Villes & Stades
Edmonton Le stade du Commonwealth, 59 500 places
Montréal : Le Stade olympique, capacité 55 000 places
Ottawa : Le stade Frank Clair de Lansdowne Park, 28 826 places
Toronto : National Soccer Stadium, 20 000 places
Vancouver : Le stade Swangard, capacité 10 000 places
Victoria : Le Royal Athletic Park, 10 000 places
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Le film de la journée - Journée de joie et de douleur en Afrique du Sud. Joie intense pour l’Uruguay, le Mexique, l’Argentine et la République de Corée, qualifiés pour les huitièmes de finale. Et profond désarroi pour les Français et les hôtes sud-africains, qui ont tiré leur révérence.
L’Uruguay a arraché la première place du Groupe A après une troisième copie vierge consécutive, cette fois à l’occasion d’un succès 1:0 sur le Mexique. Les Aztèques ont fait main basse sur le deuxième sésame à la faveur d’une meilleure différence de buts que l’Afrique du Sud. Bien malgré eux, les hommes de Carlos Alberto Parreira sont ainsi entrés dans l’histoire de la compétition, en devenant les premiers organisateurs à chuter dès la phase de poules. Maigre consolation, ils sont tombés les armes à la main. En effet, en menant 2:0 à la mi-temps, les Bafana Bafana ont offert au public de Bloemfontein le droit d’y croire face à une équipe de France réduite à 10 après l’exclusion de Yoann Gourcuff. L’ouverture du score de l’Uruguay face au Mexique n’a fait que renforcer les espoirs, mais l’enthousiasme sud-africain s’est progressivement étiolé, avant que le but de Florent Malouda ne ruine cette précieuse différence de buts dont ils avaient tant besoin pour coiffer le Mexique au poteau.
Ce ne serait pas la seule mauvaise nouvelle pour les supporters africains, qui auraient également à déplorer l’élimination du Nigeria. Tenus en échec par la République de Corée (2:2), les Super Eagles ont dû céder à leur adversaire du jour le privilège d’accompagner en huitièmes de finale l’équipe d’Argentine, facile vainqueur de la Grèce 2:0 et première du Groupe B. A 22 ans et 363 jours, Lionel Messi est devenu le capitaine le plus jeune de l’histoire albiceleste, mais c’est le doyen du groupe qui s’est distingué : Martin Palermo. L’attaquant de Boca Juniors a signé le deuxième but de la soirée à 36 ans et 277 jours, héritant ainsi du titre de plus vieux buteur argentin en Coupe du Monde de la FIFA. Les doubles champions du monde se mesureront en huitième au Mexique, qu’ils avaient battu il y a quatre ans au même stade, tandis que l’Uruguay jouera contra la République de Corée.
Résultats Mexique 0:1 Uruguay Afrique du Sud 2:1 France Nigeria 2:2 République de Corée Grèce 0:2 Argentine
Le but du jour Nigeria 1:2 République de Corée, Park Chu-Young (49’)
Le n°10 sud-coréen a enroulé un coup franc autour du mur nigérian que Vincent Enyeama, caché au départ de l’action, n’a pu qu’effleurer de son bras gauche. Il a ainsi mis le pays du Matin calme sur la voie de sa première qualification pour les huitièmes de finale hors de ses bases.
Le fait du jour Si seulement Katlego Mphela avait fait trembler les filets à la 6ème minute de la seconde mi-temps, les Bafana Bafana auraient sans doute touché du doigt le sésame tant recherché, mais il n’a touché que le poteau… Un peu plus tard, l’attaquant nigérian Yakubu Ayegbeni a manqué l’immanquable sur un centre à ras de terre où il lui suffisait de pousser le ballon dans les cages désertées. Dommage pour les Super Eagles, à qui il aurait suffi d’un petit but en plus pour s’inviter en huitième. A ce niveau, le football se joue souvent à peu de choses, une vérité que les représentants africains ont pu constater à leurs dépens.
Entendu… "Même si je pense que l’on aurait dû tuer le match à 2:0 en signant un troisième but, je suis ravi des progrès affichés par mes joueurs tout au long de la compétition. Tout le pays est fier de leur performance. Les fondations sont là et j’ai confiance en l’avenir du football sud-africain." - Carlos Alberto Parreira, sélectionneur sortant de l’Afrique du Sud, rendant hommage à ses joueurs
La stat 1. Tout comme à l’UEFA EURO 2008, la France a quitté la compétition avec un seul point à son compteur et une peu enviable dernière place. Triste fin de règne pour Raymond Domenech, qui aura connu une campagne 2010 chaotique marquée par l’exclusion de Nicolas Anelka du groupe France. L’implosion en vol des Bleus donne une drôle d’impression de déjà-vu. En effet, cela fait deux fois qu’ils enchaînent une finale de Coupe du Monde de la FIFA avec une cuillère en bois. FIFA, mardi 22 juin 2010
30 : 13:30 : Le Cap : Portugal - RDP Corée : (7 - 0)
31 : 16:00 : Nelson Mandela Bay/Port Elizabeth : Chili - Suisse : (1 - 0)
32 : 20:30 : Johannesburg - JEP : Espagne - Honduras : (2 - 0)
37 : 16:00 : Nelson Mandela Bay/Port Elizabeth : Slovénie - Angleterre
38 : 16:00 : Tshwane/Pretoria : Etats-Unis d’Amérique - Algérie
39 : 20:30 : Johannesburg - JSC : Ghana - Allemagne
40 : 20:30 : Nelspruit : Australie - Serbie
L’Afrique du Sud a enterré une France rapidement réduite à 10, mardi au Free State Stadium de Mangaung/Bloemfontein (1:2). Un succès pour l’honneur pour le pays hôte, éliminé malgré tout.
Si comme le pense Marcel Pagnol, la première qualité d’un héros est d’être mort et enterré, ces Bleus là sont des braves, la paix signée aux forceps. Et d’abord avec eux-mêmes. Le temps dira quand viendra le repos de l’âme pour une équipe enterrée sans chrysanthèmes sur la pelouse de la "Fontaine aux Fleurs", appellation afrikaans de Bloemfontein. Leur épitaphe, les vice-champions du monde en titre l’ont gravé sur le marbre de leur tombe sud-africaine : la fin d’un chemin de croix.
Le calice, les Bafana Bafana l’ont fait boire jusqu’à la lie à ces Bleus pourtant assez remuants dans le premier quart d’heure. Pierre-André Gignac, sur un service en or de Yoann Gourcuff, gâchait même une prompte occasion de "répondre de leurs actes sur le vrai terrain", comme le sommait la veille Raymond Domenech en référence au cumul des polémiques entourant le groupe depuis la défaite face au Mexique. Une tête de Djibril Cissé plus tard et les Vuvuzelas du Free State Stadium entonnaient la marche funèbre de coqs à la crète basse.
Deux minutes après la première alerte sud-africaine, Bongani Khumalo profitait de la sortie manquée d’Hugo Lloris sur corner, pour prendre le meilleur sur Abou Diaby dans les airs (20’, 0:1). Dans la foulée, Katlego Mphela allait enfoncer le clou d’un cerceuil que Yoann Gourcuff venait déjà de rabaisser. Coupable d’un coup de coude dans un duel aérien avec MacBeth Sibaya, le Bordelais voyait rouge (25’).
Malouda sauve l’honneur Sous les yeux du président Jacob Zuma, les Bafana Bafana ne trainaient pas pour profiter de la supériorité numérique. Sur un centre fuyant de Tsepo Masilela à ras de terre, l’attaquant des Mamelodi Sundowns prenait le meilleur sur Gaël Clichy (37’, 0:2). Puis il obligeait Lloris à la parade (43’) juste avant la pause. Entre les deux, c’était une histoire de duels. Le portier lyonnais allait tous les remporter en seconde période, laissant les Bleus à portée d’un retour possible.
Car entre les entrées de Florent Malouda (46’) et Thierry Henry (55’), judicieuses pour l’animation offensive, et l’opération "tous à l’abordage pour le goal-average" décidée par Carlos Alberto Parreira, les Bleus sortaient une main du caveau tel des morts encore un peu vivants. Malouda seul devant le but vide, sur un caviar de Franck Ribery (70’, 1:2), calmait les ardeurs des quelque 39 000 supporteurs. Tous enflammés par les trois grosses occasions précédentes de Mphela, deux fois perdant devant Lloris, une fois malchanceux sur un poteau (51’).
Siphiwe Tshabalala n’était pas plus en réussite devant Lloris, impérial (90’+3) avant un coup de sifflet final synonyme de sortie de route pour les Bafana Bafana. Pour la première fois dans l’histoire de la Coupe du Monde de la FIFA, le pays d’accueil reste à quai avant les huitièmes de finale. Pour les Bleus, il va falloir maintenant tirer les bilans nécessaires. Pour ressusciter. FIFA