin positive", conclut le texte, signé "les joueurs de l’équipe de France".
"Merci beaucoup, au revoir", a ajouté Raymond Domenech à la fin de sa lecture. Jean-Louis Valentin, directeur délégué de la FFF, a annoncé auparavant qu’il démissionnait après le refus des joueurs de s’entraîner, peu de temps après une altercation entre le capitaine Patrice Evra et le préparateur physique Robert Duverne. AFP - Knysna, Afrique du Sud - 20 juin 2010 15:56
Il n’y a pas que la maison bleue qui tangue. Après deux nuls en deux matchs, les joueurs anglais vont tenir une réunion de crise avec leur sélectionneur Fabio Capello, trois jours avant leur match contre la Slovénie (Groupe C).
En difficulté après deux nuls en deux matches de Coupe du monde, l’équipe anglaise va organiser une réunion de crise avec le sélectionneur Fabio Capello lundi soir, a annoncé dimanche John Terry. Les 23 joueurs et le technicien italien devraient se pencher sur le match contre l’Algérie, durant lequel la sélection aux Trois lions a offert une performance médiocre conclue sur un score nul et vierge, a précisé le défenseur de Chelsea.
"Nous allons regarder entièrement les 93 minutes et voir où cela n’a pas fonctionné. Et cela veut dire plus ou moins tout", a dit Terry à la presse. "Ce sera une occasion pour chacun de dire ce qu’il a sur le coeur et si cela implique que quelques joueurs soient contrariés, et bien c’est comme ça", a-t-il ajouté. "Nous devons gagner le prochain match et dire ’M...e, réglons tout ça et montrons à tout le monde ce dont nous sommes capables’." L’Angleterre a fait match nul avec les Etats-Unis (1-1) puis l’Algérie (0-0) dans le groupe C, dominé par la Slovénie avec quatre points. Les Slovènes sont les derniers adversaires des Anglais, mercredi soir à Port Elizabeth. Reuters, 20 juin 2010
En Afrique du Sud, pour leur deuxième match de la phase finale du Mondial 2010, les footballeurs ivoiriens rencontreront les Brésiliens ce soir dimanche 20 juin au stade de Johannesburg. Les Eléphants pourront compter sur le soutien de leurs supporters, au premier rang desquels Guillaume Soro. Le Premier ministre ivoirien s’est déplacé à Johannesburg pour aider le onze national face à l’équipe la plus titrée de l’histoire de la Coupe du monde de football.
Un Premier ministre pour une affiche de rêve. Guillaume Soro a fait, samedi, le voyage de Johannesburg à bord du Gruman présidentiel pour joindre sa voix à celle des supporters ivoiriens. Col ouvert, détendu, le chef du gouvernement, dès sa descente d’avion, a d’abord eu un mot pour les Eléphants : « Je suis venu prioritairement pour les Eléphants. Le président de la République a d’abord un message pour eux. Je suis venu non seulement les voir, mais les soutenir, les supporter. On a apprécié la qualité de jeu avec le Portugal. On sait que le match avec le Brésil est un match difficile et c’est quand c’est difficile qu’il faut qu’on soit là. Notre souhait, c’est la victoire bien entendu, ce qui n’est pas impossible au regard des autres matchs. On a vu les petites équipes battre des grandes et nous aspirons à faire la même chose. »
Lors de son déplacement à Johannesburg, Guillaume Soro aura aussi des entretiens avec les dirigeants sud-africains. Mais s’il est venu, c’est bien avant tout pour la défense des Eléphants. Le Premier ministre sera ce dimanche soir dans les tribunes lors de leur épreuve face à ce mythe du football autant adulé que craint : l’ogre brésilien. RFI, dimanche 20 juin 2010