Le Professeur Échimane Kouassi Antoine est décédé le lundi 21 juin 2010.
Les premières greffes d’utérus de mère à fille ont été réalisées à l’Université de Göteborg, en Suède, afin d’aider deux jeunes femmes à avoir des enfants. Plus de dix chirurgiens ont participé aux opérations, qui se sont déroulées sans complications. L’une des jeunes femmes s’était fait retirer l’utérus après un traitement contre un cancer du col de l’utérus. L’autre était née sans utérus.
« Les mères qui ont donné leur utérus sont déjà debout et marchent et pourront rentrer chez elles dans quelques jours. » — Pr Mats Brännström
Les femmes qui ont reçu les utérus, toutes deux dans la trentaine, devront attendre un an avant de pouvoir entamer une grossesse. Si elles sont en bonne santé à l’issue de la période d’observation, les embryons venant d’une fécondation in vitro faite avant l’opération seront décongelés et transférés dans leur nouvel utérus.
Rendez-vous en 2014
Les médecins estiment qu’ils sauront en 2014 si les greffes sont réussies, date à laquelle ces deux femmes accoucheront, dans le meilleur des cas. Après deux grossesses au maximum, les utérus seront retirés. Les chances de mettre au monde un enfant à la suite d’une fécondation in vitro dans des conditions normales sont de 25 % à 30 %. Les jeunes femmes, dont les noms n’ont pas été divulgués, ont été sélectionnées à la suite d’une longue procédure, qui a permis de garantir qu’elles et leurs conjoints étaient fertiles.
Le saviez-vous ?Les interventions ont d’abord été bloquées par le Conseil éthique suédois. Il a finalement donné son feu vert en mai à la condition qu’un comité spécial de surveillance contrôle les opérations.
Des médecins turcs ont affirmé l’an dernier avoir réussi la première greffe d’utérus, en transplantant une matrice d’une donneuse décédée sur une jeune femme. Le Dr Olausson a déclaré que cette patiente se portait bien, mais il ignorait si elle suivait déjà un traitement de stimulation de la fertilité. En 2000, des médecins avaient transplanté un utérus d’une femme vivante en Arabie saoudite, mais le greffon avait dû être retiré trois mois plus tard en raison d’un caillot sanguin. Radio-Canada avec Agence France-Presse et Associated Press - 18 septembre 2012