Tout sur le sommet du G8 en France
Deauville, la ville hôte
Les pays participants
Les documents officiels & Photos
Les anciens sommets du G8
Tout sur le sommet du G20
Cannes, la ville hôte
Les pays participants
Les documents officiels & Photos
Le précédent sommet du G20 à Toronto
5è sommet du G8 du Canada depuis son adhésion, en 1976.
Sommet du G8 de 2010 à Muskoka
G8 et G20 au Canada en 2010
Sommet du G8 à Évian (France), 1er - 3 juin 2003
Sommet du G8 à Kananaskis - 25-27 Juin 2002, Canada
Sommets & Congrès
Les pays membres du G20
Documents officiels du sommet
A la découverte de Toronto : Hôtels, Aéroport, Transport, Palais des congrès, etc.
Après douze jours de travaux, la Convention des Nations unies sur le climat a reçu un vote positif. Un an après l’échec des mêmes négociations à Copenhague, l’intégralité de l’accord proposé a été adoptée, à la quasi-unanimité des 192 pays présents. Seule la Bolivie s’est prononcée contre. L’Afrique responsable de moins de 5% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde subit néanmoins de plein fouet les effets du changement climatique. Concernée au premier chef par cet accord qu’elle a validé, elle a aussi accepté de faire certaines concessions. Le premier mérite de cet accord est d’avoir abordé dans le détail les questions de financement. Un fonds vert a été mis en place pour gérer l’argent promis il y a un an à Copenhague ; c’est-à-dire 30 milliards de dollars d’ici à 2012 et 100 milliards par an à partir de 2020. Les pays riches se sont clairement engagés à verser des sommes.
Dans le texte l’Afrique et les petits Etats insulaires sont nommément cités, comme bénéficiaires prioritaires. Ces groupes pourront aussi jouer un rôle important dans la gestion de ce fonds. En matière de lutte contre la déforestation dans les zones tropicales le mécanisme REDD (Ressources pour le développement durable) qui consiste en quelque sorte à donner une contribution financière à ceux qui préserve leurs forêts avec l’idée qu’ils réduisent ainsi leur émission de gaz à effet de serre et bien ce processus a été lancé formellement à Cancun. Une bonne nouvelle pour les pays du bassin du Congo, qui se sont déjà engagés volontairement sur la voie d’une gestion plus durable de leurs forêts. Il reste néanmoins des questions sur le financement de ce programme.
En acceptant de valider cet accord l’Afrique a fait des concessions sur le protocole de Kyoto car aucune décision n’a été prise pour prolonger cet accord contraignant, qui expire dans 2 ans. L’Afrique a aussi accepté l’objectif de limiter le réchauffement de la planète à 2 degrés et pas à 1,5 degrés comme elle le réclamait. La balle est maintenant en partie dans le camp du continent africain, puisque l’année prochaine, c’est à l’Afrique du Sud que reviendra l’organisation de la Conférence des Nations unies sur le climat.
Les limites de l’accord de Cancun Malgré l’enthousiasme et l’émotion visibles sur les visages des représentants des 191 pays qui ont juridiquement validé l’accord de Cancun en l’acclamant en séance plénière, cet accord ne restera pas dans l’histoire comme celui qui permettra de lutter efficacement contre les changements climatiquee.
Tout d’abord parce que le fait d’inscrire dans un texte que le réchauffement du climat de la planète ne doit pas excéder les deux degrés d’ici la fin du siècle n’oblige pas les parties à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Ensuite, le fantôme du protocole de Kyoto, le seul texte qui oblige les pays industrialisé à réduire leur pollution, rôde toujours. Il s’achève dans deux ans et l’accord de Cancun stipule seulement qu’il faudra trouver le plus tôt possible des solutions pour le prolonger.
Mais le fait qu’il y ait eu un accord est tout de même un signal fort envoyé aux décideurs politiques et industriels et à la société civile. Reste à savoir comment chacun va s’en emparer, le but étant, selon les scientifiques, de réduire les émissions de gaz à effet de serre de moitié d’ici 2050. Source : RFI, samedi 11 - Dernière modification : dimanche 12 décembre 2010