Villes & Stades
Edmonton Le stade du Commonwealth, 59 500 places
Montréal : Le Stade olympique, capacité 55 000 places
Ottawa : Le stade Frank Clair de Lansdowne Park, 28 826 places
Toronto : National Soccer Stadium, 20 000 places
Vancouver : Le stade Swangard, capacité 10 000 places
Victoria : Le Royal Athletic Park, 10 000 places
Canada, un grand pays
FIFA - Canada 2007
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Association canadienne de soccer
Les Européens ont bien failli créer la surprise au National Soccer Stadium, mais ils ont finalement rendu les armes face à l’expérience et au pragmatisme d’une nation qui a coiffé sa sixième couronne dans la catégorie. Martin Fenin a ouvert le score pour les protégés de Miroslav Soukup, avant que Sergio Agüero, le meilleur buteur du tournoi, puis Mauro Zárate n’offrent un nouveau sacre aux Albicelestes.
La première période ne ressemble en rien à celle qu’avaient proposé les deux équipes lors de leur rencontre du Groupe E. Privée de plusieurs vedettes, l’Argentine peine à se créer des occasions devant les cages de Radek Petr. Ce manque d’inspiration a le don de galvaniser les Tchèques, qui misent sur les contres pour provoquer des situations dangereuses.
Dans les deux camps, les rôles sont bien répartis : Fenin se pose en tourmenteur de l’arrière-garde sud-américaine tandis que Maximiliano Moralez se charge d’orchestrer les offensives argentines. A tout seigneur, tout honneur : c’est Sergio Agüero, le meilleur artilleur de la compétition, qui met le feu aux poudres en premier. Rusé, le prodige colchonero tente de surprendre le portier tchèque pendant que celui-ci place son mur (8’). La réponse de la Reprezentace ne se fait pas attendre. Suite à un cafouillage dans la surface, Marek Suchy frappe au but devant Sergio Romero. En réussite, le gardien parvient à toucher le cuir, qui s’en va heurter le poteau (10’).
Cette entame frénétique sera suivie d’un petit round d’observation. Sous le soleil radieux de Toronto, les 22 acteurs reprennent leur respiration et en profitent pour s’observer de plus près. De tellement près qu’ils vont se laisser gagner par la nervosité. L’arbitre de la rencontre, monsieur Alberto Undiano Mullenco, va ainsi mettre six fois la main à la poche sur les 45 premières minutes.
La seconde mi-temps débute sur un autre rythme, les deux formations semblant de nouveau décidées à provoquer leur destin. Pour l’Argentine, le petit Moralez ne parvient pas à exécuter le geste juste qu’aurait mérité la magistrale combinaison entre Sergio Agüero et Ever Banega (50’). Sur le contre qui s’ensuit, Lubos Kalouda aurait très bien pu déflorer le tableau d’affichage si Romero n’avait pas sorti le ballon en corner au prix d’une brillante parade (51’).
Fenin ouvre le score, Agüero recolle On le sent, l’ouverture du score est imminente. Elle va être à l’avantage des Tchèques. Comme il le fait à merveille depuis le début du match, Fenin se démarque parfaitement dans la surface argentine. Il y reçoit une passe de Kalouda et conclut en pivot en plaçant le cuir au second poteau de Romero (60’, 1:0). C’est la folie dans le camp européen, mais les tenants du titre vont très vite jouer aux trouble-fêtes. Sur une passe rasante de Banega qui transperce la défense tchèque, Agüero profite du laxisme défensif adverse pour s’en aller battre Petr (62’, 1:1).
Forte de ce but, l’Argentine devient la patronne sur le terrain. Personne ne s’étonne alors de la voir frôler un deuxième but huit minutes plus tard, quand une puissante frappe du droit signée Moralez manque de tromper Petr (70’).
Comme en première période, cette poussée d’adrénaline est suivie d’une petite accalmie. Si les Tchèques semblent chercher la prolongation, Tocalli fait appel à Lautaro Acosta pour faire la différence en attaque. Le joueur de Lanús va manquer une belle occasion, mais provoque un précieux corner. Sur ce dernier, le ballon échoit à Mauro Zárate, qui force la décision d’une frappe du droit assassine (86’, 1:2).
Ce but assomme les Tchèques, qui n’auront pas le temps de s’en remettre. Le chronomètre tourne et l’Argentine fait tranquillement circuler le ballon, comme elle sait si bien le faire. Il faut dire que la machine est rôdée : elle est déjà allée au bout en 1979, 1995, 1997, 2001 et 2005... Source : FIFA