Villes & Stades
Edmonton Le stade du Commonwealth, 59 500 places
Montréal : Le Stade olympique, capacité 55 000 places
Ottawa : Le stade Frank Clair de Lansdowne Park, 28 826 places
Toronto : National Soccer Stadium, 20 000 places
Vancouver : Le stade Swangard, capacité 10 000 places
Victoria : Le Royal Athletic Park, 10 000 places
Canada, un grand pays
FIFA - Canada 2007
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Association canadienne de soccer
Cette première Coupe du Monde de la FIFA africaine restera gravée dans les mémoires, autant pour la qualité du jeu pratiqué que pour l’hospitalité et la bonne humeur de tous les habitants du pays hôte. De son côté, l’Espagne a elle aussi réussi une grande première en devenant le huitième pays à s’imposer en finale de l’épreuve suprême. En ouvrant le score à la 116ème minute de jeu contre les Pays-Bas, Andres Iniesta a offert à la Roja sa première couronne mondiale. Après 31 jours d’un spectacle haletant, la Coupe du Monde de la FIFA a donc tiré sa révérence dimanche soir au stade Soccer City, sur le triomphe de l’Espagne. Quelques chiffres suffisent à résumer le tournoi : 64 matches, 9 stades, 599 joueurs issus de 32 pays et 145 buts. Vicente del Bosque et ses joueurs entrent donc dans la légende mais on retiendra avant tout le sérieux et l’application avec lesquels la Nation Arc-en-ciel a géré l’événement, adressant par la même occasion un formidable message d’espoir à tout le continent. Et tant pis si l’Afrique du Sud est devenue la première équipe hôte éliminée dès le premier tour. Cette infortune n’a pas suffi à doucher l’enthousiasme des spectateurs ou à faire taire les vuvuzelas.
Afrique du Sud 2010 restera comme un cru riche en surprises. L’Espagne a eu le mérite de surmonter sa défaite initiale contre la Suisse (0:1) pour remporter les six matches suivants, les quatre derniers sur la plus petite des marges. La Roja a parfois joué à l’économie et n’a inscrit que huit buts tout au long du tournoi. Jamais champion du monde n’avait aussi peu marqué. Pourtant, les Espagnols ont une nouvelle fois séduit en proposant un football de grande qualité. Xavi et Iniesta ont encore tiré les ficelles en milieu de terrain, David Villa a semé la panique dans les défenses adverses et Iker Casillas a prouvé qu’il n’avait rien perdu de son talent en remportant deux face-à-face avec Arjen Robben lors de la finale. Dans ces conditions, rien d’étonnant à ce que le gardien du Real Madrid reparte d’Afrique du Sud avec le Gant d’or adidas dans ses valises. En revanche, les Pays-Bas garderont sans doute un souvenir un peu plus mitigé de leur séjour sud-africain. Battus pour la troisième fois en finale de l’épreuve reine, après leurs échecs de 1974 et 1978, les Oranjes courent toujours après un premier titre mondial. Les joueurs de Bert van Marwijk ont gagné six matches avant de s’incliner en finale. Si l’équipe est souvent apparue moins inspirée que certaines de ses devancières, force est de constater que ses atouts offensifs ont brillé au sein d’une formation en 4-2-3-1 qui s’est imposée comme la référence dans cette édition 2010. Auteur de cinq buts, Wesley Sneijder a quant à lui confirmé son statut de star mondiale.
Récompenses individuelles De son côté, l’Allemagne a fait le spectacle. Les protégés de Joachim Löw ont démontré leur habileté dans l’art du contre en infligeant deux sévères défaites à l’Angleterre (4:0) puis à l’Argentine (4:1). Malheureusement, la Mannschaft a une nouvelle fois échoué face à l’Espagne, comme cela avait déjà été le cas en finale de l’UEFA EURO 2008. Troisième comme en 2006, elle termine avec la meilleure attaque (16 réalisations). Thomas Müller est l’autre grand gagnant de ce tournoi : l’attaquant du Bayern Munich empoche le prix du Meilleur Jeune Joueur Hyundai et le Soulier d’or adidas grâce à ses 5 buts et 3 passes décisives. Villa, Sneijder et Diego Forlan ont également trouvé le chemin des filets à cinq reprises mais l’Allemand, qui a marqué à chaque fois qu’il a trouvé le cadre, conserve la première place à la faveur de son plus grand nombre de passes décisives.
Diego Forlan s’adjuge quant à lui le Ballon d’or adidas, qui récompense le meilleur joueur de la compétition. De fait, l’attaquant de l’Atlético de Madrid a largement contribué au bon parcours de son équipe. Après une longue traversée du désert de 40 ans, l’Uruguay a retrouvé cette année les demi-finales de la Coupe du Monde de la FIFA. Toujours aussi combative et accrocheuse en défense, la Celeste a cette fois bénéficié de l’apport offensif de Luis Suarez et de Diego Forlan qui, mieux que tout autre, a su dompter le Jabulani.
L’Amérique du Sud a longtemps dominé les débats, jusqu’en quarts de finale exactement. Pour la première fois, les cinq représentants de la CONMEBOL ont franchi le premier tour. Quatre d’entre eux ont même terminé en tête de leur poule. Grâce à son football offensif et plaisant, le Chili a remporté son premier succès en Coupe du Monde de la FIFA depuis 48 ans et s’est emparé de la deuxième place de son groupe, derrière l’Espagne. L’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay ont tous validé leur billet pour les quarts de finale. Jamais les Paraguayens n’avaient côtoyé de tels sommets. Mais soudain, la machine s’est déréglée. Les attaquants argentins qui avaient fait régner la terreur depuis le début du tournoi se sont révélés inoffensifs contre l’Allemagne. Les Brésiliens ont mordu la poussière face aux Pays-Bas, après une deuxième mi-temps de cauchemar. Eliminé au même stade de l’épreuve pour la deuxième fois consécutive, le pays hôte de l’édition 2014 va devoir se pencher sur ses lacunes.
Quelques heures après le retournement de situation opéré par les Oranjes, le monde a pu assister à l’une des rencontres les plus incroyables du tournoi. Opposé à l’Uruguay à Soccer City, le Ghana est passé tout près d’une qualification pour les demi-finales. Mais le penalty d’Asamoah Gyan a été repoussé par la transversale, dans les dernières minutes de la prolongation. L’attaquant rennais a eu le courage de revenir à la charge pendant la séance de tirs au but mais c’est finalement la Celeste qui a su tirer son épingle du jeu.
Déceptions africaines Le parcours des Black Stars, marqué par deux succès contre la Serbie et les Etats-Unis, restera sans doute comme l’une des rares satisfactions africaines de ce tournoi. Malgré une victoire de prestige contre la France, l’Afrique du Sud a été éliminée dès le premier tour, à la différence de buts. Les hommes de Carlos Alberto Parreira n’ont pourtant pas à rougir de leur prestation. La frappe victorieuse de Siphiwe Tshabalala contre le Mexique, lors du match d’ouverture, compte même parmi les plus belles réalisations de la compétition. La Côte d’Ivoire a elle aussi été éliminée prématurément, en dépit d’une honorable moisson de quatre points. En revanche, l’Algérie, le Cameroun et le Nigeria ont tous fini à la dernière place.
Les Etats-Unis se sont révélés être les maîtres du suspense. Après avoir remonté deux buts à la Slovénie, les Stars and Stripes ont arraché leur place en huitième de finale en s’imposant dans les dernières secondes du match contre l’Algérie, grâce à un but signé Landon Donovan. La victoire (3:2) de la Slovaquie sur l’Italie a également fait couler beaucoup d’encre. Auteur d’un doublé face aux champions du monde en titre, Robert Vittek a scellé la qualification de son équipe, qui participait pour la première fois de son histoire à la phase finale de l’épreuve reine. D’autres nations ont agréablement surpris. C’est le cas du Mexique, dont la jeune équipe s’est invitée en huitième de finale pour la cinquième fois de suite. Le Japon et la République de Corée ont franchi le premier tour, ce qui ne leur était jamais arrivé loin de leurs bases. Pour sa première apparition depuis 1982, la Nouvelle-Zélande s’est payé le luxe d’être la seule équipe invaincue d’Afrique du Sud 2010. Par ailleurs, la Grèce et la Slovénie ont fêté leurs premiers succès en phase finale.
Paul le poulpe est devenu une star mondiale grâce à ses prédictions sous-marines et inspirées. Les principales déceptions sont à chercher du côté de l’Europe. L’Italie et la France, finalistes de l’édition 2006, n’ont pas gagné le moindre match et terminent bonnes dernières. Humiliée (1:4) par l’Allemagne en huitième de finale, l’Angleterre a concédé sa plus lourde défaite en Coupe du Monde de la FIFA. Mais le Vieux Continent n’a pas tout perdu, puisque l’un de ses représentants s’impose pour la première fois en terre étrangère. L’Afrique a elle aussi de bonnes raisons de se réjouir. L’apparition de Nelson Mandela au stade Soccer City le jour de la finale a été vécue avec bonheur par la planète toute entière. Comme le Président de la FIFA Joseph S. Blatter l’a justement dit : "Cette Coupe du Monde de la FIFA a eu une dynamique spéciale, liée à l’histoire d’un homme et à son combat pour la liberté". FIFA, Lundi 12 juillet 2010
La balle est dans le camp du Brésil. Le « pays du football », encore sous le choc de son élimination « précoce » en quart de finale en Afrique du sud, a un double défi à relever avant 2014 : être à la hauteur de l´organisation exigée par la FIFA, la Fédération internationale de football, et préparer une équipe capable de remporter la Coupe à domicile. Le compte à rebours a déjà commencé pour le Brésil. Tout doit être prêt pour juin 2013, et la Coupe des confédérations, répétition générale de la plus importante compétition mondiale de football. « Ce sera une Coupe du monde inoubliable » a promis le président de la Confédération brésilienne de football (CBF) et du Comité organisateur local (COL), Ricardo Teixeira. Mais deux ans et huit mois après avoir été désigné par la FIFA, le Brésil a bien peu avancé ses préparatifs. Le secrétaire général de la FIFA s´en est alarmé, adressant fin mai un carton rouge aux autorités de Brasilia : « Le Brésil ne respecte aucune échéance, faudra-t-il attendre la fin des élections et du prochain Carnaval ? » a critiqué Jérôme Valcke. En Afrique du Sud, le président Lula a tenté de le rassurer, promettant que les délais seraient tenus. Au même moment, le Congrès votait une loi facilitant les appels d´offre des grands travaux à entreprendre.
Les infrastructures annoncées ont pris du retard
La CBF s´était engagée, en 2007, à ce qu´aucun argent public n´alimente la construction ou la rénovation des stades. Mais selon le ministère des Sports, seulement 22% des 15 milliards d´euros, dépenses programmées à cette heure, seront couverts par des investisseurs privés. L´Etat doit financer les transports publics exigés par la FIFA. Et déjà des retards impossibles à rattraper sont à constater : la liaison de train à grande vitesse (TAV), envisagée pour relier Rio de Janeiro et Sao Paulo, les deux principales villes du sud-est, ne sera pas prête. L´appel d´offre d´un concessionnaire doit encore être examiné par les parlementaires. Il manque des centres de conventions, dans plusieurs des 12 villes-sièges, pour accueillir les évènements parallèles aux matchs. Aucun aéroport des grandes villes comme Rio, Sao Paulo ou Brasilia, n´est desservi par un métro ou tramway. Et tous les aéroports sont encore largement en dessous des capacités dictées par un tel évènement, dans un pays aux distances gigantesques : 4.600 kms séparent Porto Alegre de Manaus, des distances qui avaient incité la France, en 1950, à renoncer à sa participation. La FIFA vient de créer quatre zones géographiques, qui faciliteront les déplacements des équipes et de leurs supporteurs.
Sao Paulo n’accueillera pas le match d’ouverture
Mais il y a aussi d´énormes soucis autour des stades : aucune enceinte n´est à ce jour, prête à recevoir un match de Coupe du monde, ce que complique la rareté des investisseurs. Ainsi, le stade du Morumbi de Sao Paulo, dont la FIFA réclame de gros travaux de modernisation : le FC Sao Paulo, un des clubs les plus titrés et respectables du Brésil, n´a pas trouvé de financements, alors que les autorités locales, gouverneur et maire, refusent d´engager les impôts futurs. Pour le moment, la plus grande et riche mégapole d´Amérique du Sud ne recevra pas le match d´ouverture. A cela, ajoutons des mésententes récemment surgies entre le gouvernement et la CBF. Le président Lula a « osé » promettre la transparence des dépenses sur internet, dans un pays où la corruption est endémique. Il s´est indigné que Sao Paulo ne reçoive pas le premier match, et prône « une présidence tournante » à la CBF, alors que Ricardo Teixeira, ex-gendre de Joao Havelange (qui a présidé 24 ans la FIFA) est là depuis 1989 !
Quel entraîneur pour renouer avec le succès ?
Les supporteurs brésiliens se demandent eux qui sera le prochain entraîneur, capable de redonner au Brésil son style d´antan, et de décrocher un sixième titre mondial à domicile ? Un nom revient, celui de Luiz Felipe Scolari, appelé à la rescousse pour la Coupe de 2002, et qui avait conduit Ronaldo, Rivaldo et Ronaldinho Gaucho à la victoire. Le Brésil espère que le tragique scénario de 1950 ne se reproduira pas. Alors organisateur, le pays qui avait construit « le plus grand stade du monde » s´était incliné devant l´Uruguay en finale. En 2014, dans un Maracana modernisé, les Brésiliens rêvent déjà d´un final feliz. FIFA, 13 juillet 2010
En tant que telle, Afrique du Sud 2010 était une première : premier tournoi mondial en Afrique et au final, première victoire pour l’Espagne. Mieux encore, Afrique du Sud 2010 a regorgé d’événements inédits dans l’histoire de la compétition. Des premières en matière de points, de buts, de penalties, de qualifications, de joueurs ou d’équipes. FIFA.com vous propose un florilège des inédits de l’épreuve reine.
Premiers points La Slovénie et la Grèce se sont tout simplement offerts leur première victoire en Coupe du Monde de la FIFA. Les Slovènes en battant l’Algérie (1:0) grâce à Robert Koren et les Hellènes en tombant les Nigérians (2:1). Pour le Japon, la première est un peu différente : en battant le Cameroun 2:1, les Nippons ont remporté leur première victoire hors de leurs bases, huit ans jour pour jour après leur succès 2:0 face à la Tunisie à Osaka. Les Néo-zélandais eux, avec un nul en ouverture face à la Slovaquie (1:1) ont été comblés de bonheur : il s’agissait de leur premier point en Coupe du Monde de FIFA. Enfin lancés après trois participations infructueuses, les Kiwis en ont profité pour en prendre un autre contre l’Italie (1:1) et un dernier face au Paraguay (0:0).
Premiers buts En marquant face au Nigeria, Dimitrios Salpingidis a mis fin à 404 minutes et plus de quatre matches sans but pour la Grèce. Le Danois Daniel Agger, lui, se serait bien passé de sa première : en marquant un "csc" face aux Pays-Bas, il a inscrit le premier but de ce genre pour le Danemark dans l’épreuve reine. Des Danois décidément au centre de records peu glorieux en Afrique : face à eux, le Japon a inscrit trois buts pour la première fois de son histoire en Coupe du Monde de la FIFA. Didier Drogba restera lui comme le premier buteur africain face au Brésil après six confrontations entre la Seleçao et des équipes de la CAF. Plus anecdotique peut-être, l’Américain Michael Bradley, auteur de l’égalisation face à la Slovénie (2:2), est le premier buteur entraîné par son père dans l’histoire de la compétition.
Premiers penalties En stoppant la tentative de l’Allemand Lukas Podolski, Vladimir Stojković est devenu le premier gardien serbe à arrêter un penalty en Coupe du Monde de la FIFA. A l’inverse, David Villa, qui a raté le cadre contre le Honduras, est le premier espagnol à manquer un penalty dans l’épreuve reine. Les Espagnols décidément attachés aux onze mètres puisque Iker Casillas est devenu le premier portier à arrêter deux penalties dans deux Coupes du Monde de la FIFA différentes. En 2002, il avait déjà détourné la frappe de l’Irlandais Ian Harte. A gardien qui stoppe, attaquant qui rate : au premier tour d’Allemagne 2006, le Ghanéen Asamoah Gyan avait loupé un penalty contre la République tchèque. Cette année, c’est face à l’Uruguay en quart de finale qu’il s’est montré imprécis, devenant le premier joueur à rater deux penalties en Coupe du Monde de la FIFA.
Premiers joueurs Buteur face à la France, Cuauhtémoc Blanco est devenu le premier Mexicain à marquer dans trois éditions différentes de la Coupe du Monde de la FIFA. Le Camerounais Rigobert Song lui ne marque pas nécessairement beaucoup mais il repart avec un record admirable : il est le premier Africain à être apparu dans quatre Coupes du Monde de la FIFA différentes. Moins glorieux en revanche, le Nigérian Sani Kaita et le Suisse Valon Behrami sont devenus les premiers représentants de leurs pays à recevoir un carton rouge en Coupe du Monde de la FIFA, respectivement face à la Grèce et au Chili.
Premières qualifications Cette année, le Paraguay a atteint les quarts de finale de l’épreuve suprême pour la première fois de son histoire. Une joie que n’a pas partagé l’Italie, sortie d’une Coupe du Monde de la FIFA sans avoir remporté au moins un match. Quant à l’Afrique du Sud, elle est le premier pays organisateur d’une Coupe du Monde de la FIFA à ne pas passer le premier tour.
Premières équipes Vainqueur face au Honduras (1:0) puis la Suisse (1:0), le Chili s’est adjugé ses deux premières victoires en Coupe du Monde de la FIFA loin de l’Amérique du Sud. La Roja s’était auparavant seulement imposée en Uruguay (1930), au Brésil (1950) et au Chili (1962). L’Algérie s’est adjugé pour sa part son premier clean sheet, face aux Anglais s’il vous plait, grâce à un solide 0:0. Le Paraguay a lui terminé en tête de son groupe au premier tour pour la première fois de son histoire. Mieux encore, les Pays-Bas ont pour la première fois de leur histoire remporté leur trois matches au premier tour. Pour la première fois de l’histoire de la compétition, les quarts de finale ont réunis plus de Sud-Américains (quatre) que d’Européens (trois). Et pour la première fois, l’Espagne a remporté le titre suprême mondial ! FIFA, Mardi 13 juillet 2010
18449 : bénévoles, dont le doyen avait 80 ans, ont joué un rôle considérable dans la réussite de la première Coupe du Monde de la FIFA organisée en Afrique.
669 : passes ont été tentées par Xavi durant le tournoi, soit 104 de plus que son premier poursuivant en la matière, Bastian Schweinsteiger. Xavi occupe par ailleurs la deuxième place au classement des centres réalisés, avec 42 unités, derrière Diego Forlan (50).
261 : fautes ont été commises pendant la Coupe du Monde de la FIFA 2010, ce qui marque une baisse sensible par rapport à 2006 (346). Logiquement, les arbitres ont moins eu recours au carton rouge, avec 17 exclusions en Afrique du Sud, contre 26, il y a quatre ans en Allemagne.
145 : buts ont été inscrits en Afrique du Sud, ce qui représente le plus faible total depuis le passage de l’épreuve au format comportant 64 matches. L’édition qui vient de prendre fin s’inscrit dans une tendance régulière observée depuis France 1998, première mouture du tournoi avec 64 rencontres. Dans l’Hexagone, 171 buts avaient été marqués, contre 161 à Corée/Japon 2002 et 147 à Allemagne 2006.
116ème : minute : c’est le moment choisi par Andrés Iniesta pour ouvrir le score face aux Pays-Bas, inscrivant ainsi le but victorieux le plus tardif dans une finale de Coupe du Monde de la FIFA.
39 : ans et 330 jours : David James était le joueur le plus âgé de cette Coupe du Monde de la FIFA. Le doyen chez les joueurs de champ était le mexicain Cuauhtemoc Blanco (37 ans et 156 jours), également buteur le plus âgé d’Afrique du Sud 2010. À 18 ans et 120 jours, le Danois Christian Eriksen était le benjamin de cette Coupe du Monde de la FIFA.
31 : raids balle au pied font de Sergio Ramos le dribbleur le plus actif du tournoi. Le latéral espagnol devance ainsi des candidats plus naturels à cette distinction comme Lukas Podolski (27), Andrés Iniesta (26), David Villa et Lionel Messi (tous les deux à 25).
22 : buts marqués au Green Point Stadium. C’est dans l’enceinte du Cap que les filets ont troublé le plus souvent pendant la Coupe du Monde de la FIFA 2010. Soccer City (Johannesburg) est deuxième, avec 20 buts.
22 : joueurs ont été utilisés par l’Allemagne pendant le tournoi. C’est plus que n’importe quelle autre équipe. À l’autre bout du spectre, la Slovénie, la Nouvelle-Zélande et la RDP Corée n’ont eu recours qu’à 15 de leurs 23 sélectionnés.
19 : fautes commises : c’est le total qui fait du Japonais Keisuke Honda l’improbable leader de ce classement à l’issue de la Coupe du Monde de la FIFA 2010. L’Espagnol Sergio Ramos et le Néerlandais Mark van Bommel suivent à deux longueurs (17).
14 : buts inscrits en Coupe du Monde de la FIFA font de l’attaquant allemand Miroslav Klose le deuxième meilleur artilleur de l’histoire du tournoi, à égalité avec son compatriote Gerd Müller et à une unité de Ronaldo (15).
14 : cartons (jaunes et rouges ajoutés) ont été distribué lors de la finale entre les Pays-Bas et l’Espagne, ce qui représente plus du double du précédent record dans ce domaine, à savoir six avertissements durant la finale 1986 entre l’Argentine et l’Allemagne de l’Ouest.
12 : buts ont été marqués par des joueurs du Bayern Munich à Afrique du Sud 2010. Le grand club bavarois termine ainsi en tête de ce classement, suivi de son tombeur en finale de la Ligue des champions de l’UEFA, l’Inter Milan (9), et de l’Atlético de Madrid (8). Le championnat le mieux représenté en la matière est la Liga (29 buts réussis pas des pensionnaires du championnat d’Espagne), devant la Bundesliga allemande (21), la Serie A italienne (16) et la Premier League anglaise (12).
9 : heures et 19 minutes d’invincibilité en Coupe du Monde de la FIFA : en Afrique du Sud, la Suisse a établi un nouveau record. Le précédent appartenait à l’Italie, avec 550 minutes.
8 : pays ont remporté la Coupe du Monde de la FIFA. Le dernier en date est bien sûr l’Espagne, qui est aussi la première équipe à remporter l’épreuve suprême après avoir perdu son premier match dans le tournoi. La Roja est également la première nation européenne à soulever le trophée en dehors du Vieux Continent.
6 : éditions de la Coupe du Monde de la FIFA en tant que sélectionneur, à la tête de cinq équipes nationales différentes : c’est le nouveau record établi en Afrique du Sud par Carlos Alberto Parreira. Il dépasse ainsi Bora Milutinovic, qui a dirigé quatre sélections dans la compétition reine du football mondial.
6 : équipes européennes ont atteint les huitièmes de finale d’Afrique du Sud 2010 et trois étaient présentes en quarts. C’est la plus faible représentation de tous les temps pour les sélections du Vieux Continent. Néanmoins, malgré les cinq pays sud-américains qualifiés pour les huitièmes, dont quatre comme vainqueur de groupe, la finale a une nouvelle fois été une affaire 100% européenne.
3,18 : millions de spectateurs ont assisté aux 64 matches d’Afrique du Sud 2010. On n’est pas loin du record en la matière, établi à États-Unis 1994 (3,59 millions).
3 : joueurs - David Villa, Andrés Iniesta et Carles Puyol - ont inscrit à eux seuls l’intégralité des bus espagnols à Afrique du Sud 2010. Avant cela, aucune équipe n’avait remporté la Coupe du Monde de la FIFA avec moins de quatre buteurs différents. Avec huit buts réussis, la Roja est l’équipe championne du monde la moins prolifique de l’histoire.
3 : frères dans la même sélection : c’est une première en Coupe du Monde de la FIFA. Ce nouveau record est le fait de Jerry, Jhony et Wilson Palacios, tous les trois retenus dans la liste des 23 Honduriens pour l’Afrique du Sud.
3 : passes décisives pour Kaka, Thomas Müller, Bastian Schweinsteiger, Dirk Kuyt et Mesut Özil, qui terminent la compétition à égalité en tête de ce classement des créateurs.
2 : participants à la finale de la Coupe du Monde de la FIFA éliminés dès le premier tour de l’édition suivante. Il faut remonter à 1966, où la Tchécoslovaquie ne s’était pas qualifiée et le Brésil n’était pas sorti des poules, pour trouver trace du seul précédent d’Afrique du Sud 2010 dans ce domaine.
2 : matches nuls et une défaite : l’Italie n’était jamais descendue aussi bas en Coupe du Monde de la FIFA. Jamais, dans l’épreuve suprême, la Squadra Azzurra n’avait quitté le tournoi sans remporter le moindre match ou en terminant dernière de son groupe. La sélection dirigée par Marcello Lippi n’a pas encore connu la victoire en 2010.
2 : minutes et 39 secondes : c’est le temps qu’il a fallu à Thomas Müller pour inscrire le but le plus rapide du tournoi, à l’occasion de la victoire de l’Allemagne sur l’Argentine (4:0).
1 : seule équipe n’a pas connu la défaite en Afrique du Sud : la Nouvelle-Zélande. Le dernier rival des Kiwis était les Pays-Bas qui, avant leur défaite en finale contre l’Espagne, restaient sur une série de 14 victoires (en qualifications et lors de la phase finale). FIFA, Mardi 13 juillet 2010
Le président de la Fédération internationale de football, Joseph Blatter, a mis "9 sur 10" à l’Afrique du Sud, qui "a prouvé qu’elle pouvait organiser un évènement" comme le Mondial, mais la presse locale demande confirmation dans la gestion au quotidien du pays. Le président de la Fédération internationale de football, Joseph Blatter, a mis "9 sur 10" à l’Afrique du Sud, qui "a prouvé qu’elle pouvait organiser un évènement" comme le Mondial, mais la presse locale demande confirmation dans la gestion au quotidien du pays. "L’Afrique a mérité nos compliments : elle a prouvé qu’elle pouvait organiser un tel évènement, il s’agissait d’y croire et d’avoir confiance, nous y avons cru et ils l’ont bien fait", a dit M. Blatter lundi à Johannesburg, au lendemain de la finale Espagne - Pays-Bas (1-0 a.p.), lors de la conférence de presse de clôture du Mondial-2010. Mais puisque la première Coupe du monde organisée sur le continent a prouvé que l’Afrique du Sud était capable d’efficacité, à condition de volonté politique, la presse locale appelait lundi les leaders du pays à ne pas se reposer sur leurs lauriers. "Maintenant que le pays a prouvé ce dont il est capable, il doit agir de la même manière pour fournir les services de base à son peuple", écrit le quotidien The Times. "Hier, c’était la finale mais ce n’était certainement pas la fin, c’était le début d’un meilleur avenir pour l’Afrique du Sud et l’Afrique", a promis lundi matin le président Jacob Zuma. Les défis sont de taille dans un pays où, seize ans après la chute de l’apartheid, plus de 40% de la population vit toujours avec moins de deux dollars par jour et les services publics restent défaillants dans les quartiers les plus déshérités.
La sécurité, principal sujet de préoccupation avant le Mondial dans un pays où l’on dénombre 50 homicides par jour en moyenne, a été maîtrisée. "Il n’y a pas eu un seul incident grave, a précisé le secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke, rien n’a menacé la Coupe du monde, il y a seulement eu des petites choses, mais c’est normal pour un évènement de cette ampleur". "Il faut féliciter la police sud-africaine, a souligné M. Valcke, elle a travaillé avec tous les départements de sécurité, ils ont fait plus encore qu’on n’attendait, le Commissaire des services de police Bheki Cele a été remarquable, je dis : +Bien joué et merci+". "La population sud-africaine a désormais une autre vision de sa police, plus respectueuse", a expliqué à l’AFP Delia Fischer, coordinatrice de la Fifa en poste en Afrique du Sud depuis deux ans.
Les transports formaient l’autre point d’inquiétude avant le Mondial, et il y a bien eu des problèmes dans ce domaine, des spectateurs arrivant en retard ou même ratant des matches. Le développement de transports en commun, qui ne sont pas dans la culture du pays, est un des défis du futur, amorcé par l’organisation de la Coupe du monde. M. Blatter, qui a adressé "un énorme compliment à l’Afrique du Sud et au peuple sud-africain", a estimé que le tournoi "avait changé la perception dans le monde de l’Afrique et des Africains". Il a conclu sa conférence de presse en rendant hommage à Nelson Mandela, icône de la nation, venu saluer la foule avant la finale dans une petite voiturette. "C’est lui qui a amené la Coupe du monde en Afrique du Sud, il la voulait, il voulait venir voir hier que le rêve était devenu réalité. Je rends hommage au plus grand humaniste vivant, Nelson Madiba Mandela." AFP - Johannesburg, 12 juillet 2010 18:58